Le centre de toxicomanie de l'hôpital Frantz-Fanon de Blida accueille des centaines de jeunes et moins jeunes en situation de détresse psychologique. En 2009, 5.922 personnes se sont présentées pour consultation. 8.043 ont été hospitalisées. Un nombre qui est en constante augmentation. La grande inconnue reste le nombre de décès. Aussi, la polytoxicomanie reste un réel problème en Algérie. Les jeunes s'adonnent non seulement au cannabis ou à des drogues spécifiques mais consomment également un mélange de drogues dures comme la cocaine, l'héroine et les psychotropes, le tout arrosé d'alcool. Les psychothérapeutes pratiquent aussi bien la thérapie de groupe qu'individuelle. Cependant , beaucoup de jeunes en situation de dépendance, qui commencent très tôt à se droguer, refusent de se faire soigner et la douleur des parents est immense; elle est tout aussi immense pour ceux qui accompagnent leur enfant pour une cure de 21 jours. Mais la toxicomanie n'est pas l'apanage exclusif des hommes, elle se conjugue aussi au féminin. Certaines jeunes filles ont décidé de s'en sortir et de remettre leur destin entre les mains de spécialistes du centre qui en parlent au Midi libre. Le centre de toxicomanie de l'hôpital Frantz-Fanon de Blida accueille des centaines de jeunes et moins jeunes en situation de détresse psychologique. En 2009, 5.922 personnes se sont présentées pour consultation. 8.043 ont été hospitalisées. Un nombre qui est en constante augmentation. La grande inconnue reste le nombre de décès. Aussi, la polytoxicomanie reste un réel problème en Algérie. Les jeunes s'adonnent non seulement au cannabis ou à des drogues spécifiques mais consomment également un mélange de drogues dures comme la cocaine, l'héroine et les psychotropes, le tout arrosé d'alcool. Les psychothérapeutes pratiquent aussi bien la thérapie de groupe qu'individuelle. Cependant , beaucoup de jeunes en situation de dépendance, qui commencent très tôt à se droguer, refusent de se faire soigner et la douleur des parents est immense; elle est tout aussi immense pour ceux qui accompagnent leur enfant pour une cure de 21 jours. Mais la toxicomanie n'est pas l'apanage exclusif des hommes, elle se conjugue aussi au féminin. Certaines jeunes filles ont décidé de s'en sortir et de remettre leur destin entre les mains de spécialistes du centre qui en parlent au Midi libre. C'est à Blida, au niveau du C.H.U, que se situe le centre de lute contre la toxicomanie. Cet hôpital porte le nom du psychiatre et célèbre écrivain Frantz Fanon. Ce père des «Damnés de la terre» d'origine antillaise, s'est engagé dans la révolution algérienne par humanisme. L'hôpital qui porte son nom accueille ces «Damnés de la terre», victimes innocentes de la mal vie. Dans leurs âmes troublées, ils cherchent un bien-être en se noyant dans la drogue et tombent malheureusement dans un mal plus profond. L'équipe, composée notamment de psychiatres, psychologues et sociologues est en charge de ces toxicomanes en essayant de faire en sorte que leur fin ne soit pas tragique. Car, faut-il encore le préciser, la toxicomanie n'est pas synonyme de fatalité et une bonne prise en charge peut être salvatrices pour ces centaines de jeunes et moins jeunes qui ont sombré à un moment ou à un autre de leur vie. Les statistiques avancées par le Dr Abderahmane Habibache, psychiatre et médecins -chef au sein de ce centre de Blida sont effarantes. Le centre a accueilli 5.922 personnes pour consultation et 8.043 autres ont été hospitalisés en 2009. Des statistiques qui, malheureusement, sont en hausse au fil des années. En effet, en 2007 elles étaient 1.287 personnes à s'être rendues dans le centre pour consultation, elles étaient 1.278 en 2006 et 1.230 en 2005. Et ce, sans compter le nombre de décès par overdose dont les chiffres demeurent méconnus Pour cela, cette équipe pleine d'humanisme accueille le malade dans un espace de 50 places, dont 10 réservées aux femmes. Ces soins sont composés de deux volets, à savoir, le côté médicamenteux qui consiste en une cure de désintoxication, et psychothérapeute qui consiste en une rencontre et même réunion en groupe ou individuelles entre les patients, les psychiatres, psychologues et sociologues une fois par semaine. Après la cure de 21 jours, le patient sera suivi durant une année pour éviter les récidives qui menacent les toxicomanes déjà fragilisés. Cette capacité d'accueil demeure, malheureusement restreinte tant que la demande est plus forte. A cet effet, il est donc prévu de multiplier à travers tout le territoire de telle organisme vu l'ampleur qu'a pris actuellement ce phénomène. D'ailleurs, de l'avis des médecins-traitants, «seuls les patients voulant s'en sortir peuvent être traités». Le sevrage nécessite, en effet, la participation volontaire du malade. Dans ce cadre, nous avons recueilli quelques propos auprès de Berkat Khaled, toxicomane hospitalisé, et Aicha qui accompagne son fils Omar, âgé de 22 ans. Leur volonté de sortir de ces chemins qui ne peuvent que les mener tout droit vers l'irréversibilité, est très forte. Les témoignages des psychiatres sur ce sujet sont également très poignants. C'est à Blida, au niveau du C.H.U, que se situe le centre de lute contre la toxicomanie. Cet hôpital porte le nom du psychiatre et célèbre écrivain Frantz Fanon. Ce père des «Damnés de la terre» d'origine antillaise, s'est engagé dans la révolution algérienne par humanisme. L'hôpital qui porte son nom accueille ces «Damnés de la terre», victimes innocentes de la mal vie. Dans leurs âmes troublées, ils cherchent un bien-être en se noyant dans la drogue et tombent malheureusement dans un mal plus profond. L'équipe, composée notamment de psychiatres, psychologues et sociologues est en charge de ces toxicomanes en essayant de faire en sorte que leur fin ne soit pas tragique. Car, faut-il encore le préciser, la toxicomanie n'est pas synonyme de fatalité et une bonne prise en charge peut être salvatrices pour ces centaines de jeunes et moins jeunes qui ont sombré à un moment ou à un autre de leur vie. Les statistiques avancées par le Dr Abderahmane Habibache, psychiatre et médecins -chef au sein de ce centre de Blida sont effarantes. Le centre a accueilli 5.922 personnes pour consultation et 8.043 autres ont été hospitalisés en 2009. Des statistiques qui, malheureusement, sont en hausse au fil des années. En effet, en 2007 elles étaient 1.287 personnes à s'être rendues dans le centre pour consultation, elles étaient 1.278 en 2006 et 1.230 en 2005. Et ce, sans compter le nombre de décès par overdose dont les chiffres demeurent méconnus Pour cela, cette équipe pleine d'humanisme accueille le malade dans un espace de 50 places, dont 10 réservées aux femmes. Ces soins sont composés de deux volets, à savoir, le côté médicamenteux qui consiste en une cure de désintoxication, et psychothérapeute qui consiste en une rencontre et même réunion en groupe ou individuelles entre les patients, les psychiatres, psychologues et sociologues une fois par semaine. Après la cure de 21 jours, le patient sera suivi durant une année pour éviter les récidives qui menacent les toxicomanes déjà fragilisés. Cette capacité d'accueil demeure, malheureusement restreinte tant que la demande est plus forte. A cet effet, il est donc prévu de multiplier à travers tout le territoire de telle organisme vu l'ampleur qu'a pris actuellement ce phénomène. D'ailleurs, de l'avis des médecins-traitants, «seuls les patients voulant s'en sortir peuvent être traités». Le sevrage nécessite, en effet, la participation volontaire du malade. Dans ce cadre, nous avons recueilli quelques propos auprès de Berkat Khaled, toxicomane hospitalisé, et Aicha qui accompagne son fils Omar, âgé de 22 ans. Leur volonté de sortir de ces chemins qui ne peuvent que les mener tout droit vers l'irréversibilité, est très forte. Les témoignages des psychiatres sur ce sujet sont également très poignants.