L'annonce par Abdallah Djaballah de la création d'une nouvelle formation politique semble imminente. Cette annonce pourrait même intervenir avant la fin du mois en cours, à en croire des proches de Djaballah.«On espère annoncer la création de ce nouveau parti avant le début de l'été» nous a, en effet, indiqué Saadi Abdelghafour, un des plus fidèles lieutenant de l'ex-leader des partis Ennahda et El Islah. Pour notre interlocuteur, joint hier, «on est aux dernières retouches s'agissant des préparatifs relatifs à l'élaboration des textes et autres documents». A ce titre, il dira que les trois commissions mises sur pied, il y a un mois et demi lors d'une rencontre tenue à Zeralda, travaillent d'arrache pied pour mettre au point l'ensemble des textes relatifs à ce parti. D'ailleurs, ces trois commissions, qui sont chargées, entre autres, de l'élaboration des statuts et du programme politique, ont tenu la semaine dernière une réunion d'évaluation. «Nous allons nous conformer à toutes les conditions exigées par la législation et avoir ainsi un dossier complet avant de procéder à son dépôt au niveau du ministère de l'Intérieur» a-t-il souligné ajoutant que «la date de l'annonce de ce nouveau parti dépendra justement de ce ministère puisque c'est ce dernier qui fixe le rendez-vous pour tout dépôt d'un dossier de demande d'agrément». Apparemment, Djaballah et ses partisans semblent confiants en la réponse du ministère puisque notre interlocuteur ne cache pas son «optimisme» quant à l'obtention de l'agrément. «Je pense que le pays à besoin d'une force politique d'opposition» a-t-il soutenu. Ce nouveau parti de Djaballah verra-t-il le jour ? Rares sont les observateurs qui accréditeraient la thèse d'un possible octroi de l'agrément par le ministère de l'Intérieur. Car depuis que Nouredine Yazid Zerhouni dirige le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales aucune demande d'agrément n'a été accordée. Comme ce fut le cas pour Ahmed Taleb El Ibrahimi, qui a créé le parti Wafa, ou Sid Ahmed Ghozali avec le Front démocratique (FD) ou encore Amara Benyounes pour l'Union démocratique et républicaine (UDR) ou encore tout récemment pour Mohamed Said, lorsqu'il a créé le parti pour la liberté et la justice (PLJ). «Tous ces partis ont présenté des dossiers incomplets» a indiqué, il y a quelques mois, le ministre de l'Intérieur pour justifier le refus de ses services de leur accorder le sésame permettant d'activer dans la légalité. Abdallah Djaballah et ses partisans n'ignorent pas, même s'ils feignent d'être optimistes, que le nouveau parti risque de subir le même traitement que celui réservé aux partis suscités. Cela dit, pour Djaballah Djaballah, l'essentiel est ailleurs. En effet, au risque de disparaître et d'être oublié par les jeunes générations, Abdallah Djaballah, en homme politique avisé, veut coûte que coûte entretenir sa présence sur la scène nationale. Cette quête d'un retour sur l'échiquier, après avoir «ferraillé» durement dans les arcanes de la justice pour récupérer le deuxième parti qu'il a créé, à savoir El Islah, est notamment apparu dans ses tentatives de «rallier» le mouvement Ennahda, qui a été sa première chapelle politique.Une tentative qui a finalement échoué puisque les dirigeants d'Ennahda ont refusé de lui accorder le statut de leader incontesté et incontestable. L'annonce par Abdallah Djaballah de la création d'une nouvelle formation politique semble imminente. Cette annonce pourrait même intervenir avant la fin du mois en cours, à en croire des proches de Djaballah.«On espère annoncer la création de ce nouveau parti avant le début de l'été» nous a, en effet, indiqué Saadi Abdelghafour, un des plus fidèles lieutenant de l'ex-leader des partis Ennahda et El Islah. Pour notre interlocuteur, joint hier, «on est aux dernières retouches s'agissant des préparatifs relatifs à l'élaboration des textes et autres documents». A ce titre, il dira que les trois commissions mises sur pied, il y a un mois et demi lors d'une rencontre tenue à Zeralda, travaillent d'arrache pied pour mettre au point l'ensemble des textes relatifs à ce parti. D'ailleurs, ces trois commissions, qui sont chargées, entre autres, de l'élaboration des statuts et du programme politique, ont tenu la semaine dernière une réunion d'évaluation. «Nous allons nous conformer à toutes les conditions exigées par la législation et avoir ainsi un dossier complet avant de procéder à son dépôt au niveau du ministère de l'Intérieur» a-t-il souligné ajoutant que «la date de l'annonce de ce nouveau parti dépendra justement de ce ministère puisque c'est ce dernier qui fixe le rendez-vous pour tout dépôt d'un dossier de demande d'agrément». Apparemment, Djaballah et ses partisans semblent confiants en la réponse du ministère puisque notre interlocuteur ne cache pas son «optimisme» quant à l'obtention de l'agrément. «Je pense que le pays à besoin d'une force politique d'opposition» a-t-il soutenu. Ce nouveau parti de Djaballah verra-t-il le jour ? Rares sont les observateurs qui accréditeraient la thèse d'un possible octroi de l'agrément par le ministère de l'Intérieur. Car depuis que Nouredine Yazid Zerhouni dirige le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales aucune demande d'agrément n'a été accordée. Comme ce fut le cas pour Ahmed Taleb El Ibrahimi, qui a créé le parti Wafa, ou Sid Ahmed Ghozali avec le Front démocratique (FD) ou encore Amara Benyounes pour l'Union démocratique et républicaine (UDR) ou encore tout récemment pour Mohamed Said, lorsqu'il a créé le parti pour la liberté et la justice (PLJ). «Tous ces partis ont présenté des dossiers incomplets» a indiqué, il y a quelques mois, le ministre de l'Intérieur pour justifier le refus de ses services de leur accorder le sésame permettant d'activer dans la légalité. Abdallah Djaballah et ses partisans n'ignorent pas, même s'ils feignent d'être optimistes, que le nouveau parti risque de subir le même traitement que celui réservé aux partis suscités. Cela dit, pour Djaballah Djaballah, l'essentiel est ailleurs. En effet, au risque de disparaître et d'être oublié par les jeunes générations, Abdallah Djaballah, en homme politique avisé, veut coûte que coûte entretenir sa présence sur la scène nationale. Cette quête d'un retour sur l'échiquier, après avoir «ferraillé» durement dans les arcanes de la justice pour récupérer le deuxième parti qu'il a créé, à savoir El Islah, est notamment apparu dans ses tentatives de «rallier» le mouvement Ennahda, qui a été sa première chapelle politique.Une tentative qui a finalement échoué puisque les dirigeants d'Ennahda ont refusé de lui accorder le statut de leader incontesté et incontestable.