Le cancer du col de l'utérus et celui de l'endomètre sont-ils vraiment deux cancers bien distincts ? Quels sont leurs symptômes respectifs ? Les causes sont-elles différentes ? Le pronostic est-il identique ? Petite mise au point autour du cancer de l'endomètre et du cancer du col de l'utérus. Le cancer du col de l'utérus et celui de l'endomètre sont-ils vraiment deux cancers bien distincts ? Quels sont leurs symptômes respectifs ? Les causes sont-elles différentes ? Le pronostic est-il identique ? Petite mise au point autour du cancer de l'endomètre et du cancer du col de l'utérus. Le cancer de l'endomètre, également appelé cancer du corps de l'utérus, se développe à partir de l'endomètre, la muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Le cancer du col de l'utérus, lui, se développe plus particulièrement au niveau du col de l'utérus. Leurs causes sont, par ailleurs, bien distinctes. Le cancer du col de l'utérus a la particularité de toucher des femmes relativement jeunes, tandis que le cancer de l'endomètre est le cancer de la femme ménopausée (entre 60 et 70 ans). Enfin, tandis que le cancer de l'endomètre est un cancer de bon pronostic, le cancer du col de l'utérus est encore trop souvent mortel, avec mille décès chaque année en France. Il faut dire qu'il s'agit du second type de cancer le plus courant chez les femmes, juste derrière le cancer du sein. Cancer du col de l'utérus et cancer de l'endomètre : des causes bien distinctes Le cancer du col de l'utérus a le plus souvent pour origine une infection génitale, surtout à papillomavirus (HPV). Dans la grande majorité des cas, le virus HPV est présent à l'état latent dans l'organisme car contré par le système immunitaire. Mais chez certaines femmes, il peut rendre cancéreuses les cellules situées à la surface du col, de nombreuses années après l'infection initiale par le HPV. Ce virus étant sexuellement transmissible, des partenaires multiples, un début de vie sexuelle précoce et des rapports non protégés constituent des facteurs de risque. Parmi les autres facteurs de risque, citons les infections provoquées par d'autres maladies sexuellement transmissibles, un affaiblissement du système immunitaire et le tabagisme. Les causes du cancer de l'endomètre restent inconnues, mais une participation des œstrogènes est fortement suspectée dans la mesure où l'imprégnation oestrogénique constitue un facteur de risque important. C'est ainsi que le cancer de l'endomètre est plus fréquent chez les femmes ayant un taux d'oestrogène élevé ou en cas d'une exposition prolongée à cette hormone comme pour les femmes réglées à un âge précoce, qui sont ménopausées tardivement ou qui ont suivi un traitement hormonal substitutif. Les autres facteurs de risque du cancer de l'endomètre sont les ovulations irrégulières, les tumeurs ovariennes sécrétant des oestrogènes, un traitement à base de tamoxifène, une prédisposition génétique, l'obésité, le diabète. Le cancer du col de l'utérus est généralement asymptomatique, c'est-à-dire qu'il ne provoque aucun symptôme, d'où un risque élevé d'être découvert tardivement, à un stade avancé, justifiant la réalisation très régulière de frottis de dépistage. Dans de rares cas, le cancer du col de l'utérus peut entraîner des symptômes comme par exemple des saignements après les rapports sexuels, des saignements entre les règles ou des saignements après la ménopause. Or les saignements entre les règles ou après la ménopause sont justement les signes les plus caractéristiques du cancer de l'endomètre pouvant mettre sur la piste de ce cancer. Chez certaines femmes, on peut également observer une perte de poids, des règles plus longues que la normale, des pertes vaginales blanches ou rosées et des douleurs pelviennes. Un suivi régulier s'impose, ainsi qu'une consultation en cas de saignements anormaux et un frottis régulier tous les deux ans à débuter dans les 8 ans qui suivent les premiers rapports sexuels. Source : Santé de A à Z Le cancer de l'endomètre, également appelé cancer du corps de l'utérus, se développe à partir de l'endomètre, la muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Le cancer du col de l'utérus, lui, se développe plus particulièrement au niveau du col de l'utérus. Leurs causes sont, par ailleurs, bien distinctes. Le cancer du col de l'utérus a la particularité de toucher des femmes relativement jeunes, tandis que le cancer de l'endomètre est le cancer de la femme ménopausée (entre 60 et 70 ans). Enfin, tandis que le cancer de l'endomètre est un cancer de bon pronostic, le cancer du col de l'utérus est encore trop souvent mortel, avec mille décès chaque année en France. Il faut dire qu'il s'agit du second type de cancer le plus courant chez les femmes, juste derrière le cancer du sein. Cancer du col de l'utérus et cancer de l'endomètre : des causes bien distinctes Le cancer du col de l'utérus a le plus souvent pour origine une infection génitale, surtout à papillomavirus (HPV). Dans la grande majorité des cas, le virus HPV est présent à l'état latent dans l'organisme car contré par le système immunitaire. Mais chez certaines femmes, il peut rendre cancéreuses les cellules situées à la surface du col, de nombreuses années après l'infection initiale par le HPV. Ce virus étant sexuellement transmissible, des partenaires multiples, un début de vie sexuelle précoce et des rapports non protégés constituent des facteurs de risque. Parmi les autres facteurs de risque, citons les infections provoquées par d'autres maladies sexuellement transmissibles, un affaiblissement du système immunitaire et le tabagisme. Les causes du cancer de l'endomètre restent inconnues, mais une participation des œstrogènes est fortement suspectée dans la mesure où l'imprégnation oestrogénique constitue un facteur de risque important. C'est ainsi que le cancer de l'endomètre est plus fréquent chez les femmes ayant un taux d'oestrogène élevé ou en cas d'une exposition prolongée à cette hormone comme pour les femmes réglées à un âge précoce, qui sont ménopausées tardivement ou qui ont suivi un traitement hormonal substitutif. Les autres facteurs de risque du cancer de l'endomètre sont les ovulations irrégulières, les tumeurs ovariennes sécrétant des oestrogènes, un traitement à base de tamoxifène, une prédisposition génétique, l'obésité, le diabète. Le cancer du col de l'utérus est généralement asymptomatique, c'est-à-dire qu'il ne provoque aucun symptôme, d'où un risque élevé d'être découvert tardivement, à un stade avancé, justifiant la réalisation très régulière de frottis de dépistage. Dans de rares cas, le cancer du col de l'utérus peut entraîner des symptômes comme par exemple des saignements après les rapports sexuels, des saignements entre les règles ou des saignements après la ménopause. Or les saignements entre les règles ou après la ménopause sont justement les signes les plus caractéristiques du cancer de l'endomètre pouvant mettre sur la piste de ce cancer. Chez certaines femmes, on peut également observer une perte de poids, des règles plus longues que la normale, des pertes vaginales blanches ou rosées et des douleurs pelviennes. Un suivi régulier s'impose, ainsi qu'une consultation en cas de saignements anormaux et un frottis régulier tous les deux ans à débuter dans les 8 ans qui suivent les premiers rapports sexuels. Source : Santé de A à Z