Les stérilets hormonaux pourraient contribuer au traitement de lésions précancéreuses et de cancers du corps de l'utérus. Les résultats d'une étude préliminaire suggèrent que les stérilets hormonaux pourraient devenir un outil pour le traitement de certains cancers du corps de l'utérus (cancer de l'endomètre). Pour les femmes encore en âge de concevoir un enfant, cette solution permettrait de préserver leur fertilité. Les stérilets hormonaux sont des dispositifs intra-utérins classiquement utilisés dans un but contraceptif. Ils diffusent une hormone nommée lévonorgestrel dans l'utérus des patientes. Une équipe de chercheurs italiens a montré que l'utilisation de ce type de dispositifs, combinée à des injections d'une seconde hormone (la gonadolibérine, ou GnRH), constituerait une nouvelle solution thérapeutique pour les femmes atteintes de lésions précancéreuses ou cancéreuses de l'endomètre. Ce protocole a été testé chez 34 femmes de moins de 40 ans, 14 atteintes d'un cancer de l'endomètre de stade précoce et 20 présentant des lésions précancéreuses (hyperplasie de l'endomètre). Une réponse complète, c'est-à-dire une disparition des lésions, a été observée au bout de six mois chez 57 % des patientes du premier groupe (8 sur 14) et 95 % des patientes du second groupe (19 sur 20). Une rechute a été observée par la suite chez 2 des patientes du premier groupe et 4 du second. Les patientes chez lesquelles ce protocole n'a pas fonctionné et celles qui ont rechuté ont reçu un traitement conventionnel, tant et si bien que toutes ont survécu. Parmi les patientes qui ont pu conserver leur utérus, 9 ont eu des enfants à l'issu de leur traitement. Attention, ces résultats ne signifient pas que les femmes qui portent un stérilet hormonal ont moins de risque que les autres de développer un cancer de l'endomètre. Les stérilets hormonaux pourraient contribuer au traitement de lésions précancéreuses et de cancers du corps de l'utérus. Les résultats d'une étude préliminaire suggèrent que les stérilets hormonaux pourraient devenir un outil pour le traitement de certains cancers du corps de l'utérus (cancer de l'endomètre). Pour les femmes encore en âge de concevoir un enfant, cette solution permettrait de préserver leur fertilité. Les stérilets hormonaux sont des dispositifs intra-utérins classiquement utilisés dans un but contraceptif. Ils diffusent une hormone nommée lévonorgestrel dans l'utérus des patientes. Une équipe de chercheurs italiens a montré que l'utilisation de ce type de dispositifs, combinée à des injections d'une seconde hormone (la gonadolibérine, ou GnRH), constituerait une nouvelle solution thérapeutique pour les femmes atteintes de lésions précancéreuses ou cancéreuses de l'endomètre. Ce protocole a été testé chez 34 femmes de moins de 40 ans, 14 atteintes d'un cancer de l'endomètre de stade précoce et 20 présentant des lésions précancéreuses (hyperplasie de l'endomètre). Une réponse complète, c'est-à-dire une disparition des lésions, a été observée au bout de six mois chez 57 % des patientes du premier groupe (8 sur 14) et 95 % des patientes du second groupe (19 sur 20). Une rechute a été observée par la suite chez 2 des patientes du premier groupe et 4 du second. Les patientes chez lesquelles ce protocole n'a pas fonctionné et celles qui ont rechuté ont reçu un traitement conventionnel, tant et si bien que toutes ont survécu. Parmi les patientes qui ont pu conserver leur utérus, 9 ont eu des enfants à l'issu de leur traitement. Attention, ces résultats ne signifient pas que les femmes qui portent un stérilet hormonal ont moins de risque que les autres de développer un cancer de l'endomètre.