Après la crise financière qui a secoué l'Emirat, les mois derniers, beaucoup s'interrogeaient sur l'avenir des capitaux sous forme de promesse d'investissement en Algérie et dans d'autres pays. Après la crise financière qui a secoué l'Emirat, les mois derniers, beaucoup s'interrogeaient sur l'avenir des capitaux sous forme de promesse d'investissement en Algérie et dans d'autres pays. Une fois l'orage passé, les choses semblent entrées dans l'ordre même si auparavant aucune intention de se retirer n'a été signifiée officiellement. Bien au contraire, l'intention d'investir est là. En témoigne la visite effectuée par une importante délégation émiratie conduite par le ministre du Développement économique de l'émirat d'Abou Dhabi la semaine dernière en Algérie, reçue même par le président de la République. La délégation est venue avec des projets dans ses bagages et qui toucheront divers domaines d'autant que les précédents investissements ont donné leurs fruits. Après la production de l'énergie, ce sont à présent les transports et les ports qui intéressent les investisseurs émiratis. Des discussions sont entamées avec les ministres des secteurs concernés. Un partenaire avec un capital expérience «Le gouvernement d'Abou Dhabi est disposé à mettre son expérience en matière de construction des ports et des zones industrielles au service des projets des travaux publics en Algérie», a indiqué le ministre émirati de l'Economie. Les projets à réaliser nécessitent effectivement un capital en savoir-faire, car il s'agit de construire des infrastructures qui demandent une grande technologie en plus de la mise en place d'un réseau moderne pour le transport terrestre. Les détails de ces projets sont révélés par le ministre des Travaux publics qui a indiqué que son ministère est à la recherche de partenaires pour la réalisation d'un ou de deux ports à 50 ou 70 km à l'est et à l'ouest de la capitale afin de désengorger le port d'Alger. De même pour la création de ports commerciaux à travers le pays et l'extension de ports existants qui sont également proposés au partenariat étranger en vue de bénéficier de leur maitrise du volet gestion. Les Emiriens sont déjà présents en Algérie dans ce domaine via l'entreprise DP World qui gère le terminal à conteneurs des ports d'Alger et de Djendjen à Jijel. La nouveauté depuis la visite des Emiriens est l'annonce faite par Amar Ghoul qui avait fait état de la conversion de 43 aéroports des lignes intérieures en aéroports internationaux ainsi que la modernisation de 12 aéroports internationaux. Des projets ouverts au partenariat et la présence des Emiriens était justement l'occasion de débattre de ces opportunités d'affaire. Les ressources en eau est un autre secteur qui retient l'attention de ces hommes d'affaires à leur tête la société Moubadala qui veut se lancer dans la réalisation de stations de dessalement d'eau de mer, le traitement des eaux usées et l'administration des réseaux d'eau. Ce qui les motive le plus c'est surtout la réussite du partenariat déjà contracté avec les sociétés Sonatrach et Sonelgaz dans le projet de réalisation dune station de production d'énergie d'une capacité 1200 Mégawatts à Hadjrat près de Tipaza dans lequel la société Moubadala a investit 1 milliard de dollars. Un projet qui renforce la confiance du partenaire émirati qui parle à présent d'une législation et d'un climat des affaires «propices en Algérie». Le désistement de l'émirati EIIC n'est pas fondé Engagé dans des discussions avec le ministère de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et du tourisme pour la réalisation de Dounia parc à la périphérie d'Alger et de l'hôtel Moretti, l'émirati EIIC n'a finalement pas plié bagages comme le laissait entendre certaines sources. Le département de Cherfi Rahmani a tenu à apporter les précisions nécessaires pour mettre un terme à la polémique née autour des ces projets. Ainsi, les projets d'investissement du groupe émirati EIIC sont, en réalité, «en cours de finalisation au niveau de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) qui seront présentés au Conseil national d'investissement (CNI), une fois les négociations achevées». Le parc Dounia de part le montant des investissements qui est de «5 milliards de dollars» est au centre de toute forme de spéculation. A «l'arrêt» puis reprise des négociations, il faut dire que ce projet n'en finit pas de parler de lui. Conçu pour être le poumon de la capitale avec toutes les commodités nécessaires, ce parc devra voir le jour dans cinq ans. S'étalant sur une superficie de 800 hectares , le parc Dounya est un «ensemble harmonieux» qui sera construit suivant des techniques très modernes avec une multitude d'aménagements comme la réalisation entre autres d'une «ceinture verte entourant l'ensemble du parc, des chemins boisés, des vergers, des coupe-vent, des abris naturels, des jardins botaniques, ainsi que des infrastructures sportives, des lacs artificiels et un terrain de golf». Le tout sur fond d'économie d'énergie où le recours au solaire et à l'éolien est pris en compte. Au-delà des ces projets, s'agit-il alors du retour progressif des Emiriens dont certains groupes d'investissement avaient défrayé la chronique ? En s'en souvient, le groupe Emaar avait annoncé la bagatelle de 25 milliards de dollars d'investissement étalés sur plusieurs années. Au total, cinq projets étaient présentés pour «transformer la ville d'Alger» comprenant un complexe touristique du nom du colonel-Abbès à Zéralda où seront implantées des résidences de vacances, un hôtel de 500 chambres, un terrain de golf ainsi que des centres commerciaux en plus de la restructuration et la modernisation de la gare ferroviaire Agha pouvant accueillir 80.000 passagers par jour. En plus de la transformation de la baie d'Alger, la réalisation d'un nouveau campus universitaire et l'implantation d'un pôle technologique à la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Autant de projets dont les maquettes ont été même présentées en 2007. Mais depuis, rien n'est fait et Emaar s'est rétracté à cause de la «crise financière». Mais cela n'a pas découragé les autres groupes émiratis à continuer à prospecter des opportunités d'investissement en Algérie qui demeure pour beaucoup d'entre eux un pays qui offre des avantages non négligeables. Il est vrai de dire en tout cas que l'année en cours s'annonce moins morose en termes d'intention d'investissement au regard du nombre de délégations d'hommes d'affaires entre Américains, Européens et Arabes qui ont fait le déplacement à Alger. Le plan d'investissement pour ce quinquennat qui se chiffre en dizaine de milliards de dollars semble avoir encouragé davantage les investisseurs étrangers à choisir l'Algérie. Mais en affaire, il ne faut jamais confondre intention et investissement réel. Il faut donc patienter pour voir si tout ce qui a été annoncé sera réalisé sur le terrain. Une fois l'orage passé, les choses semblent entrées dans l'ordre même si auparavant aucune intention de se retirer n'a été signifiée officiellement. Bien au contraire, l'intention d'investir est là. En témoigne la visite effectuée par une importante délégation émiratie conduite par le ministre du Développement économique de l'émirat d'Abou Dhabi la semaine dernière en Algérie, reçue même par le président de la République. La délégation est venue avec des projets dans ses bagages et qui toucheront divers domaines d'autant que les précédents investissements ont donné leurs fruits. Après la production de l'énergie, ce sont à présent les transports et les ports qui intéressent les investisseurs émiratis. Des discussions sont entamées avec les ministres des secteurs concernés. Un partenaire avec un capital expérience «Le gouvernement d'Abou Dhabi est disposé à mettre son expérience en matière de construction des ports et des zones industrielles au service des projets des travaux publics en Algérie», a indiqué le ministre émirati de l'Economie. Les projets à réaliser nécessitent effectivement un capital en savoir-faire, car il s'agit de construire des infrastructures qui demandent une grande technologie en plus de la mise en place d'un réseau moderne pour le transport terrestre. Les détails de ces projets sont révélés par le ministre des Travaux publics qui a indiqué que son ministère est à la recherche de partenaires pour la réalisation d'un ou de deux ports à 50 ou 70 km à l'est et à l'ouest de la capitale afin de désengorger le port d'Alger. De même pour la création de ports commerciaux à travers le pays et l'extension de ports existants qui sont également proposés au partenariat étranger en vue de bénéficier de leur maitrise du volet gestion. Les Emiriens sont déjà présents en Algérie dans ce domaine via l'entreprise DP World qui gère le terminal à conteneurs des ports d'Alger et de Djendjen à Jijel. La nouveauté depuis la visite des Emiriens est l'annonce faite par Amar Ghoul qui avait fait état de la conversion de 43 aéroports des lignes intérieures en aéroports internationaux ainsi que la modernisation de 12 aéroports internationaux. Des projets ouverts au partenariat et la présence des Emiriens était justement l'occasion de débattre de ces opportunités d'affaire. Les ressources en eau est un autre secteur qui retient l'attention de ces hommes d'affaires à leur tête la société Moubadala qui veut se lancer dans la réalisation de stations de dessalement d'eau de mer, le traitement des eaux usées et l'administration des réseaux d'eau. Ce qui les motive le plus c'est surtout la réussite du partenariat déjà contracté avec les sociétés Sonatrach et Sonelgaz dans le projet de réalisation dune station de production d'énergie d'une capacité 1200 Mégawatts à Hadjrat près de Tipaza dans lequel la société Moubadala a investit 1 milliard de dollars. Un projet qui renforce la confiance du partenaire émirati qui parle à présent d'une législation et d'un climat des affaires «propices en Algérie». Le désistement de l'émirati EIIC n'est pas fondé Engagé dans des discussions avec le ministère de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et du tourisme pour la réalisation de Dounia parc à la périphérie d'Alger et de l'hôtel Moretti, l'émirati EIIC n'a finalement pas plié bagages comme le laissait entendre certaines sources. Le département de Cherfi Rahmani a tenu à apporter les précisions nécessaires pour mettre un terme à la polémique née autour des ces projets. Ainsi, les projets d'investissement du groupe émirati EIIC sont, en réalité, «en cours de finalisation au niveau de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) qui seront présentés au Conseil national d'investissement (CNI), une fois les négociations achevées». Le parc Dounia de part le montant des investissements qui est de «5 milliards de dollars» est au centre de toute forme de spéculation. A «l'arrêt» puis reprise des négociations, il faut dire que ce projet n'en finit pas de parler de lui. Conçu pour être le poumon de la capitale avec toutes les commodités nécessaires, ce parc devra voir le jour dans cinq ans. S'étalant sur une superficie de 800 hectares , le parc Dounya est un «ensemble harmonieux» qui sera construit suivant des techniques très modernes avec une multitude d'aménagements comme la réalisation entre autres d'une «ceinture verte entourant l'ensemble du parc, des chemins boisés, des vergers, des coupe-vent, des abris naturels, des jardins botaniques, ainsi que des infrastructures sportives, des lacs artificiels et un terrain de golf». Le tout sur fond d'économie d'énergie où le recours au solaire et à l'éolien est pris en compte. Au-delà des ces projets, s'agit-il alors du retour progressif des Emiriens dont certains groupes d'investissement avaient défrayé la chronique ? En s'en souvient, le groupe Emaar avait annoncé la bagatelle de 25 milliards de dollars d'investissement étalés sur plusieurs années. Au total, cinq projets étaient présentés pour «transformer la ville d'Alger» comprenant un complexe touristique du nom du colonel-Abbès à Zéralda où seront implantées des résidences de vacances, un hôtel de 500 chambres, un terrain de golf ainsi que des centres commerciaux en plus de la restructuration et la modernisation de la gare ferroviaire Agha pouvant accueillir 80.000 passagers par jour. En plus de la transformation de la baie d'Alger, la réalisation d'un nouveau campus universitaire et l'implantation d'un pôle technologique à la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Autant de projets dont les maquettes ont été même présentées en 2007. Mais depuis, rien n'est fait et Emaar s'est rétracté à cause de la «crise financière». Mais cela n'a pas découragé les autres groupes émiratis à continuer à prospecter des opportunités d'investissement en Algérie qui demeure pour beaucoup d'entre eux un pays qui offre des avantages non négligeables. Il est vrai de dire en tout cas que l'année en cours s'annonce moins morose en termes d'intention d'investissement au regard du nombre de délégations d'hommes d'affaires entre Américains, Européens et Arabes qui ont fait le déplacement à Alger. Le plan d'investissement pour ce quinquennat qui se chiffre en dizaine de milliards de dollars semble avoir encouragé davantage les investisseurs étrangers à choisir l'Algérie. Mais en affaire, il ne faut jamais confondre intention et investissement réel. Il faut donc patienter pour voir si tout ce qui a été annoncé sera réalisé sur le terrain.