La direction de la Société nationale du transport ferroviaire (SNVI) a traduit en justice la Fédération nationale des cheminots, alors que la grève a été décrétée par les travailleurs sans son consentement. La direction de la Société nationale du transport ferroviaire (SNVI) a traduit en justice la Fédération nationale des cheminots, alors que la grève a été décrétée par les travailleurs sans son consentement. Au troisième jour de la grève des cheminots, les gares du pays ont été quasiment paralysées. Si les grévistes durcissent de plus en plus leur mouvement, des sanctions collatérales commencent à tomber. En effet, la direction de la Société nationale du transport ferroviaire (SNVI) a traduit devant la justice la Fédération nationale des cheminots, alors que la grève a été décrétée par les travailleurs eux-mêmes sans son consentement. Les grévistes, eux, ont été mis en demeure. Donc, pour résumer, les cheminots ont improvisé une grève illimitée depuis dimanche dernier, sans consulter leur Fédération affiliée à l'UGTA. Cette dernière, ayant échoué à «raisonner» les grévistes, se voit subir les foudres de la SNTF, qui elle, ne reconnaît pas la légalité de ce mouvement de débrayage. Conséquence : la SNTF, tout en récusant la revendication salariale des cheminots grévistes, traduit en justice leur Fédération. Cacophonie. Rappelons, dans ce sens, que la Fédération, sous la pression de la tutelle, a tenté de persuader les cheminots grévistes de surseoir à leur mouvement, mais les négociations ont échoué. Du côté des cheminots grévistes, on ne lâche pas de lest, «la grève continue». «Tant qu'une solution n'est pas engagée, le mouvement de débrayage ira en grandissant», a affirmé, hier, le porte-parole de la cellule de crise des travailleurs grévistes. Les travailleurs ignorent les mises en garde de la SNTF après trois jours de grève, «nous ne sommes pas concernés par les poursuites judiciaires», a expliqué Abdelhak Boumansour porte-parole de la cellule de crise. Ce dernier, pas du tout affecté par les pressions de la tutelle, a annoncé la poursuite du débrayage. C'est dire que le conflit pourrait encore perdurer, au vu du large fossé qui s'est creusé entre les trois parties directement concernées, cela sans tenir compte des voyageurs qui restent les premières victimes. Ainsi la direction de la SNTF este en justice la Fédération nationale des cheminots qui affiche son incapacité à faire entendre raison aux grévistes. Lors d'un point de presse, tenu hier, le secrétaire chargé de l'information au sein de la Fédération des cheminots a appelé à la «sagesse» les grévistes, tout en indiquant que les négociations se poursuivront concernant leurs revendications. Djamel Bechikhi a ainsi affirmé que des membres de la Fédération ont été entendus par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed, confirmant le dépôt de plainte par la direction de la SNTF. Information confirmée également par le directeur des ressources humaines de l'entreprise, Noureddine Dekhli, qui a expliqué, pour sa part, que «la décision de justice sera appliquée». Lâchant tout de même un peu de lest, il a appelé les grévistes à surseoir à leur mouvement avec la promesse de «négocier» une solution. Au troisième jour de la grève des cheminots, les gares du pays ont été quasiment paralysées. Si les grévistes durcissent de plus en plus leur mouvement, des sanctions collatérales commencent à tomber. En effet, la direction de la Société nationale du transport ferroviaire (SNVI) a traduit devant la justice la Fédération nationale des cheminots, alors que la grève a été décrétée par les travailleurs eux-mêmes sans son consentement. Les grévistes, eux, ont été mis en demeure. Donc, pour résumer, les cheminots ont improvisé une grève illimitée depuis dimanche dernier, sans consulter leur Fédération affiliée à l'UGTA. Cette dernière, ayant échoué à «raisonner» les grévistes, se voit subir les foudres de la SNTF, qui elle, ne reconnaît pas la légalité de ce mouvement de débrayage. Conséquence : la SNTF, tout en récusant la revendication salariale des cheminots grévistes, traduit en justice leur Fédération. Cacophonie. Rappelons, dans ce sens, que la Fédération, sous la pression de la tutelle, a tenté de persuader les cheminots grévistes de surseoir à leur mouvement, mais les négociations ont échoué. Du côté des cheminots grévistes, on ne lâche pas de lest, «la grève continue». «Tant qu'une solution n'est pas engagée, le mouvement de débrayage ira en grandissant», a affirmé, hier, le porte-parole de la cellule de crise des travailleurs grévistes. Les travailleurs ignorent les mises en garde de la SNTF après trois jours de grève, «nous ne sommes pas concernés par les poursuites judiciaires», a expliqué Abdelhak Boumansour porte-parole de la cellule de crise. Ce dernier, pas du tout affecté par les pressions de la tutelle, a annoncé la poursuite du débrayage. C'est dire que le conflit pourrait encore perdurer, au vu du large fossé qui s'est creusé entre les trois parties directement concernées, cela sans tenir compte des voyageurs qui restent les premières victimes. Ainsi la direction de la SNTF este en justice la Fédération nationale des cheminots qui affiche son incapacité à faire entendre raison aux grévistes. Lors d'un point de presse, tenu hier, le secrétaire chargé de l'information au sein de la Fédération des cheminots a appelé à la «sagesse» les grévistes, tout en indiquant que les négociations se poursuivront concernant leurs revendications. Djamel Bechikhi a ainsi affirmé que des membres de la Fédération ont été entendus par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed, confirmant le dépôt de plainte par la direction de la SNTF. Information confirmée également par le directeur des ressources humaines de l'entreprise, Noureddine Dekhli, qui a expliqué, pour sa part, que «la décision de justice sera appliquée». Lâchant tout de même un peu de lest, il a appelé les grévistes à surseoir à leur mouvement avec la promesse de «négocier» une solution.