Les producteurs de boissons sont, désormais, déterminés à ordonnancer le secteur afin d'éliminer le marché informel grouillant de produits alimentaires parfois cancérigènes et très nuisibles pour la santé publique et la population. Les producteurs de boissons sont, désormais, déterminés à ordonnancer le secteur afin d'éliminer le marché informel grouillant de produits alimentaires parfois cancérigènes et très nuisibles pour la santé publique et la population. Il n'est plus tolérable que les boissons soient exposées au soleil dans n'importe quel endroit commercial. « Il est temps de déterminer la responsabbilité des uns et des autres pour mettre fin à cette situation qui met en péril la santé des consommateurs» a declaré, jeudi, Ali Hamani, président de l'Association des producteurs algeriens de boissons (APAB), lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Hilton, à l'occasion de la tenue d'une assemblée générale ordinaire de l'APAB. Il s'agit, a-t-il expliqué, d'une question de responsabilité de stockage des boissons qui n'est pas reglementée clairement au jour d'aujourd'hui. Un groupe d'experts designés par l'APAB a travaillé sur cette situation. Les propositions seront soumises bientôt au ministère du Commerce en vue de prendre les decisions qui s'imposent. C'est une décision salutaire qui a été prise, lors de cette AG qui a également adpoté, à l'unanimité des 35 producteurs membres de l'APAB, un manuel de traçabilité des boissons qui vient d'être élaboré par la commission. Ce qui est une premiere en Algerie avec le lancement d'une campagne de sensibilisation des consommateurs prévue avant le Ramadhan. Les consommateurs doivent ainsi contribuer, dit-il, à la reussite de l'opération. Ils seront informés du contenu des boissons et des conditions de production, depuis la chaîne de transformation jusqu' à la distribution, sans laisser de zones d'ombre qui puissent remettre en cause la salubrité des lieux ou la santé des consommateurs. D'ailleurs, Hamani s'étonne que c'est toujours le ministère du Commerce qui est interpellé et non celui de la Santé qui est le vrai interlocuteur sur ces questions d'hygiène et de santé publique. Un autre dossier discuté sera aussi finalisé avant la fin de l'année. Il s'agit de la création de labels de qualité pour les boissons algériennes.. « Il s'agit de séparer le bon grain de l'ivraie quand on sait dans quelles conditions insalubres sont produites un grand nombre de boissons qui se vendent dans le marché le plus normalemenrt du monde » a-t-il ajouté. L'APAB créée en 2003 active dans ce sens pour alerter, dit-il, les aurorités concernées afin de mettre fin au marché informel et à la concurrence deloyale orchestrée par des importateurs véreux. Selon les statistiques du centre national du registre du commerce, il a été enregistré 1.674 producteurs de boissons en 2009 dont 68 sont des producteurs de boissons alcolisées. Or ces derniers, qui sont des professionnels, s'étonnent, dit-il, de ce chiffre qui ne reflète pas la realité du terrain legal et professionnel. Il est fort probable, poursuit-il, que ce chiffre ne soit pas encore actualisé. «En tout et pour tout, nous devons nous situer entre 300 à 400 producteurs professionnels de boissons» a-t-il souligné. L'APAB, qui n'a pas encore obtenu son agrément deposé dans le temps accapare pourtant plus de 85 % des parts du marché national. Il n'est plus tolérable que les boissons soient exposées au soleil dans n'importe quel endroit commercial. « Il est temps de déterminer la responsabbilité des uns et des autres pour mettre fin à cette situation qui met en péril la santé des consommateurs» a declaré, jeudi, Ali Hamani, président de l'Association des producteurs algeriens de boissons (APAB), lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Hilton, à l'occasion de la tenue d'une assemblée générale ordinaire de l'APAB. Il s'agit, a-t-il expliqué, d'une question de responsabilité de stockage des boissons qui n'est pas reglementée clairement au jour d'aujourd'hui. Un groupe d'experts designés par l'APAB a travaillé sur cette situation. Les propositions seront soumises bientôt au ministère du Commerce en vue de prendre les decisions qui s'imposent. C'est une décision salutaire qui a été prise, lors de cette AG qui a également adpoté, à l'unanimité des 35 producteurs membres de l'APAB, un manuel de traçabilité des boissons qui vient d'être élaboré par la commission. Ce qui est une premiere en Algerie avec le lancement d'une campagne de sensibilisation des consommateurs prévue avant le Ramadhan. Les consommateurs doivent ainsi contribuer, dit-il, à la reussite de l'opération. Ils seront informés du contenu des boissons et des conditions de production, depuis la chaîne de transformation jusqu' à la distribution, sans laisser de zones d'ombre qui puissent remettre en cause la salubrité des lieux ou la santé des consommateurs. D'ailleurs, Hamani s'étonne que c'est toujours le ministère du Commerce qui est interpellé et non celui de la Santé qui est le vrai interlocuteur sur ces questions d'hygiène et de santé publique. Un autre dossier discuté sera aussi finalisé avant la fin de l'année. Il s'agit de la création de labels de qualité pour les boissons algériennes.. « Il s'agit de séparer le bon grain de l'ivraie quand on sait dans quelles conditions insalubres sont produites un grand nombre de boissons qui se vendent dans le marché le plus normalemenrt du monde » a-t-il ajouté. L'APAB créée en 2003 active dans ce sens pour alerter, dit-il, les aurorités concernées afin de mettre fin au marché informel et à la concurrence deloyale orchestrée par des importateurs véreux. Selon les statistiques du centre national du registre du commerce, il a été enregistré 1.674 producteurs de boissons en 2009 dont 68 sont des producteurs de boissons alcolisées. Or ces derniers, qui sont des professionnels, s'étonnent, dit-il, de ce chiffre qui ne reflète pas la realité du terrain legal et professionnel. Il est fort probable, poursuit-il, que ce chiffre ne soit pas encore actualisé. «En tout et pour tout, nous devons nous situer entre 300 à 400 producteurs professionnels de boissons» a-t-il souligné. L'APAB, qui n'a pas encore obtenu son agrément deposé dans le temps accapare pourtant plus de 85 % des parts du marché national.