Le ministre des Transports sort de sa réserve et appelle les cheminots à reprendre le travail, après une semaine de débrayage. « Le travail devrait reprendre immédiatement et instruction a été donnée à la SNTF d'engager des discussions sérieuses avec le syndicat pour négocier la convention de branches qui permettra à la SNTF de travailler comme les autres secteurs », a déclaré Amar Tou, hier, en marge d'une inspection sur les chantiers du tramway d'Alger. Le problème « doit être traité de manière spécifique », a ajouté le ministre, tout en avançant les difficultés financières dans lesquelles se débat la Société nationale du transport ferroviaire dont « la masse salariale est supérieure au chiffre d'affaires », selon lui. Amar Tou a expliqué qu'une « solution transitoire » sera trouvée aux revendications des cheminots, à l'issue des négociations entre la direction de la SNTF et la Fédération nationale des cheminots. « Le dialogue constitue un instrument indispensable pour le règlement des problèmes des travailleurs », a-t-il soutenu, soulignant que la Centrale syndicale va prendre en charge les doléances des cheminots, particulièrement l'article 52 de la convention collective de branches. Le ministre des Transports a fait savoir par ailleurs que cette démarche a été entreprise depuis 48 heures, afin de permettre aux travailleurs de la SNTF de reprendre du service le plus normalement du monde comme les autres secteurs. L'appel de Amar Tou sera-t-il entendu par les cheminots grévistes ? Tout dépendra des résultats des négociations de la SNTF avec la fédération. Pour rappel, les cheminots sont formels : « Pas de reprise sans la satisfaction de la revendication salariale ». La sortie du ministre survient après l'échec des tentatives de conciliation entreprises par la Fédération des cheminots et la Centrale syndicale. Cela sonne comme un ultime appel à cesser la grève, avant la tombée des sanctions. M. C. Le ministre des Transports sort de sa réserve et appelle les cheminots à reprendre le travail, après une semaine de débrayage. « Le travail devrait reprendre immédiatement et instruction a été donnée à la SNTF d'engager des discussions sérieuses avec le syndicat pour négocier la convention de branches qui permettra à la SNTF de travailler comme les autres secteurs », a déclaré Amar Tou, hier, en marge d'une inspection sur les chantiers du tramway d'Alger. Le problème « doit être traité de manière spécifique », a ajouté le ministre, tout en avançant les difficultés financières dans lesquelles se débat la Société nationale du transport ferroviaire dont « la masse salariale est supérieure au chiffre d'affaires », selon lui. Amar Tou a expliqué qu'une « solution transitoire » sera trouvée aux revendications des cheminots, à l'issue des négociations entre la direction de la SNTF et la Fédération nationale des cheminots. « Le dialogue constitue un instrument indispensable pour le règlement des problèmes des travailleurs », a-t-il soutenu, soulignant que la Centrale syndicale va prendre en charge les doléances des cheminots, particulièrement l'article 52 de la convention collective de branches. Le ministre des Transports a fait savoir par ailleurs que cette démarche a été entreprise depuis 48 heures, afin de permettre aux travailleurs de la SNTF de reprendre du service le plus normalement du monde comme les autres secteurs. L'appel de Amar Tou sera-t-il entendu par les cheminots grévistes ? Tout dépendra des résultats des négociations de la SNTF avec la fédération. Pour rappel, les cheminots sont formels : « Pas de reprise sans la satisfaction de la revendication salariale ». La sortie du ministre survient après l'échec des tentatives de conciliation entreprises par la Fédération des cheminots et la Centrale syndicale. Cela sonne comme un ultime appel à cesser la grève, avant la tombée des sanctions. M. C.