Le chargé de communication du Cnapest, Messaoud Boudiba, a dénoncé la décision de fermer la maison des syndicats autonomes de la wilaya d'Alger sur ordre du ministre de l'Intérieur. Une décision qu'il a qualifiée d'injuste d'autant plus que l'autorisation a été bel et bien obtenue. Le chargé de communication du Cnapest, Messaoud Boudiba, a dénoncé la décision de fermer la maison des syndicats autonomes de la wilaya d'Alger sur ordre du ministre de l'Intérieur. Une décision qu'il a qualifiée d'injuste d'autant plus que l'autorisation a été bel et bien obtenue. L'intersyndicale de l'éducation, regroupant quatre syndicats du secteur, a dénoncé, hier, la fermeture « inexplicable » de la maison des syndicats autonomes. Le ministère de l'Intérieur a, en effet, ordonné la fermeture du siège syndical sis à Alger, la veille de la tenue du Forum syndical magrébin (FSM) prévu dans ledit lieu, sous prétexte d'absence d'autorisation pour cette manifestation. Organisé cette année à Alger par l'Intersyndicale de l'éducation, le FSM a été transféré, à la dernière minute, au siége du FFS, où il a finalement eu lieu les 14 et 15 mai derniers, et ce, en présence de nombre syndicats venus du Maroc, de Tunisie, de Mauritanie ainsi que des invités de nationalités européennes. Joint hier par notre rédaction, le chargé de communication du Cnapest, Messaoud Boudiba, a dénoncé la décision de la wilaya d'Alger sur ordre du ministre de l'Intérieur. Une décision qu'il a qualifiée d'injuste d'autant plus que l'autorisation a été bel et bien obtenue. « Nous avons frôlé l'irréparable. Heureusement que le FFS nous a ouvert grandes ses portes pour la tenue du Forum magrébin. On ne pouvait surtout pas décaler l'événement puisque la totalité des participants étaient déjà présente. Cela dit, nous dénonçons énergiquement la décision des pouvoirs publics », a-t-il indiqué. En effet, selon le communiqué du Cnapest, rendu public hier, le plus irrecevable c'est qu'au moment où les autorités ferment la maison des syndicats autonomes, elles organisent, pour ce syndicat, un forum africain sous le thème de dialogue social et de l'expérience réussie de l'Algérie alors que ce syndicat n'a pas pu calmer le front social. « Si la volonté de notre Etat est d'abolir le syndicalisme autonome en Algérie, il n'a qu'à le mentionner dans la Constitution. Mais de mentionner le libre exercice du droit syndical dans la Constitution, au moment où on œuvre pour briser toute action syndicale autonome, cela est illogique », lit-on sur le même communiqué. « Avec cet agissement inadmissible qui s'ajoute aux exactions commises à l'égard du libre exercice du droit syndical , le CNAPEST dénonce avec force ces actions et revendique le respect des syndicats autonomes qui ont démontré qu'ils sont les vrais représentants des travailleurs algériens », a ajouté le représentant du Cnapest. Il est à noter enfin que l'intersyndicale de l'éducation regroupe notamment le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap) et le Conseil des lycées d'Algérie (Cla). L'intersyndicale de l'éducation, regroupant quatre syndicats du secteur, a dénoncé, hier, la fermeture « inexplicable » de la maison des syndicats autonomes. Le ministère de l'Intérieur a, en effet, ordonné la fermeture du siège syndical sis à Alger, la veille de la tenue du Forum syndical magrébin (FSM) prévu dans ledit lieu, sous prétexte d'absence d'autorisation pour cette manifestation. Organisé cette année à Alger par l'Intersyndicale de l'éducation, le FSM a été transféré, à la dernière minute, au siége du FFS, où il a finalement eu lieu les 14 et 15 mai derniers, et ce, en présence de nombre syndicats venus du Maroc, de Tunisie, de Mauritanie ainsi que des invités de nationalités européennes. Joint hier par notre rédaction, le chargé de communication du Cnapest, Messaoud Boudiba, a dénoncé la décision de la wilaya d'Alger sur ordre du ministre de l'Intérieur. Une décision qu'il a qualifiée d'injuste d'autant plus que l'autorisation a été bel et bien obtenue. « Nous avons frôlé l'irréparable. Heureusement que le FFS nous a ouvert grandes ses portes pour la tenue du Forum magrébin. On ne pouvait surtout pas décaler l'événement puisque la totalité des participants étaient déjà présente. Cela dit, nous dénonçons énergiquement la décision des pouvoirs publics », a-t-il indiqué. En effet, selon le communiqué du Cnapest, rendu public hier, le plus irrecevable c'est qu'au moment où les autorités ferment la maison des syndicats autonomes, elles organisent, pour ce syndicat, un forum africain sous le thème de dialogue social et de l'expérience réussie de l'Algérie alors que ce syndicat n'a pas pu calmer le front social. « Si la volonté de notre Etat est d'abolir le syndicalisme autonome en Algérie, il n'a qu'à le mentionner dans la Constitution. Mais de mentionner le libre exercice du droit syndical dans la Constitution, au moment où on œuvre pour briser toute action syndicale autonome, cela est illogique », lit-on sur le même communiqué. « Avec cet agissement inadmissible qui s'ajoute aux exactions commises à l'égard du libre exercice du droit syndical , le CNAPEST dénonce avec force ces actions et revendique le respect des syndicats autonomes qui ont démontré qu'ils sont les vrais représentants des travailleurs algériens », a ajouté le représentant du Cnapest. Il est à noter enfin que l'intersyndicale de l'éducation regroupe notamment le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap) et le Conseil des lycées d'Algérie (Cla).