Dotée de 12 milliards d'euros dont les deux-tiers pour les pays du sud, au cours de la période 2007-2013, la politique européenne de voisinage vise, notamment, à aider les programmes indicatifs nationaux (PIN). Selon le site ‘'Econostrum'' l'année 2010 est considérée comme une année charnière dans cette stratégie européenne de soutien financier aux pays méditerranéens dans la mesure où «elle va marquer l'achèvement de la première tranche de l'instrument européen de voisinage et de partenariat». Parmi les 16 pays concernés par ce dispositif, l'Algérie se voit octroyer 57,33 millions d'euros pour poursuivre l'objectif assigné aux pays bénéficiaires, à savoir le renforcement de la stabilité, la prospérité et la sécurité commune. Le site Internet d'Econostrum précise que «Les montants qui seront octroyés aux différents pays pour la période 2011-2013 sont désormais tous définis avec la publication de l'ensemble des programmes indicatifs nationaux rédigés par la Commission européenne, en concertation avec les gouvernements des pays partenaires, les Etats membres de l'Union européenne, d'autres bailleurs de fonds internationaux et des organisations de la société civile». Les programmes indicatifs nationaux de l'Algérie, selon le site, affichent un montant de 172 millions d'euros pour les trois prochaines années avec des montants annuels de 57,33 millions d'euros, soit une évolution annuelle entre les périodes 2007-2010 et 2010-2013 de 4,2 %. Notre source ajoute que «Pour les trois années à venir, les PIN des huit pays méditerranéens partenaires représentent un montant total de 1,949 milliard d'euros, en progression partout. La palme de la hausse revient toutefois à la Syrie dont le montant annuel qui sera investi entre 2011 et 2013 progresse de 32,3% par rapport aux sommes dépensées annuellement entre 2007 et 2010. Le Maroc (+18,3%) et la Jordanie (+12,2%) enregistrent également des hausses importantes». Concernant la Tunisie, les quatre domaines prioritaires de l'enveloppe financière qui lui est octroyée, sont inhérents à l'emploi (48 à 64 millions d'euros), le programme d'appui à l'intégration de l'économie tunisienne dans l'économie européenne (84 à 90 millions d'euros), le programme d'appui aux entreprises (76 à 84 millions) et, enfin, la justice (15 à 20 millions d'euros). Pour ce qui est des négociations pour la prochaine étape allant de 2014 à 2020, elles sont programmées durant le premier semestre de l'année 2010. Il est surtout question de constituer des macro régions, mais la complexité de ce projet alimente la polémique et les divergences. A. A. Dotée de 12 milliards d'euros dont les deux-tiers pour les pays du sud, au cours de la période 2007-2013, la politique européenne de voisinage vise, notamment, à aider les programmes indicatifs nationaux (PIN). Selon le site ‘'Econostrum'' l'année 2010 est considérée comme une année charnière dans cette stratégie européenne de soutien financier aux pays méditerranéens dans la mesure où «elle va marquer l'achèvement de la première tranche de l'instrument européen de voisinage et de partenariat». Parmi les 16 pays concernés par ce dispositif, l'Algérie se voit octroyer 57,33 millions d'euros pour poursuivre l'objectif assigné aux pays bénéficiaires, à savoir le renforcement de la stabilité, la prospérité et la sécurité commune. Le site Internet d'Econostrum précise que «Les montants qui seront octroyés aux différents pays pour la période 2011-2013 sont désormais tous définis avec la publication de l'ensemble des programmes indicatifs nationaux rédigés par la Commission européenne, en concertation avec les gouvernements des pays partenaires, les Etats membres de l'Union européenne, d'autres bailleurs de fonds internationaux et des organisations de la société civile». Les programmes indicatifs nationaux de l'Algérie, selon le site, affichent un montant de 172 millions d'euros pour les trois prochaines années avec des montants annuels de 57,33 millions d'euros, soit une évolution annuelle entre les périodes 2007-2010 et 2010-2013 de 4,2 %. Notre source ajoute que «Pour les trois années à venir, les PIN des huit pays méditerranéens partenaires représentent un montant total de 1,949 milliard d'euros, en progression partout. La palme de la hausse revient toutefois à la Syrie dont le montant annuel qui sera investi entre 2011 et 2013 progresse de 32,3% par rapport aux sommes dépensées annuellement entre 2007 et 2010. Le Maroc (+18,3%) et la Jordanie (+12,2%) enregistrent également des hausses importantes». Concernant la Tunisie, les quatre domaines prioritaires de l'enveloppe financière qui lui est octroyée, sont inhérents à l'emploi (48 à 64 millions d'euros), le programme d'appui à l'intégration de l'économie tunisienne dans l'économie européenne (84 à 90 millions d'euros), le programme d'appui aux entreprises (76 à 84 millions) et, enfin, la justice (15 à 20 millions d'euros). Pour ce qui est des négociations pour la prochaine étape allant de 2014 à 2020, elles sont programmées durant le premier semestre de l'année 2010. Il est surtout question de constituer des macro régions, mais la complexité de ce projet alimente la polémique et les divergences. A. A.