Les analystes financiers et boursiers soulignent que les facteurs à l'origine du dysfonctionnement financier et boursier de nombreux pays méditerranéens et maghrébins se situent au niveau du manque de compétences des établissements financiers et bancaires, de la faiblesse de leurs produits financiers et de l'insuffisance de la transparence des marchés boursiers. Les analystes financiers et boursiers soulignent que les facteurs à l'origine du dysfonctionnement financier et boursier de nombreux pays méditerranéens et maghrébins se situent au niveau du manque de compétences des établissements financiers et bancaires, de la faiblesse de leurs produits financiers et de l'insuffisance de la transparence des marchés boursiers. La clé du développement économique des pays méditerranéens réside dans la modernisation de leurs systèmes financiers, selon des experts qui recommandent également l'injection d'importants fonds pour la réalisation d'infrastructures et la redynamisation des appareils de production. En effet, ils estiment que la création de richesses et de milliers d'emploi demeurent tributaires de l'évolution des marchés boursiers des pays de la Mena (Middle East and North Africa) région géographique et économique dont fait partie l'Algérie. Les analystes financiers et boursiers soulignent que les facteurs à l'origine du dysfonctionnement financier et boursier de nombreux pays méditerranéens et maghrébins se situent, notamment, au niveau du manque de compétences des établissements financiers et bancaires, de la faiblesse de leurs produits financiers et de l'insuffisance de la transparence des marchés boursiers. Selon le site Internet Econostrum, les investissements directs étrangers (IDE) et nationaux ne sont pas en mesure de financer de grands projets de développement dans certains pays du Maghreb, arguant que «le retard des systèmes financiers limite encore l'arrivée des investissements». Cependant, d'autres blocages atténuent le flux des IDE, tels que les lourdeurs administratives et le climat d'affaires présentant moins d'opportunités d'investissement. Pour Simon Neaime, économiste à l'Institut d'économies financières de l'université américaine de Beyrouth, le retard dans la modernisation des systèmes financiers (banques et marchés boursiers) joue un rôle fondamental. «En raison de ce retard, l'argent qui arrive n'est pas dirigé vers des investissements productifs» a-t-il affirmé. Celui-ci recommande, toutefois, «la poursuite de l'aide actuelle destinée à encourager ces pays à se développer moyennant des efforts tangibles concernant les réformes économiques et financières». En dressant un état des lieux détaillés des systèmes financiers de sept pays méditerranéens, à savoir l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, la Turquie, le Liban et l'Egypte, et leurs liens avec le développement économique, il relève que «des efforts de modernisation importants ont été engagés , avec une forte accélération ces dernières années. Néanmoins, il reste des points majeurs de blocage qui limitent les investissements». Une Bourse balbutiante et un système bancaire non inséré dans le circuit international ralentissent, en effet, l'évolution des bourses des pays méditerranéens du Sud. La BEI au secours des Bourses d'Alger, de Tunis et de Casablanca Parmi ces blocages, Neaime cite, par ailleurs, «la prédominance du système bancaire pour l'ensemble des mouvements de capitaux, sachant qu'il n'est pas encore doté de compétences nécessaires pour l'évaluation des projets d'investissement». Aussi, la faiblesse et l'état embryonnaire des marchés boursiers freinent toute évolution économique. En Algérie, ce marché reste dominé, ces dernières années, par les grandes entreprises publiques (Sonatrach, Sonelgaz, Air Algérie, Algérie Télécom…). Seuls quelques emprunteurs privés y participent à l'image du groupe Cevital ou de Dahli SPA. S'agissant des pays voisins cet économiste indique que «les Bourses créées à Casablanca ou à Tunis n'ont qu'une cinquantaine de société cotées dont la majorité à capitaux publics. C'est encore très insuffisant » estimant que «la libéralisation totale des capitaux ou encore l'ouverture des taux de change sont aujourd'hui indispensables». La commission européenne a investi 9 milliards d'euros entre 1995 et 2006 pour soutenir la modernisation et les réformes économiques des pays méditerranéens, mais ce montant n'a pas suffi à combler les différences entre les rives sud et nord de la Méditerranée. Les experts prévoient que «le constat risque fort d'être le même dans les prochaines années, malgré les 3,2 milliards d'euros prévus sur la période 2007-2013 dans le cadre de la politique de voisinage de l'Union européenne. Ou encore l'augmentation des interventions de la Banque européenne d'investissement (BEI), qui passent de 6 milliards d'euros entre 2002 et 2006 à 10,7 milliards d'euros entre 2007 et 2013». La clé du développement économique des pays méditerranéens réside dans la modernisation de leurs systèmes financiers, selon des experts qui recommandent également l'injection d'importants fonds pour la réalisation d'infrastructures et la redynamisation des appareils de production. En effet, ils estiment que la création de richesses et de milliers d'emploi demeurent tributaires de l'évolution des marchés boursiers des pays de la Mena (Middle East and North Africa) région géographique et économique dont fait partie l'Algérie. Les analystes financiers et boursiers soulignent que les facteurs à l'origine du dysfonctionnement financier et boursier de nombreux pays méditerranéens et maghrébins se situent, notamment, au niveau du manque de compétences des établissements financiers et bancaires, de la faiblesse de leurs produits financiers et de l'insuffisance de la transparence des marchés boursiers. Selon le site Internet Econostrum, les investissements directs étrangers (IDE) et nationaux ne sont pas en mesure de financer de grands projets de développement dans certains pays du Maghreb, arguant que «le retard des systèmes financiers limite encore l'arrivée des investissements». Cependant, d'autres blocages atténuent le flux des IDE, tels que les lourdeurs administratives et le climat d'affaires présentant moins d'opportunités d'investissement. Pour Simon Neaime, économiste à l'Institut d'économies financières de l'université américaine de Beyrouth, le retard dans la modernisation des systèmes financiers (banques et marchés boursiers) joue un rôle fondamental. «En raison de ce retard, l'argent qui arrive n'est pas dirigé vers des investissements productifs» a-t-il affirmé. Celui-ci recommande, toutefois, «la poursuite de l'aide actuelle destinée à encourager ces pays à se développer moyennant des efforts tangibles concernant les réformes économiques et financières». En dressant un état des lieux détaillés des systèmes financiers de sept pays méditerranéens, à savoir l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, la Turquie, le Liban et l'Egypte, et leurs liens avec le développement économique, il relève que «des efforts de modernisation importants ont été engagés , avec une forte accélération ces dernières années. Néanmoins, il reste des points majeurs de blocage qui limitent les investissements». Une Bourse balbutiante et un système bancaire non inséré dans le circuit international ralentissent, en effet, l'évolution des bourses des pays méditerranéens du Sud. La BEI au secours des Bourses d'Alger, de Tunis et de Casablanca Parmi ces blocages, Neaime cite, par ailleurs, «la prédominance du système bancaire pour l'ensemble des mouvements de capitaux, sachant qu'il n'est pas encore doté de compétences nécessaires pour l'évaluation des projets d'investissement». Aussi, la faiblesse et l'état embryonnaire des marchés boursiers freinent toute évolution économique. En Algérie, ce marché reste dominé, ces dernières années, par les grandes entreprises publiques (Sonatrach, Sonelgaz, Air Algérie, Algérie Télécom…). Seuls quelques emprunteurs privés y participent à l'image du groupe Cevital ou de Dahli SPA. S'agissant des pays voisins cet économiste indique que «les Bourses créées à Casablanca ou à Tunis n'ont qu'une cinquantaine de société cotées dont la majorité à capitaux publics. C'est encore très insuffisant » estimant que «la libéralisation totale des capitaux ou encore l'ouverture des taux de change sont aujourd'hui indispensables». La commission européenne a investi 9 milliards d'euros entre 1995 et 2006 pour soutenir la modernisation et les réformes économiques des pays méditerranéens, mais ce montant n'a pas suffi à combler les différences entre les rives sud et nord de la Méditerranée. Les experts prévoient que «le constat risque fort d'être le même dans les prochaines années, malgré les 3,2 milliards d'euros prévus sur la période 2007-2013 dans le cadre de la politique de voisinage de l'Union européenne. Ou encore l'augmentation des interventions de la Banque européenne d'investissement (BEI), qui passent de 6 milliards d'euros entre 2002 et 2006 à 10,7 milliards d'euros entre 2007 et 2013».