Le P-DG de la Société de sécurité des réseaux informatiques (SSRI) a soutenu que la prise en charge de la problématique de la cyber-sécurité devra être exclusivement le rôle du gouvernement. «Il faut organiser tous les secteurs de manière à coordonner les efforts, pour ne pas que chacun fasse cavalier seul», a souligné Abdelaziz Derdouri, hier, au Centre des études stratégiques du quotidien «Ech-Chaâb» à Alger. Et de préconiser un organisme de coordination qui sera géré par des experts en matière de cyber-sécurité, en écartant toute approche individuelle, comme cela se fait dans le monde entier, à l'instar de la France où la question est directement reliée au Premier ministère. L'Algérie est-elle capable de faire face aux différentes attaques et intrusions à travers Internet ? «C'est juste une affaire de volonté», selon le P-DG de la SSRI, qui estime que «nous n'avons aucun complexe à nous reprocher, car nos informaticiens réussissent largement à l'étranger, de surcroît dans les grands pays comme les Etats-Unis, la France ou le Canada». Reconnaissant tout de même que «l'information n'est pas accessible, d'où la difficulté de faire un constat», Abdelaziz Derdouri a préconisé le développement de l'aspect préventif et de sécurité dans le traitement de la question, à travers des logiciels aussi performants que ceux utilisés par les «hackers» et autres réseaux d'où proviennent les attaques et les intrusions. Il existe, selon le conférencier, 5 grands objectifs afin d'assurer la cyber-sécurité à travers le réseau Internet national. Il s'agit d'assurer l'intégrité, la confidentialité, la responsabilité, la non répudiation et l'authentification des réseaux pour se prémunir des attaques cybernétiques. Sinon, le constat dans le monde est alarmant, d'après les chiffres communiqués par Abdelaziz Derdouri. En 2008, les pertes mondiales induites par la cybercriminalité ont atteint 1.000 milliards de dollars, ce qui représente un trafic plus lucratif que celui de la drogue. Les intrusions gouvernementales se sont multipliées fois 3 en l'espace d'une année seulement, passant de 5.500 cas en 2007 à 16.800 cas en 2008, dont la dernière en date remonte au 20 mars 2010, où 20 des 60 réseaux officiels du Bangladesh ont été attaqués. Les pays les plus dangereux en matière de cybercriminalité sont la France, Israël et l'Iran, en plus des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie. Cependant, «la guerre cybernétique» est devenue tellement importante, que les grands Etats l'utilisent comme une «arme de dissuasion», a indiqué le P-DG de la SSRI, pour dire que la situation ira empirant dans les années à venir. Le P-DG de la Société de sécurité des réseaux informatiques (SSRI) a soutenu que la prise en charge de la problématique de la cyber-sécurité devra être exclusivement le rôle du gouvernement. «Il faut organiser tous les secteurs de manière à coordonner les efforts, pour ne pas que chacun fasse cavalier seul», a souligné Abdelaziz Derdouri, hier, au Centre des études stratégiques du quotidien «Ech-Chaâb» à Alger. Et de préconiser un organisme de coordination qui sera géré par des experts en matière de cyber-sécurité, en écartant toute approche individuelle, comme cela se fait dans le monde entier, à l'instar de la France où la question est directement reliée au Premier ministère. L'Algérie est-elle capable de faire face aux différentes attaques et intrusions à travers Internet ? «C'est juste une affaire de volonté», selon le P-DG de la SSRI, qui estime que «nous n'avons aucun complexe à nous reprocher, car nos informaticiens réussissent largement à l'étranger, de surcroît dans les grands pays comme les Etats-Unis, la France ou le Canada». Reconnaissant tout de même que «l'information n'est pas accessible, d'où la difficulté de faire un constat», Abdelaziz Derdouri a préconisé le développement de l'aspect préventif et de sécurité dans le traitement de la question, à travers des logiciels aussi performants que ceux utilisés par les «hackers» et autres réseaux d'où proviennent les attaques et les intrusions. Il existe, selon le conférencier, 5 grands objectifs afin d'assurer la cyber-sécurité à travers le réseau Internet national. Il s'agit d'assurer l'intégrité, la confidentialité, la responsabilité, la non répudiation et l'authentification des réseaux pour se prémunir des attaques cybernétiques. Sinon, le constat dans le monde est alarmant, d'après les chiffres communiqués par Abdelaziz Derdouri. En 2008, les pertes mondiales induites par la cybercriminalité ont atteint 1.000 milliards de dollars, ce qui représente un trafic plus lucratif que celui de la drogue. Les intrusions gouvernementales se sont multipliées fois 3 en l'espace d'une année seulement, passant de 5.500 cas en 2007 à 16.800 cas en 2008, dont la dernière en date remonte au 20 mars 2010, où 20 des 60 réseaux officiels du Bangladesh ont été attaqués. Les pays les plus dangereux en matière de cybercriminalité sont la France, Israël et l'Iran, en plus des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie. Cependant, «la guerre cybernétique» est devenue tellement importante, que les grands Etats l'utilisent comme une «arme de dissuasion», a indiqué le P-DG de la SSRI, pour dire que la situation ira empirant dans les années à venir.