Les relations tumultueuses entre Alger et Paris avaient laissé croire que l'Algérie bouderait cette rencontre, mais chacun reconnait aujourd'hui que les affaires ont fini par l'emporter sur la politique. Le succès éventuel de Sarkozy à retrouver l'Afrique aurait été compromis dès le départ si l'Algérie, un pays qui annonce 286 de milliards de dollars pour son développement, était absente. Sarkozy a réorienté cette manifestation vers l'économique, une façon sans doute de rompre avec la manière chiraquienne, et surtout d'essayer de reprendre la main sur un continent déjà conquis par la Chine, le Brésil et l'Inde. Ce paramètre a été à l'origine de l'option économique exprimée par une forte présence du secteur privé. Le communiqué officiel du gouvernement français le confirme en indiquant que « le Sommet Afrique-France connaîtra, à Nice, une évolution importante : le Sommet s'ouvrira aux forces vives françaises et africaines. La spécificité des relations entre la France et l'Afrique tient en effet à ce qu'elles ne se limitent pas aux relations d'Etat à Etat, mais s'étendent également aux mondes économique, culturel et associatif. ... Cette ouverture au monde économique et social sera une première dans l'histoire des Sommets Afrique–France ». Les représentants de quelque 80 entreprises françaises et 150 entreprises africaines mais aussi des syndicats ont été invités au Sommet de Nice pour échanger autour des besoins de l'Afrique et des opportunités d'investissement et commerciaux qu'elle présente. Paradoxalement, le continent est moins touché par la crise mondiale que les pays riches. Ces derniers devraient d'ailleurs réduire leur aide au développement en 2010. Aux côtés des 52 Etats africains invités à participer, on comptera aussi les représentants de l'Union européenne, de l'Organisation Internationale de la francophonie, de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, de la commission de l'Union africaine et de la Banque mondiale. Sarkozy tiendra trois réunions à huis clos avec l'ensemble des Chefs d'Etat et de gouvernement sur les enjeux politiques majeurs du XXIe siècle : la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale ; renforcer ensemble la paix et la sécurité (aujourd'hui dans l' après-midi) ; le climat et le développement (demain 1er juin matin). Par ailleurs, les ministres de l'Economie français et africains, ainsi que les représentants des entreprises et des syndicats travailleront, aujourd'hui dans après-midi, sur cinq sujets économiques : l'environnement des affaires ; le financement des entreprises en Afrique ; la formation professionnelle ; la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ; les sources d'énergie de demain. La FIDH et la Ligue française des droits de l'Homme (LDH), appellent les représentants des Etats présents à ce Sommet à s'engager en faveur du droit des victimes des crimes les plus graves affirmant que «le Sommet abordera notamment le thème de la paix et de la sécurité en Afrique mais traité uniquement sous les angles de la lutte contre le terrorisme et du renforcement du système africain de défense collective. Nos organisations considèrent que la lutte contre l'impunité des crimes les plus graves devrait être placée au centre de ce débat. Le droit à la justice des victimes des crimes les plus graves est souvent oublié des processus de résolution des conflits voire entravé, nourrissant ainsi rancœurs et esprit de revanche, propres à la déstabilisation et à l'insécurité. Les exemples d'impunité au motif de promouvoir la paix ou la sécurité sans pourtant en atteindre les objectifs sont nombreux ». Les organisations des sans-papiers seront aussi de la partie en manifestant contre les expulsions et le refus de leur régularisation. Les relations tumultueuses entre Alger et Paris avaient laissé croire que l'Algérie bouderait cette rencontre, mais chacun reconnait aujourd'hui que les affaires ont fini par l'emporter sur la politique. Le succès éventuel de Sarkozy à retrouver l'Afrique aurait été compromis dès le départ si l'Algérie, un pays qui annonce 286 de milliards de dollars pour son développement, était absente. Sarkozy a réorienté cette manifestation vers l'économique, une façon sans doute de rompre avec la manière chiraquienne, et surtout d'essayer de reprendre la main sur un continent déjà conquis par la Chine, le Brésil et l'Inde. Ce paramètre a été à l'origine de l'option économique exprimée par une forte présence du secteur privé. Le communiqué officiel du gouvernement français le confirme en indiquant que « le Sommet Afrique-France connaîtra, à Nice, une évolution importante : le Sommet s'ouvrira aux forces vives françaises et africaines. La spécificité des relations entre la France et l'Afrique tient en effet à ce qu'elles ne se limitent pas aux relations d'Etat à Etat, mais s'étendent également aux mondes économique, culturel et associatif. ... Cette ouverture au monde économique et social sera une première dans l'histoire des Sommets Afrique–France ». Les représentants de quelque 80 entreprises françaises et 150 entreprises africaines mais aussi des syndicats ont été invités au Sommet de Nice pour échanger autour des besoins de l'Afrique et des opportunités d'investissement et commerciaux qu'elle présente. Paradoxalement, le continent est moins touché par la crise mondiale que les pays riches. Ces derniers devraient d'ailleurs réduire leur aide au développement en 2010. Aux côtés des 52 Etats africains invités à participer, on comptera aussi les représentants de l'Union européenne, de l'Organisation Internationale de la francophonie, de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, de la commission de l'Union africaine et de la Banque mondiale. Sarkozy tiendra trois réunions à huis clos avec l'ensemble des Chefs d'Etat et de gouvernement sur les enjeux politiques majeurs du XXIe siècle : la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale ; renforcer ensemble la paix et la sécurité (aujourd'hui dans l' après-midi) ; le climat et le développement (demain 1er juin matin). Par ailleurs, les ministres de l'Economie français et africains, ainsi que les représentants des entreprises et des syndicats travailleront, aujourd'hui dans après-midi, sur cinq sujets économiques : l'environnement des affaires ; le financement des entreprises en Afrique ; la formation professionnelle ; la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ; les sources d'énergie de demain. La FIDH et la Ligue française des droits de l'Homme (LDH), appellent les représentants des Etats présents à ce Sommet à s'engager en faveur du droit des victimes des crimes les plus graves affirmant que «le Sommet abordera notamment le thème de la paix et de la sécurité en Afrique mais traité uniquement sous les angles de la lutte contre le terrorisme et du renforcement du système africain de défense collective. Nos organisations considèrent que la lutte contre l'impunité des crimes les plus graves devrait être placée au centre de ce débat. Le droit à la justice des victimes des crimes les plus graves est souvent oublié des processus de résolution des conflits voire entravé, nourrissant ainsi rancœurs et esprit de revanche, propres à la déstabilisation et à l'insécurité. Les exemples d'impunité au motif de promouvoir la paix ou la sécurité sans pourtant en atteindre les objectifs sont nombreux ». Les organisations des sans-papiers seront aussi de la partie en manifestant contre les expulsions et le refus de leur régularisation.