Le Premier ministre réunira aujourd'hui le gouvernement. Ce sera la première réunion après le remaniement gouvernemental intervenu le 28 mai passé. Au- delà de l'ordre du jour, qui sera dominé notamment par l'examen du projet de loi portant amendement du code des marchés publics, annoncé déjà par des membres du gouvernement et fort attendu par ailleurs, cette réunion revêt, incontestablement, relèvent nombre d'observateurs, un cachet fort particulier. Le Premier ministre réunira aujourd'hui le gouvernement. Ce sera la première réunion après le remaniement gouvernemental intervenu le 28 mai passé. Au- delà de l'ordre du jour, qui sera dominé notamment par l'examen du projet de loi portant amendement du code des marchés publics, annoncé déjà par des membres du gouvernement et fort attendu par ailleurs, cette réunion revêt, incontestablement, relèvent nombre d'observateurs, un cachet fort particulier. Elle intervient au lendemain d'un remaniement gouvernemental qui a, d'une part, vu l'arrivée dans l'équipe que coordonne Ahmed Ouyahia de nouvelles têtes et, de l'autre, la permutation dans les postes entre quelques ministres alors que d'autres membres du gouvernement se sont vu confier de nouveaux départements. Nouredine Yazid Zerhouni sera certainement présent, mais pas dans l'habit de ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, un poste qu'il a occupé pendant une dizaine d'années et qui a été confié à la faveur de ce lifting ministériel à Daho Ould Kablia. En effet, Zerhouni assistera à cette réunion en tant que vice-premier ministre, le nouveau poste que lui a confié le président de la République. Nombre d'analystes s'interrogent sur les missions de Nouredine Yazid Zerhouni. Ce dernier, n'en a pas encore. Il attend, au même titre d'ailleurs que le Premier ministre ainsi que les autres membres du gouvernement, la décision du président de la République qui doit lui notifier, par le biais d'un décret, son champ de compétences. Mais ce qui reste certain, en attendant la promulgation de ce décret présidentiel, c'est que Zerhouni aura à chapeauter de nombreux dossiers, dont celui de la sécurité, ce qui ne manquera pas de faciliter quelque peu la tâche du Premier ministre. D'aucuns estiment que l'objectif premier recherché par le Président était d'insuffler plus de cohésion et de rigueur à l'action du gouvernement. Des notions qui ont fait quelquefois grandement défaut. Il faut aussi préciser que ce réaménagement de la structure du gouvernement est intervenu quelques jours seulement après l'adoption par le conseil des ministres du programme d'investissements publics plus connu sous le nom du programme quinquennal 2010 2014. Un programme fort ambitieux pour lequel l'Etat a mobilisé une faramineuse enveloppe financière de 286 milliards de dollars. Il est dès lors évident que l'exécution et la réalisation ce programme qui «s'inscrit dans la dynamique de reconstruction nationale entamée, voilà dix années,…», nécessite de nouvelles approches en matière de gestion et de gouvernance. Dans son intervention devant le Conseil des ministres, Abdelaziz Bouteflika a balisé le terrain en mettant en garde contre toute forme de gabegie dans la gestion des deniers publics. Un gaspillage qui a été fort préjudiciable au Trésor public. Faut-il rappeler que l'Etat a dégagé 130 milliards de dollars supplémentaires pour le parachèvement des projets inscrits dans le précédent plan. Ahmed Ouyahia, qui dispose déjà d'une feuille de route tracée par le premier magistrat du pays, n'aura plus alors qu'à préciser les priorités et mettre en place les mécanismes devant permettre aux membres du gouvernement d'accomplir leurs tâches avec une efficience meilleure. Elle intervient au lendemain d'un remaniement gouvernemental qui a, d'une part, vu l'arrivée dans l'équipe que coordonne Ahmed Ouyahia de nouvelles têtes et, de l'autre, la permutation dans les postes entre quelques ministres alors que d'autres membres du gouvernement se sont vu confier de nouveaux départements. Nouredine Yazid Zerhouni sera certainement présent, mais pas dans l'habit de ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, un poste qu'il a occupé pendant une dizaine d'années et qui a été confié à la faveur de ce lifting ministériel à Daho Ould Kablia. En effet, Zerhouni assistera à cette réunion en tant que vice-premier ministre, le nouveau poste que lui a confié le président de la République. Nombre d'analystes s'interrogent sur les missions de Nouredine Yazid Zerhouni. Ce dernier, n'en a pas encore. Il attend, au même titre d'ailleurs que le Premier ministre ainsi que les autres membres du gouvernement, la décision du président de la République qui doit lui notifier, par le biais d'un décret, son champ de compétences. Mais ce qui reste certain, en attendant la promulgation de ce décret présidentiel, c'est que Zerhouni aura à chapeauter de nombreux dossiers, dont celui de la sécurité, ce qui ne manquera pas de faciliter quelque peu la tâche du Premier ministre. D'aucuns estiment que l'objectif premier recherché par le Président était d'insuffler plus de cohésion et de rigueur à l'action du gouvernement. Des notions qui ont fait quelquefois grandement défaut. Il faut aussi préciser que ce réaménagement de la structure du gouvernement est intervenu quelques jours seulement après l'adoption par le conseil des ministres du programme d'investissements publics plus connu sous le nom du programme quinquennal 2010 2014. Un programme fort ambitieux pour lequel l'Etat a mobilisé une faramineuse enveloppe financière de 286 milliards de dollars. Il est dès lors évident que l'exécution et la réalisation ce programme qui «s'inscrit dans la dynamique de reconstruction nationale entamée, voilà dix années,…», nécessite de nouvelles approches en matière de gestion et de gouvernance. Dans son intervention devant le Conseil des ministres, Abdelaziz Bouteflika a balisé le terrain en mettant en garde contre toute forme de gabegie dans la gestion des deniers publics. Un gaspillage qui a été fort préjudiciable au Trésor public. Faut-il rappeler que l'Etat a dégagé 130 milliards de dollars supplémentaires pour le parachèvement des projets inscrits dans le précédent plan. Ahmed Ouyahia, qui dispose déjà d'une feuille de route tracée par le premier magistrat du pays, n'aura plus alors qu'à préciser les priorités et mettre en place les mécanismes devant permettre aux membres du gouvernement d'accomplir leurs tâches avec une efficience meilleure.