Benyoucef Ouadia, un nom qui colle terriblement à la rubrique sportive de la Télévision algérienne, a sillonné le monde à travers des grands évènements sportifs et surtout ceux liés au football. Très connu et respecté aussi pour son objectivité dans ces analyses, l'ex-responsable des sports à la télévision a bien voulu nous donner son avis sur la participation des Verts au Mondial sud-africain. Le Midi libre : Que peut apporter au sport national la participation des Verts au Mondial ? Benyoucef Ouadia : Je pense qu'après plus de 24 ans de disette, cette qualification augure de très bonnes choses pour le football national et booster les autres sports comme le volley-ball dont l'équipe nationale prépare les championnats du monde au Japon sans oublier d'autres disciplines comme le handball et l'athlétisme qui nous avaient procuré tant de joie et de titres internationaux et mondiaux. Ce Mondial sera en mesure de donner d'autres dimensions à notre championnat et surtout les joueurs qui l'animent. Les animateurs se feront des idées à partir des images des matches qu'ils suivront et cela procure des envies de se surpasser pour améliorer leurs prestations et par conséquent le niveau du championnat national. Cette participation pourrait aussi encourager les joueurs mondialistes à aspirer à d'autres qualifications pour les prochaines coupes du monde. Nous avons les moyens financiers et humains de le faire, il suffit tout simplement de bien les exploiter. Qu'est-ce que cette équipe a de plus par rapport aux précédentes ? Il faut dire que cette équipe est composée dans sa majorité écrasante de joueurs professionnels évoluant pour certains dans de grands clubs européens. Ces joueurs de par leur statut sont astreints à une discipline de jeu et de vie stricte imposée par les clubs employeurs. Ce n'était pas le cas pour les autres sélections surtout celle de 1982. Par conséquent, nos mondialistes en Afrique du Sud savent que le résultat pourrait améliorer leur cote sur le marché international des transferts et enrichir leur carte de visite. Plusieurs joueurs ont connu d'autres horizons après une coupe du monde qui a totalement chamboulé leurs carrières en faisant d'eux des vedettes recherchées et demandées. Quelles sont les chances des Verts ? Pour ma part, je suis très optimiste même si je redoute comme tout le monde le premier match contre la Slovénie. Cette sélection est composée d'athlétiques joueurs qu'il faut savoir contrer et prendre à défaut. Au vu des moyens mis à leur disposition par l'Etat, les joueurs, en tant que professionnels, doivent faire leur boulot et démontrer ce dont ils sont capables et surtout être à la hauteur des espoirs placés en eux par tout un peuple et toute une nation. Je pense également que les équipes africaines en présence possèdent des potentialités énormes et sont en mesures d'aller plus loin que le second tour. Je peux citer le Cameroun, le Nigeria et la Côte d'Ivoire qui peuvent bousculer la hiérarchie mondiale établie. Comment un journaliste vit-il cet évènement ? Il doit le vivre comme supporter de l'équipe de son pays et en professionnel pour rapporter à ses lecteurs, auditeurs et téléspectateurs fidèlement non pas seulement le match mais tout ce qui entoure l'équipe qui intéresse le public sportif avide des moindres faits de ses fans. Il doit aussi profiter du contact avec les grands hommes de la presse pour gagner en expérience et améliorer ses capacités. M.Z. Benyoucef Ouadia, un nom qui colle terriblement à la rubrique sportive de la Télévision algérienne, a sillonné le monde à travers des grands évènements sportifs et surtout ceux liés au football. Très connu et respecté aussi pour son objectivité dans ces analyses, l'ex-responsable des sports à la télévision a bien voulu nous donner son avis sur la participation des Verts au Mondial sud-africain. Le Midi libre : Que peut apporter au sport national la participation des Verts au Mondial ? Benyoucef Ouadia : Je pense qu'après plus de 24 ans de disette, cette qualification augure de très bonnes choses pour le football national et booster les autres sports comme le volley-ball dont l'équipe nationale prépare les championnats du monde au Japon sans oublier d'autres disciplines comme le handball et l'athlétisme qui nous avaient procuré tant de joie et de titres internationaux et mondiaux. Ce Mondial sera en mesure de donner d'autres dimensions à notre championnat et surtout les joueurs qui l'animent. Les animateurs se feront des idées à partir des images des matches qu'ils suivront et cela procure des envies de se surpasser pour améliorer leurs prestations et par conséquent le niveau du championnat national. Cette participation pourrait aussi encourager les joueurs mondialistes à aspirer à d'autres qualifications pour les prochaines coupes du monde. Nous avons les moyens financiers et humains de le faire, il suffit tout simplement de bien les exploiter. Qu'est-ce que cette équipe a de plus par rapport aux précédentes ? Il faut dire que cette équipe est composée dans sa majorité écrasante de joueurs professionnels évoluant pour certains dans de grands clubs européens. Ces joueurs de par leur statut sont astreints à une discipline de jeu et de vie stricte imposée par les clubs employeurs. Ce n'était pas le cas pour les autres sélections surtout celle de 1982. Par conséquent, nos mondialistes en Afrique du Sud savent que le résultat pourrait améliorer leur cote sur le marché international des transferts et enrichir leur carte de visite. Plusieurs joueurs ont connu d'autres horizons après une coupe du monde qui a totalement chamboulé leurs carrières en faisant d'eux des vedettes recherchées et demandées. Quelles sont les chances des Verts ? Pour ma part, je suis très optimiste même si je redoute comme tout le monde le premier match contre la Slovénie. Cette sélection est composée d'athlétiques joueurs qu'il faut savoir contrer et prendre à défaut. Au vu des moyens mis à leur disposition par l'Etat, les joueurs, en tant que professionnels, doivent faire leur boulot et démontrer ce dont ils sont capables et surtout être à la hauteur des espoirs placés en eux par tout un peuple et toute une nation. Je pense également que les équipes africaines en présence possèdent des potentialités énormes et sont en mesures d'aller plus loin que le second tour. Je peux citer le Cameroun, le Nigeria et la Côte d'Ivoire qui peuvent bousculer la hiérarchie mondiale établie. Comment un journaliste vit-il cet évènement ? Il doit le vivre comme supporter de l'équipe de son pays et en professionnel pour rapporter à ses lecteurs, auditeurs et téléspectateurs fidèlement non pas seulement le match mais tout ce qui entoure l'équipe qui intéresse le public sportif avide des moindres faits de ses fans. Il doit aussi profiter du contact avec les grands hommes de la presse pour gagner en expérience et améliorer ses capacités. M.Z.