Au sein de la rue de la Gaité à El Madania, l'heure n'est nullement à la "gaité", du moins pour certaines parties. En effet une tension palpable s'est installée, depuis déjà quelques temps entre plusieurs résidants au sein de cette rue jusque là paisible. D'un côté on retrouve le propriétaire d'une villa, tenant à profiter pleinement de sa toute nouvelle bâtisse sans s'embarrasser d'autres considérations, en face on retrouve un groupe de voisins qui se plaignent de se voir privés des bienfaits du soleil et qui ne peuvent plus, depuis l'érection de ladite bâtisse, profiter de la splendide vue qu'ils avaient sur la Baie d'Alger. Lyess Lebib, porte-parole de ce groupe de protestataires nous dira, à ce sujet : «Notre voisin a fait ériger un rez-de-chaussée, plus deux étages sans avoir de permis de construire». Selon toujours M. Lebib, leur voisin aurait affirmé avoir obtenu le permis de construction, délivré par l'APC d'El Madania. Mais, nous explique notre interlocuteur, suite à la levée de boucliers de ses voisins «les travaux ont continué à être menés uniquement durant les week-ends pour éviter toute intervention des autorités». L'APC, quant à elle, rejette toute responsabilité et affirme, à ce sujet, que sa seule prérogative reste «de délivrer des permis d'aménagement». En tentant de voir le wali délégué au niveau de la daïra de Sidi M'Hamed, Lyess Lebib a été renvoyé vers l'APC. Il s'est retrouvé ainsi baladé entre l'APC d'El Madania, la daïra de Sidi M'hamed et la wilaya d'Alger. Lassé de ces va-et-vient stériles il a fini par adresser une pétition regroupant soixante-dix signatures, au président de l'APC et au wali délégué. Ce dernier étant inaccessible, le courrier lui a été adressé par voie postale en date du 25 mai dernier. Désespéré de se voir perdu dans les rouages bureaucratiques, M. Lebib avoue sa lassitude et qu'il commence à désespérer. «Cela fait trop longtemps que je me démène sans être entendu. Normalement les constructions de notre quartier sont conçues de façon à ce que chaque maison puisse avoir une vue sur la baie d'Alger. C'est le travail des autorités de veiller à ce que cette règle soit respectée. Mais apparemment, ce n'est pas le cas», souligne-t-il, ajoutant «j'ai exposé le problème au nivaeu de la wilaya d'Alger, mais malheureusement jusqu'à présent il n'y a pas encore eu de réaction». Les familles concernées par ce problème, ne savent plus quoi faire ni à qui s'adresser. Leur unique recours reste des disputes qui s'enchaînent avec leur voisin et le fils de ce dernier. Disputes, menaces et même agressions à l'arme blanche voient le jour dans cette rue où la gaiété a fuit depuis longtemps. Au sein de la rue de la Gaité à El Madania, l'heure n'est nullement à la "gaité", du moins pour certaines parties. En effet une tension palpable s'est installée, depuis déjà quelques temps entre plusieurs résidants au sein de cette rue jusque là paisible. D'un côté on retrouve le propriétaire d'une villa, tenant à profiter pleinement de sa toute nouvelle bâtisse sans s'embarrasser d'autres considérations, en face on retrouve un groupe de voisins qui se plaignent de se voir privés des bienfaits du soleil et qui ne peuvent plus, depuis l'érection de ladite bâtisse, profiter de la splendide vue qu'ils avaient sur la Baie d'Alger. Lyess Lebib, porte-parole de ce groupe de protestataires nous dira, à ce sujet : «Notre voisin a fait ériger un rez-de-chaussée, plus deux étages sans avoir de permis de construire». Selon toujours M. Lebib, leur voisin aurait affirmé avoir obtenu le permis de construction, délivré par l'APC d'El Madania. Mais, nous explique notre interlocuteur, suite à la levée de boucliers de ses voisins «les travaux ont continué à être menés uniquement durant les week-ends pour éviter toute intervention des autorités». L'APC, quant à elle, rejette toute responsabilité et affirme, à ce sujet, que sa seule prérogative reste «de délivrer des permis d'aménagement». En tentant de voir le wali délégué au niveau de la daïra de Sidi M'Hamed, Lyess Lebib a été renvoyé vers l'APC. Il s'est retrouvé ainsi baladé entre l'APC d'El Madania, la daïra de Sidi M'hamed et la wilaya d'Alger. Lassé de ces va-et-vient stériles il a fini par adresser une pétition regroupant soixante-dix signatures, au président de l'APC et au wali délégué. Ce dernier étant inaccessible, le courrier lui a été adressé par voie postale en date du 25 mai dernier. Désespéré de se voir perdu dans les rouages bureaucratiques, M. Lebib avoue sa lassitude et qu'il commence à désespérer. «Cela fait trop longtemps que je me démène sans être entendu. Normalement les constructions de notre quartier sont conçues de façon à ce que chaque maison puisse avoir une vue sur la baie d'Alger. C'est le travail des autorités de veiller à ce que cette règle soit respectée. Mais apparemment, ce n'est pas le cas», souligne-t-il, ajoutant «j'ai exposé le problème au nivaeu de la wilaya d'Alger, mais malheureusement jusqu'à présent il n'y a pas encore eu de réaction». Les familles concernées par ce problème, ne savent plus quoi faire ni à qui s'adresser. Leur unique recours reste des disputes qui s'enchaînent avec leur voisin et le fils de ce dernier. Disputes, menaces et même agressions à l'arme blanche voient le jour dans cette rue où la gaiété a fuit depuis longtemps.