Le secteur de l'habitat est parmi les mieux nantis dans le plan quinquennal avec un programme qui prévoit la réalisation de 2 millions de logements. En termes de volume, il apparait clairement que l'offre est importante d'autant que les financements ne manquent pas. Ce qui est rassurant pour les demandeurs, nombreux faut-il le souligner, d'autant qu'une partie du programme est déjà en chantier. Le secteur de l'habitat est parmi les mieux nantis dans le plan quinquennal avec un programme qui prévoit la réalisation de 2 millions de logements. En termes de volume, il apparait clairement que l'offre est importante d'autant que les financements ne manquent pas. Ce qui est rassurant pour les demandeurs, nombreux faut-il le souligner, d'autant qu'une partie du programme est déjà en chantier. Le directeur de la promotion immobilière au ministère de l'Habitat a fait état du lancement d'une première tranche de «500 mille logements déjà en construction». Reste que la disponibilité des nouvelles unités diffère d'une région à une autre. Car si à l'intérieur du pays, le problème du logement ne se pose pratiquement plus après la réception de milliers d'unités dans le cadre du premier programme, dans les grandes villes, par contre, la tension reste palpable sur le logement. En cause le manque de foncier et les retards accumulés depuis des décennies caractérisées par l'absence de projets. La situation urge et le gouvernement a pris le soin d'inscrire le secteur parmi les priorités en innovant cette année avec la mise en place du crédit bancaire à des taux bonifiés. Une mesure plus que salutaire pour les bourses moyennes dont l'application échoit à toutes les banques et le différentiel est pris en charge par le Trésor public. Mais voilà que la demande est relancée de plus belle, ce qui est, d'ailleurs, prévisible et les banques prises d'assaut. Les futurs acquéreurs espèrent ainsi accéder à un logement devenu un rêve à portée de main. Sauf que l'éternelle question de la disponibilité du logement n'est totalement pas résolue et les citoyens repartent à la quête de promoteurs immobiliers disposant de programmes répondant à la fois aux critères établis par la tutelle et à ceux des banques très regardantes sur le niveau des revenus des postulants aux crédits immobiliers. L'argent à lui seul ne suffit pas A en croire les statistiques du ministère de l'Habitat, le rythme de réalisation du premier programme est plus qu'appréciable puisque la même source parle de «1,4 million de logements livrés en 2009», c'est-à-dire un peu plus que les prévisions. Ces logements ont été construits suivant plusieurs formules entre le logement social participatif (LSP), la location vente et le logement rural qui, à lui seul, représente «19% de l'ensemble du programme». Des réalisations qui ont vu le jour grâce à l'aide frontale de l'Etat en mobilisant «350 milliards de dinars». Et les pouvoirs publics ont décidé de reconduire pour ce quinquennat l'aide octroyée aux demandeurs de logements tout en rectifiant les formules déjà existantes. Outre le crédit immobilier à des taux bonifiés entre 1 et 3%, suivant le niveau des salaires, une première nouveauté pour ce quinquennat, le ministère de l'Habitat a revu les formules en procédant à une « mixture entre le LSP et la location vente pour donner le logement promotionnel aidé (LPA) dont l'acquéreur bénéficiera d'une aide frontale de l'Etat et d'un crédit immobilier à des taux bonifiés sur la base d'un salaire de 1 à 6 fois le SNMG remboursable sur une période pouvant aller jusqu'à 25 ans». Question : la disponibilité des fonds, rend-elle la tâche plus aisée aux futurs acquéreurs ? Pas sûr. Car les demandeurs se heurtent au problème de déficit de logements dans les grandes villes comme Alger par exemple. La capitale, justement, vit un véritable dilemme avec un niveau de solvabilité des clients considéré parmi le plus important sur le territoire national mais, parallèlement, la demande ne trouve pas d'offre conséquente. En clair, il ne suffit pas d'être éligible au crédit bancaire pour voir le bout du tunnel. Cet état de fait accentue la pression sur le logement dans ces villes où trouver un promoteur immobilier disposant de programme LPA relève parfois du miracle. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. La forte demande fait craindre une hausse vertigineuse des prix qui ont amorcé leur courbe ascendante rendant l'achat d'un logement un « luxe », pour les couches moyennes notamment. Offre en baisse et spéculation en hausse La Bourse du logement est en hausse et tout porte à croire qu'elle le sera encore davantage dans les années à venir. Un trois pièces chez un particulier se négocie à plus de 7 millions de dinars à Alger. Il faudrait débourser la bagatelle de 1,2 milliard de centimes pour espérer acquérir un logement F3 neuf chez un promoteur, C'est d'ailleurs le seuil établi par les banques pour l'octroi de crédits immobiliers. Mais faudrait-il encore le trouver. Pour les entrepreneurs, les prix appliqués sont calculés selon plusieurs paramètres comme le prix du mètre carré de l'assiette foncière, ajoutés à cela les prix des matériaux de construction comme le sac de ciment qui se vend jusqu'à 750 dinars. Un prix qui ne fléchit toujours pas sur le marché national malgré toutes les dispositions prises comme l'importation. D'où la crainte de voir la facture plus salée qui sera supportée, à coup sûr, par le postulant car selon les promoteurs, le prix de revient n'est plus le même. En l'espace de quelques années, il faut le dire, le prix du logement dans les grandes villes a triplé et le foncier se raréfie de plus en plus. C'est dire que l'acquéreur est pris entre le marteau et l'enclume et le promoteur en sort généralement bénéficiaire. Pourtant l'Etat a inclu ces mêmes promoteurs sur la liste de ceux qui auront des facilitations comme l'acquisition d'assiette foncière à des taux bonifiés pour les encourager à construire davantage et participer à la résorption de la crise de logement. Sauf que sur le terrain, le citoyen ne voit pas de résultat palpable et continue de faire les frais de cette situation qui prend les allures d'une crise parti pour durer encore plus longtemps. Pour l'heure, il n ya pas de solutions miracle et la résorption de cette crise de logement est loin d'être définitive même si les nouvelles mesures sont jugées importantes. Le cumul de déficit en logement depuis déjà les années quatre-vingt a amplifié la crise. Malgré toutes les réalisations de ces dernières années, le secteur de l'habitat est appelé à construire davantage pour répondre à la demande sans cesse croissante. Les professionnels parlent encore d'un déficit d'un million d'unités. La solution viendrait de la prise en charge du problème du foncier, comme admis par la majorité des intervenants. La gestion de cette question permet de desserrer l'étau sur ce volet qui constitue le fer de lance de tout le secteur. La tutelle, qui planche sur le dossier en vu de trouver les solutions adéquates, a initié une batterie de mesures qui pourrait être le point de départ pour un règlement global. Il s'agit en gros d'un travail de préparation pour la révision des instruments d'urbanisme pour «dégager de nouvelles ressources foncières». Selon les prévisions du directeur de la promotion immobilière au ministère de l'Habitat, les nouvelles assiettes foncières permettront au secteur de réaliser «240 mille logements participatifs aidés». Seront-ils suffisants ? L'avenir nous le dira. Le directeur de la promotion immobilière au ministère de l'Habitat a fait état du lancement d'une première tranche de «500 mille logements déjà en construction». Reste que la disponibilité des nouvelles unités diffère d'une région à une autre. Car si à l'intérieur du pays, le problème du logement ne se pose pratiquement plus après la réception de milliers d'unités dans le cadre du premier programme, dans les grandes villes, par contre, la tension reste palpable sur le logement. En cause le manque de foncier et les retards accumulés depuis des décennies caractérisées par l'absence de projets. La situation urge et le gouvernement a pris le soin d'inscrire le secteur parmi les priorités en innovant cette année avec la mise en place du crédit bancaire à des taux bonifiés. Une mesure plus que salutaire pour les bourses moyennes dont l'application échoit à toutes les banques et le différentiel est pris en charge par le Trésor public. Mais voilà que la demande est relancée de plus belle, ce qui est, d'ailleurs, prévisible et les banques prises d'assaut. Les futurs acquéreurs espèrent ainsi accéder à un logement devenu un rêve à portée de main. Sauf que l'éternelle question de la disponibilité du logement n'est totalement pas résolue et les citoyens repartent à la quête de promoteurs immobiliers disposant de programmes répondant à la fois aux critères établis par la tutelle et à ceux des banques très regardantes sur le niveau des revenus des postulants aux crédits immobiliers. L'argent à lui seul ne suffit pas A en croire les statistiques du ministère de l'Habitat, le rythme de réalisation du premier programme est plus qu'appréciable puisque la même source parle de «1,4 million de logements livrés en 2009», c'est-à-dire un peu plus que les prévisions. Ces logements ont été construits suivant plusieurs formules entre le logement social participatif (LSP), la location vente et le logement rural qui, à lui seul, représente «19% de l'ensemble du programme». Des réalisations qui ont vu le jour grâce à l'aide frontale de l'Etat en mobilisant «350 milliards de dinars». Et les pouvoirs publics ont décidé de reconduire pour ce quinquennat l'aide octroyée aux demandeurs de logements tout en rectifiant les formules déjà existantes. Outre le crédit immobilier à des taux bonifiés entre 1 et 3%, suivant le niveau des salaires, une première nouveauté pour ce quinquennat, le ministère de l'Habitat a revu les formules en procédant à une « mixture entre le LSP et la location vente pour donner le logement promotionnel aidé (LPA) dont l'acquéreur bénéficiera d'une aide frontale de l'Etat et d'un crédit immobilier à des taux bonifiés sur la base d'un salaire de 1 à 6 fois le SNMG remboursable sur une période pouvant aller jusqu'à 25 ans». Question : la disponibilité des fonds, rend-elle la tâche plus aisée aux futurs acquéreurs ? Pas sûr. Car les demandeurs se heurtent au problème de déficit de logements dans les grandes villes comme Alger par exemple. La capitale, justement, vit un véritable dilemme avec un niveau de solvabilité des clients considéré parmi le plus important sur le territoire national mais, parallèlement, la demande ne trouve pas d'offre conséquente. En clair, il ne suffit pas d'être éligible au crédit bancaire pour voir le bout du tunnel. Cet état de fait accentue la pression sur le logement dans ces villes où trouver un promoteur immobilier disposant de programme LPA relève parfois du miracle. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. La forte demande fait craindre une hausse vertigineuse des prix qui ont amorcé leur courbe ascendante rendant l'achat d'un logement un « luxe », pour les couches moyennes notamment. Offre en baisse et spéculation en hausse La Bourse du logement est en hausse et tout porte à croire qu'elle le sera encore davantage dans les années à venir. Un trois pièces chez un particulier se négocie à plus de 7 millions de dinars à Alger. Il faudrait débourser la bagatelle de 1,2 milliard de centimes pour espérer acquérir un logement F3 neuf chez un promoteur, C'est d'ailleurs le seuil établi par les banques pour l'octroi de crédits immobiliers. Mais faudrait-il encore le trouver. Pour les entrepreneurs, les prix appliqués sont calculés selon plusieurs paramètres comme le prix du mètre carré de l'assiette foncière, ajoutés à cela les prix des matériaux de construction comme le sac de ciment qui se vend jusqu'à 750 dinars. Un prix qui ne fléchit toujours pas sur le marché national malgré toutes les dispositions prises comme l'importation. D'où la crainte de voir la facture plus salée qui sera supportée, à coup sûr, par le postulant car selon les promoteurs, le prix de revient n'est plus le même. En l'espace de quelques années, il faut le dire, le prix du logement dans les grandes villes a triplé et le foncier se raréfie de plus en plus. C'est dire que l'acquéreur est pris entre le marteau et l'enclume et le promoteur en sort généralement bénéficiaire. Pourtant l'Etat a inclu ces mêmes promoteurs sur la liste de ceux qui auront des facilitations comme l'acquisition d'assiette foncière à des taux bonifiés pour les encourager à construire davantage et participer à la résorption de la crise de logement. Sauf que sur le terrain, le citoyen ne voit pas de résultat palpable et continue de faire les frais de cette situation qui prend les allures d'une crise parti pour durer encore plus longtemps. Pour l'heure, il n ya pas de solutions miracle et la résorption de cette crise de logement est loin d'être définitive même si les nouvelles mesures sont jugées importantes. Le cumul de déficit en logement depuis déjà les années quatre-vingt a amplifié la crise. Malgré toutes les réalisations de ces dernières années, le secteur de l'habitat est appelé à construire davantage pour répondre à la demande sans cesse croissante. Les professionnels parlent encore d'un déficit d'un million d'unités. La solution viendrait de la prise en charge du problème du foncier, comme admis par la majorité des intervenants. La gestion de cette question permet de desserrer l'étau sur ce volet qui constitue le fer de lance de tout le secteur. La tutelle, qui planche sur le dossier en vu de trouver les solutions adéquates, a initié une batterie de mesures qui pourrait être le point de départ pour un règlement global. Il s'agit en gros d'un travail de préparation pour la révision des instruments d'urbanisme pour «dégager de nouvelles ressources foncières». Selon les prévisions du directeur de la promotion immobilière au ministère de l'Habitat, les nouvelles assiettes foncières permettront au secteur de réaliser «240 mille logements participatifs aidés». Seront-ils suffisants ? L'avenir nous le dira.