Après le crédit immobilier à des taux bonifiés, le gouvernement envisage d'appliquer la même disposition sur le tourisme. Les hôteliers pourraient dans un avenir proche bénéficier de crédits bancaires à des taux bonifiés pour la réalisation de leurs projets, cela si les banques donnent leur accord car les négociations sont en cours avec le ministère du Tourisme. L'information, révélée par un responsable de ce département, montre que l'Etat à lui seul ne peut pas supporter les frais de la relance de ce secteur qui se cherche toujours pour se positionner comme l'un des piliers du développement économique. Après le crédit immobilier à des taux bonifiés, le gouvernement envisage d'appliquer la même disposition sur le tourisme. Les hôteliers pourraient dans un avenir proche bénéficier de crédits bancaires à des taux bonifiés pour la réalisation de leurs projets, cela si les banques donnent leur accord car les négociations sont en cours avec le ministère du Tourisme. L'information, révélée par un responsable de ce département, montre que l'Etat à lui seul ne peut pas supporter les frais de la relance de ce secteur qui se cherche toujours pour se positionner comme l'un des piliers du développement économique. Le désengagement progressif de l'Etat en faveur du privé, est perçu comme la solution idoine car les vrais professionnels se trouvent dans le secteur privé come le montre les prestigieuses chaînes hôtelières à travers le monde. Il s'agit donc d'un signe envers les investisseurs en vue de les attirer sur un terrain vierge. La concurrence qui bat son plein dans le Bassin méditerranéen peut être un atout à faire valoir pour l'Algérie si la politique mise en place venait à répondre aux attentes des professionnels du tourisme et aux touristes eux-mêmes, connus pour être très exigeants. Cette politique, qui se décline sur programme à moyen et à long termes, prévoit entre autres d'augmenter le nombre de lits et la réalisation de nouveaux complexes et villages touristiques. Et c'est aux investisseurs à présent de se manifester pour prendre en charge ces projets. Selon les propos des responsables du ministère, le privé a affiché un engouement particulier. La destination Algérie, qui se construit petit à petit, pourrait occuper une place prépondérante dans le Gotha du tourisme méditerranéen. Néanmoins, actuellement elle ne figure pas assez sur les catalogues des agences de voyages étrangères et le travail est donc de longue haleine pour espérer une place au soleil dans un secteur qui demande innovation et modernisation. L'Etat n'investira pas, mais accordera des facilitations La nouvelle politique du gouvernement veut avant tout impliquer davantage le secteur privé auquel on proposera des financements sous forme de crédits à des taux bonifiés. Grâce à cette mesure, c'est une partie de la problématique dont laquelle se débat le secteur qui sera résolue. Reste à trouver les véritables professionnels qui mèneront à terme ces projets, pour le moins ambitieux. Au total ce sont «146 zones d'extension qui seront réalisées ainsi que 40 villages touristiques». L'objectif étant d'augmenter le nombre de lits qui font de l'Algérie, le pays qui en dispose le moins au Maghreb. Selon les chiffres rendus public récemment par le ministère du Tourisme, le nombre de lits est actuellement de 80 mille, très loin comparativement aux pays voisins qui comptent en moyenne 200 mille lits. Les efforts doivent donc être déployés autour de ce volet, si on veut réellement faire de l'Algérie un pays touristique. A moyen terme, «75 mille lits seront réalisés» pour atteindre «155 mille», ce qui est toujours insuffisant car ces projets ne verront le jour que dans 5 à 10 ans si les délais sont respectés. Car parallèlement les autres pays de la Méditerranée déploient de gros moyens pour se maintenir en tête du peloton. Difficile alors de faire face à des destinations qui ont acquis un certain prestige chez les tours opérators internationaux. Car la majorité des pays de la rive sud de la Méditerranée ont fait du tourisme une industrie qui leur rapporte gros tant en termes de revenus que de l'image du pays. Les déloger dans le classement établi par les différentes organisations et autres études nécessite encore plus de travail et surtout une vision claire. Meta ne cite pas l'Algérie Le constat de certaines organisations spécialisées dans le domaine touristique est pratiquement le même et contraste parfois avec le langage officiel. La dernière étude en date est celle publiée par l'Organisation méditerranéenne du tourisme (Meta, Mediterranean travel association) qui fait une sorte de bilan de l'activité en 2009 en pleine crise économique qui semble n'avoir aucun effet sur le secteur du tourisme dans la région de la Méditerranée. Bien au contraire, l'activité reste très soutenue avec une légère progression l'année passée de +0,25%. Ainsi, selon cette organisation, les pays de la Méditerranée ont accueilli 287 millions de touristes, soit 32,65% du tourisme mondial en 2009 au moment où la fréquentation touristique dans le monde a chuté de 4,38%, soit moins de 40 millions de touriste en une année. Dans le classement établi des destinations les plus prisées par Meta pour les pays de la rive sud et est de la Méditerranée, on retrouve trois pays la Turquie, la Croatie et l'Egypte. Ces trois pays occupent plus de 16% des arrivées des étrangers. Selon la même organisation, «les pays du Sud et de l'Est méditerranéen, ainsi que les Balkans ont fait la preuve d'un dynamisme remarqué au cours de ces dernières années, en particulier par la création de nouveaux complexes touristiques innovants». On l'aura compris donc, aucun pays du Maghreb n'est cité par Meta. Mais pour le Maroc et la Tunisie, une petite consolation tout de même car l'organisation considère qu'ils font partie de ces marchés qui émergent aux côtés de la Jordanie, le Liban et même la Syrie. Les responsables du tourisme auront du pain sur la planche pour espérer inscrire notre pays sur la liste des pays les mieux visités. Beaucoup de travail les attend. A commencer par trouver une solution au problème du foncier qui est un handicap de taille pour la promotion du tourisme et surtout le respect des normes par les promoteurs en charge de réaliser les projets. Dans ce registre, il est primordial de sauver ce qui reste des 1.200 kilomètres de côtes algériennes très affectées par l'invasion du béton et les constructions parfois anarchiques. Le paysage qu'offrent certaines régions du littoral est désolant et n'incite guère le touriste à dépenser des sommes faramineuses. La question des prix restent, d'ailleurs, entière. Comme réponse, un responsable du ministère du tourisme a jugé que seul l'offre et la demande sont en mesure de réguler le marché. Les Algériens savent quelque chose sur cet aspect et trouvent que les prix appliqués sont plus chers que ceux des Ttunisiens ou des Marocains. Le rapport qualité-prix est parmi les paramètres importants, qui fait de l'Algérie, du Maroc ou de la Tunisie, des pays à vocation touristique. Les offres des opérateurs chez nous restent en deçà des attentes des touristes nationaux ou étrangers. Faut-il alors s'étonner de voir chaque années au moins un million d'Algériens passer leurs vacances d'été en Tunisie ? Quant à l'objectif annoncé par le ministère du Ttourisme, à savoir arriver à fixer les nationaux en Algérie lors de la saison estivale dans les prochaines années, il est encore prématuré de crier victoire. Le citoyen algérien qui a acquis une certaine connaissance dans ce domaine en allant fréquenter des complexes dans les pays voisins ne sera séduit que si l'offre des opérateurs algériens est égale ou supérieure à celle proposée ailleurs. Le désengagement progressif de l'Etat en faveur du privé, est perçu comme la solution idoine car les vrais professionnels se trouvent dans le secteur privé come le montre les prestigieuses chaînes hôtelières à travers le monde. Il s'agit donc d'un signe envers les investisseurs en vue de les attirer sur un terrain vierge. La concurrence qui bat son plein dans le Bassin méditerranéen peut être un atout à faire valoir pour l'Algérie si la politique mise en place venait à répondre aux attentes des professionnels du tourisme et aux touristes eux-mêmes, connus pour être très exigeants. Cette politique, qui se décline sur programme à moyen et à long termes, prévoit entre autres d'augmenter le nombre de lits et la réalisation de nouveaux complexes et villages touristiques. Et c'est aux investisseurs à présent de se manifester pour prendre en charge ces projets. Selon les propos des responsables du ministère, le privé a affiché un engouement particulier. La destination Algérie, qui se construit petit à petit, pourrait occuper une place prépondérante dans le Gotha du tourisme méditerranéen. Néanmoins, actuellement elle ne figure pas assez sur les catalogues des agences de voyages étrangères et le travail est donc de longue haleine pour espérer une place au soleil dans un secteur qui demande innovation et modernisation. L'Etat n'investira pas, mais accordera des facilitations La nouvelle politique du gouvernement veut avant tout impliquer davantage le secteur privé auquel on proposera des financements sous forme de crédits à des taux bonifiés. Grâce à cette mesure, c'est une partie de la problématique dont laquelle se débat le secteur qui sera résolue. Reste à trouver les véritables professionnels qui mèneront à terme ces projets, pour le moins ambitieux. Au total ce sont «146 zones d'extension qui seront réalisées ainsi que 40 villages touristiques». L'objectif étant d'augmenter le nombre de lits qui font de l'Algérie, le pays qui en dispose le moins au Maghreb. Selon les chiffres rendus public récemment par le ministère du Tourisme, le nombre de lits est actuellement de 80 mille, très loin comparativement aux pays voisins qui comptent en moyenne 200 mille lits. Les efforts doivent donc être déployés autour de ce volet, si on veut réellement faire de l'Algérie un pays touristique. A moyen terme, «75 mille lits seront réalisés» pour atteindre «155 mille», ce qui est toujours insuffisant car ces projets ne verront le jour que dans 5 à 10 ans si les délais sont respectés. Car parallèlement les autres pays de la Méditerranée déploient de gros moyens pour se maintenir en tête du peloton. Difficile alors de faire face à des destinations qui ont acquis un certain prestige chez les tours opérators internationaux. Car la majorité des pays de la rive sud de la Méditerranée ont fait du tourisme une industrie qui leur rapporte gros tant en termes de revenus que de l'image du pays. Les déloger dans le classement établi par les différentes organisations et autres études nécessite encore plus de travail et surtout une vision claire. Meta ne cite pas l'Algérie Le constat de certaines organisations spécialisées dans le domaine touristique est pratiquement le même et contraste parfois avec le langage officiel. La dernière étude en date est celle publiée par l'Organisation méditerranéenne du tourisme (Meta, Mediterranean travel association) qui fait une sorte de bilan de l'activité en 2009 en pleine crise économique qui semble n'avoir aucun effet sur le secteur du tourisme dans la région de la Méditerranée. Bien au contraire, l'activité reste très soutenue avec une légère progression l'année passée de +0,25%. Ainsi, selon cette organisation, les pays de la Méditerranée ont accueilli 287 millions de touristes, soit 32,65% du tourisme mondial en 2009 au moment où la fréquentation touristique dans le monde a chuté de 4,38%, soit moins de 40 millions de touriste en une année. Dans le classement établi des destinations les plus prisées par Meta pour les pays de la rive sud et est de la Méditerranée, on retrouve trois pays la Turquie, la Croatie et l'Egypte. Ces trois pays occupent plus de 16% des arrivées des étrangers. Selon la même organisation, «les pays du Sud et de l'Est méditerranéen, ainsi que les Balkans ont fait la preuve d'un dynamisme remarqué au cours de ces dernières années, en particulier par la création de nouveaux complexes touristiques innovants». On l'aura compris donc, aucun pays du Maghreb n'est cité par Meta. Mais pour le Maroc et la Tunisie, une petite consolation tout de même car l'organisation considère qu'ils font partie de ces marchés qui émergent aux côtés de la Jordanie, le Liban et même la Syrie. Les responsables du tourisme auront du pain sur la planche pour espérer inscrire notre pays sur la liste des pays les mieux visités. Beaucoup de travail les attend. A commencer par trouver une solution au problème du foncier qui est un handicap de taille pour la promotion du tourisme et surtout le respect des normes par les promoteurs en charge de réaliser les projets. Dans ce registre, il est primordial de sauver ce qui reste des 1.200 kilomètres de côtes algériennes très affectées par l'invasion du béton et les constructions parfois anarchiques. Le paysage qu'offrent certaines régions du littoral est désolant et n'incite guère le touriste à dépenser des sommes faramineuses. La question des prix restent, d'ailleurs, entière. Comme réponse, un responsable du ministère du tourisme a jugé que seul l'offre et la demande sont en mesure de réguler le marché. Les Algériens savent quelque chose sur cet aspect et trouvent que les prix appliqués sont plus chers que ceux des Ttunisiens ou des Marocains. Le rapport qualité-prix est parmi les paramètres importants, qui fait de l'Algérie, du Maroc ou de la Tunisie, des pays à vocation touristique. Les offres des opérateurs chez nous restent en deçà des attentes des touristes nationaux ou étrangers. Faut-il alors s'étonner de voir chaque années au moins un million d'Algériens passer leurs vacances d'été en Tunisie ? Quant à l'objectif annoncé par le ministère du Ttourisme, à savoir arriver à fixer les nationaux en Algérie lors de la saison estivale dans les prochaines années, il est encore prématuré de crier victoire. Le citoyen algérien qui a acquis une certaine connaissance dans ce domaine en allant fréquenter des complexes dans les pays voisins ne sera séduit que si l'offre des opérateurs algériens est égale ou supérieure à celle proposée ailleurs.