A l'issue d'une récente réunion du Conseil des participations de l'Etat, L'Entreprise nationale d'appareils de mesure et de contrôle (AMC), dont le siège social se trouve à El Eulma dans la wilaya de Sétif, vient de réintégrer la société-mère Sonelgaz. Dans un entretien accordé à l'APS, le Président-directeur général de cette société, Nordine Hamouda a expliqué que «cette réintégration est le fruit des efforts déployés par les dirigeants et les travailleurs de cette entreprise». «Malgré de nombreuses contraintes, nous avons réussi à inscrire notre vision dans la stratégie nationale de croissance économique mise en place par l'Etat», soulève-t-il. Issue de la restructuration organique, en 1983, de Sonelgaz (Société nationale de l'électricité et du gaz), l'AMC qui a traversé une période de «vaches maigres» affiche aujourd'hui, poursuit-il, «une bonne santé financière». En 1999, une dette de un milliard de dinars pesait sur cette entreprise qui dispose actuellement d'une trésorerie de plus de quatre milliards de dinars. «La situation désastreuse de l'AMC, durant la période noire traversée par le pays dans les années 90, a été redressée en un temps record puisqu'à la faveur de la nette amélioration de la situation sécuritaire, dès 2001, cette unité industrielle est parvenue à enregistrer des chiffres d'affaires oscillant entre 2,7 à 3 milliards DA, alors que ce chiffre ne dépassait guère le seuil de 1,5 milliard DA», explique M Hamouda. Ainsi, le taux de rentabilité enregistré par cette entreprise de fabrication et de commercialisation des appareils de mesure, de commande, de protection et de régulation, a atteint les 20% du chiffre d'affaires, a fait savoir son P-dg, certifiant que l'entreprise «ne doit rien à personne sauf à la persévérance de son personnel». Selon M. Hamouda, le retour de l'AMC dans le giron du groupe Sonelgaz est «riche de conséquences» car il permettra aux responsables de l'entreprise d'optimiser leur plan d'action qui s'inscrira désormais dans une vision futuriste axée sur l'élargissement de la palette d'activités proposée. Les responsables de l'AMC ambitionnent de tirer le maximum de profit de cette réintégration «tant attendue» en réfléchissant d'ores et déjà à la réalisation de nouvelles infrastructures pour la fabrication d'autres produits pour «ne pas être distancés par le train du progrès et des avancées technologiques», a également estimé le même responsable. Activant dans un secteur vital, évoluant rapidement, l'AMC constitue un outil de production de première importance. Il est donc «tout à fait normal que l'entreprise s'intègre dans la logique de développement préconisée par le plan quinquennal 2010-2014». Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a de tout temps insisté, à diverses occasions, sur la nécessité de promouvoir l'outil industriel durant cette étape cruciale où l'Algérie est appelée à «se prendre en charge progressivement», a-t-il rappelé. Pour le P-dg de l'AMC, considérée comme un fleuron de l'économie nationale, «si le plan quinquennal 2010-2014 vise à faire sortir d'une léthargie embarrassante l'outil de production nationale, il sera investi par l'AMC pour élargir ses offres en créant de nouvelles générations de compteurs avec des options ultra modernes». L'exécution des décisions prises par le gouvernement permettra à l'AMC de passer à «la vitesse supérieure», a soutenu le même responsable assurant que l'entreprise ne compte «nullement» changer de vision ou de perspectives. A l'issue d'une récente réunion du Conseil des participations de l'Etat, L'Entreprise nationale d'appareils de mesure et de contrôle (AMC), dont le siège social se trouve à El Eulma dans la wilaya de Sétif, vient de réintégrer la société-mère Sonelgaz. Dans un entretien accordé à l'APS, le Président-directeur général de cette société, Nordine Hamouda a expliqué que «cette réintégration est le fruit des efforts déployés par les dirigeants et les travailleurs de cette entreprise». «Malgré de nombreuses contraintes, nous avons réussi à inscrire notre vision dans la stratégie nationale de croissance économique mise en place par l'Etat», soulève-t-il. Issue de la restructuration organique, en 1983, de Sonelgaz (Société nationale de l'électricité et du gaz), l'AMC qui a traversé une période de «vaches maigres» affiche aujourd'hui, poursuit-il, «une bonne santé financière». En 1999, une dette de un milliard de dinars pesait sur cette entreprise qui dispose actuellement d'une trésorerie de plus de quatre milliards de dinars. «La situation désastreuse de l'AMC, durant la période noire traversée par le pays dans les années 90, a été redressée en un temps record puisqu'à la faveur de la nette amélioration de la situation sécuritaire, dès 2001, cette unité industrielle est parvenue à enregistrer des chiffres d'affaires oscillant entre 2,7 à 3 milliards DA, alors que ce chiffre ne dépassait guère le seuil de 1,5 milliard DA», explique M Hamouda. Ainsi, le taux de rentabilité enregistré par cette entreprise de fabrication et de commercialisation des appareils de mesure, de commande, de protection et de régulation, a atteint les 20% du chiffre d'affaires, a fait savoir son P-dg, certifiant que l'entreprise «ne doit rien à personne sauf à la persévérance de son personnel». Selon M. Hamouda, le retour de l'AMC dans le giron du groupe Sonelgaz est «riche de conséquences» car il permettra aux responsables de l'entreprise d'optimiser leur plan d'action qui s'inscrira désormais dans une vision futuriste axée sur l'élargissement de la palette d'activités proposée. Les responsables de l'AMC ambitionnent de tirer le maximum de profit de cette réintégration «tant attendue» en réfléchissant d'ores et déjà à la réalisation de nouvelles infrastructures pour la fabrication d'autres produits pour «ne pas être distancés par le train du progrès et des avancées technologiques», a également estimé le même responsable. Activant dans un secteur vital, évoluant rapidement, l'AMC constitue un outil de production de première importance. Il est donc «tout à fait normal que l'entreprise s'intègre dans la logique de développement préconisée par le plan quinquennal 2010-2014». Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a de tout temps insisté, à diverses occasions, sur la nécessité de promouvoir l'outil industriel durant cette étape cruciale où l'Algérie est appelée à «se prendre en charge progressivement», a-t-il rappelé. Pour le P-dg de l'AMC, considérée comme un fleuron de l'économie nationale, «si le plan quinquennal 2010-2014 vise à faire sortir d'une léthargie embarrassante l'outil de production nationale, il sera investi par l'AMC pour élargir ses offres en créant de nouvelles générations de compteurs avec des options ultra modernes». L'exécution des décisions prises par le gouvernement permettra à l'AMC de passer à «la vitesse supérieure», a soutenu le même responsable assurant que l'entreprise ne compte «nullement» changer de vision ou de perspectives.