Le Parti des travailleurs (PT) a appelé, jeudi à Alger, les autorités à s'affranchir de l'Accord d'association avec l'Union européenne (UE), ceci compte tenu du bilan "négatif" et des résultats qui "ne servent pas les intérêts du pays". Le maintien de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'UE représente "un danger pour le plan des investissements publics et la loi de finances complémentaire 2009", a souligné la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, lors de la réunion du comité central du parti consacrée à l'examen de l'ordre du jour de la session ordinaire du conseil national, prévue vendredi. "L'entente de l'UE avec l'Etat algérien sur le dossier du Sahara occidental ne doit pas occulter le reste, notamment le volet économique", a affirmé Mme Hanoune. "Le moment est venu pour l'Etat de s'affranchir complètement dans sa décision", a-t-elle estimé. Sur un autre volet, la SG du PT a noté "l'amélioration du pouvoir d'achat, la lutte contre la spéculation, la maîtrise des prix et les efforts de l'Etat pour améliorer la situation". Mais ceci "se fait de manière anarchique car les priorités ne sont toujours pas claires", a-t-elle indiqué. Pour Louisa Hanoune, son parti craignait que les mesures économiques "positives" contenues dans la loi de finances ne soient réversibles, évoquant de ce fait la situation économique mondiale et ses retombées, même "limitées", sur notre pays. Elle a, en outre, réaffirmé le soutien du PT aux grèves des travailleurs du complexe d'El Hadjar, appelant à sa renationalisation. Elle a également souligné le soutien de son parti à toutes les luttes des travailleurs à travers le monde. Quant au volet politique, elle a estimé que "la situation nécessite des réformes politiques" car, a-t-elle dit, "les institutions qui ont favorisé la corruption ne sont pas aptes à la combattre". Elle a aussi souligné que son parti "se prépare à d'éventuelles élections anticipées et à tout imprévu en continuant son travail de mobilisation et de sensibilisation". M. B. Le Parti des travailleurs (PT) a appelé, jeudi à Alger, les autorités à s'affranchir de l'Accord d'association avec l'Union européenne (UE), ceci compte tenu du bilan "négatif" et des résultats qui "ne servent pas les intérêts du pays". Le maintien de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'UE représente "un danger pour le plan des investissements publics et la loi de finances complémentaire 2009", a souligné la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, lors de la réunion du comité central du parti consacrée à l'examen de l'ordre du jour de la session ordinaire du conseil national, prévue vendredi. "L'entente de l'UE avec l'Etat algérien sur le dossier du Sahara occidental ne doit pas occulter le reste, notamment le volet économique", a affirmé Mme Hanoune. "Le moment est venu pour l'Etat de s'affranchir complètement dans sa décision", a-t-elle estimé. Sur un autre volet, la SG du PT a noté "l'amélioration du pouvoir d'achat, la lutte contre la spéculation, la maîtrise des prix et les efforts de l'Etat pour améliorer la situation". Mais ceci "se fait de manière anarchique car les priorités ne sont toujours pas claires", a-t-elle indiqué. Pour Louisa Hanoune, son parti craignait que les mesures économiques "positives" contenues dans la loi de finances ne soient réversibles, évoquant de ce fait la situation économique mondiale et ses retombées, même "limitées", sur notre pays. Elle a, en outre, réaffirmé le soutien du PT aux grèves des travailleurs du complexe d'El Hadjar, appelant à sa renationalisation. Elle a également souligné le soutien de son parti à toutes les luttes des travailleurs à travers le monde. Quant au volet politique, elle a estimé que "la situation nécessite des réformes politiques" car, a-t-elle dit, "les institutions qui ont favorisé la corruption ne sont pas aptes à la combattre". Elle a aussi souligné que son parti "se prépare à d'éventuelles élections anticipées et à tout imprévu en continuant son travail de mobilisation et de sensibilisation". M. B.