Tous les établissements de santé publique du pays seront bientôt dotés d'un service de sensibilisation et de dépistage précoce du cancer du col de l'utérus. Tous les établissements de santé publique du pays seront bientôt dotés d'un service de sensibilisation et de dépistage précoce du cancer du col de l'utérus. S'exprimant jeudi à Alger, lors de d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, a insisté sur le renforcement du programme national de lutte contre ce cancer, en mettant l'accent sur la sensibilisation et l'information des citoyennes pour éventuellement prévenir la pathologie avant son aggravation. Le cancer du col de l'utérus est, après celui du sein, le cancer le plus fréquent chez la femme. Selon les statistiques hospitalières, pas mois de 1.600 nouveaux cas sont recensés chaque année en Algérie, dont 80% des cas le sont à des stades très avancés. Pire encore, quatre femmes décèdent chaque jour de cette lourde pathologie au niveau national. Or, face à ces chiffres effrayants, l'Algérie ne dispose que de 188 unités de dépistage précoce du cancer du col de l'utérus et que de 380 spécialistes qui veillent sur cette opération. Une situation qui a contraint le ministre à renforcer davantage cette opération de dépistage. En effet, la citoyenne algérienne demeure menacée à tout âge par les risques de contracter ce cancer qui se déclenche par les virus Papillomavirus humains (HPV). De base, l'infection HPV est une maladie sexuellement transmissible, en revanche, le cancer peut également se déclencher à la suite d'une accumulation d'infections vaginales non soignées. Autrement dit, le cancer du col utérin est le résultat de nombreuses infections qui ont affecté auparavant le col utérin de la femme durant son jeune âge. Autre cause préoccupante, la fréquentation des bains traditionnels (hammams) où les bactéries sont très implantées et peuvent entraîner des années d'infection et plus tard le cancer du col de l'utérus. Cependant, outre les frottis à effectuer obligatoirement chaque année, à partir des premières années de mariage, il existe également un vaccin préventif pour la jeune femme, à savoir le Gardasil. Un vaccin 100% efficace selon l'OMS qui a autorisé sa commercialisation depuis 2006. Il est disponible dans 148 pays, dont le Maroc et la Tunisie, mais pas en Algérie. Alors que les spécialistes de l'oncologie réclament l'importation de ce vaccin, les autorités s'y opposent en dépit de la gravité de la situation. «L'Algérie a émis des réserves sur l'importation de ce vaccin car il n'a pas démontré son efficacité à long terme», a expliqué Ould Abbès, poursuivant que «l'OMS avait recommandé ce vaccin sans le rendre obligatoire». Les spécialistes affirment, en revanche, que la non commercialisation du Gardasil en Algérie est dû à l'opposition affichée par certaines parties qui craignent de donner libre cours à certaines dérives contraires à notre religion, notamment encourager les pratiques sexuelles chez les jeunes après leur immunisation des infections sexuellement transmissibles. Les oncologues tiennent à rappeler que ce vaccin préventif anéantit la formation du cancer en bloquant ses deux virus cancéreux, donc il permet de sauver des vies humaines tout en leur épargnant les traitements anticancéreux coûteux pour l'Etat et lourds à supporter par le malade. S'exprimant jeudi à Alger, lors de d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, a insisté sur le renforcement du programme national de lutte contre ce cancer, en mettant l'accent sur la sensibilisation et l'information des citoyennes pour éventuellement prévenir la pathologie avant son aggravation. Le cancer du col de l'utérus est, après celui du sein, le cancer le plus fréquent chez la femme. Selon les statistiques hospitalières, pas mois de 1.600 nouveaux cas sont recensés chaque année en Algérie, dont 80% des cas le sont à des stades très avancés. Pire encore, quatre femmes décèdent chaque jour de cette lourde pathologie au niveau national. Or, face à ces chiffres effrayants, l'Algérie ne dispose que de 188 unités de dépistage précoce du cancer du col de l'utérus et que de 380 spécialistes qui veillent sur cette opération. Une situation qui a contraint le ministre à renforcer davantage cette opération de dépistage. En effet, la citoyenne algérienne demeure menacée à tout âge par les risques de contracter ce cancer qui se déclenche par les virus Papillomavirus humains (HPV). De base, l'infection HPV est une maladie sexuellement transmissible, en revanche, le cancer peut également se déclencher à la suite d'une accumulation d'infections vaginales non soignées. Autrement dit, le cancer du col utérin est le résultat de nombreuses infections qui ont affecté auparavant le col utérin de la femme durant son jeune âge. Autre cause préoccupante, la fréquentation des bains traditionnels (hammams) où les bactéries sont très implantées et peuvent entraîner des années d'infection et plus tard le cancer du col de l'utérus. Cependant, outre les frottis à effectuer obligatoirement chaque année, à partir des premières années de mariage, il existe également un vaccin préventif pour la jeune femme, à savoir le Gardasil. Un vaccin 100% efficace selon l'OMS qui a autorisé sa commercialisation depuis 2006. Il est disponible dans 148 pays, dont le Maroc et la Tunisie, mais pas en Algérie. Alors que les spécialistes de l'oncologie réclament l'importation de ce vaccin, les autorités s'y opposent en dépit de la gravité de la situation. «L'Algérie a émis des réserves sur l'importation de ce vaccin car il n'a pas démontré son efficacité à long terme», a expliqué Ould Abbès, poursuivant que «l'OMS avait recommandé ce vaccin sans le rendre obligatoire». Les spécialistes affirment, en revanche, que la non commercialisation du Gardasil en Algérie est dû à l'opposition affichée par certaines parties qui craignent de donner libre cours à certaines dérives contraires à notre religion, notamment encourager les pratiques sexuelles chez les jeunes après leur immunisation des infections sexuellement transmissibles. Les oncologues tiennent à rappeler que ce vaccin préventif anéantit la formation du cancer en bloquant ses deux virus cancéreux, donc il permet de sauver des vies humaines tout en leur épargnant les traitements anticancéreux coûteux pour l'Etat et lourds à supporter par le malade.