Ces infections sont généralement contractées pendant les soins d'un patient au cours d'une hospitalisation et touchent particulièrement les personnes fragilisées souffrant de déficit congénital de l'immunité ou d'un déficit acquis par la prise de médicaments immunodépresseurs, ainsi que les nouveaux-nés, les prématurés et les personnes âgées. Ces infections sont généralement contractées pendant les soins d'un patient au cours d'une hospitalisation et touchent particulièrement les personnes fragilisées souffrant de déficit congénital de l'immunité ou d'un déficit acquis par la prise de médicaments immunodépresseurs, ainsi que les nouveaux-nés, les prématurés et les personnes âgées. Le taux de prévalence des infections liées aux soins (ILS) est de 20,33 % au centre hospitalo-universitaire de Constantine, a affirmé, mercredi dernier, une spécialiste du Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN). Le Dr Samia Boughachiche, qui intervenait au cours d'une rencontre consacrée à ce sujet, s'est référée à une enquête de ce comité, effectuée en mars dernier sur un échantillon-cible de 659 patients hospitalisés, pour souligner que parmi la totalité de ces malades, 134 ont contracté des infections nosocomiales, un chiffre que les milieux hospitaliers et paramédicaux estiment "assez élevé", voire "préoccupant", a-t-elle indiqué. Le Pr Mouloud Abdou, directeur des activités médicales et paramédicales (DAPM) du CHU, a incité la communauté médicale et paramédicale à "mettre en œuvre un système de surveillance et de signalement pour prévenir ou du moins freiner l'évolution alarmante et préoccupante de ce phénomène". Ces infections sont généralement contractées pendant les soins d'un patient au cours d'une hospitalisation et touchent particulièrement les personnes fragilisées "souffrant de déficit congénital de l'immunité ou d'un déficit acquis par la prise de médicaments immunodépresseurs, ainsi que les nouveaux-nés, les prématurés et les personnes âgées", a affirmé le Pr Abdou, coorganisateur de cette rencontre en partenariat avec l'Université Mentouri et le CLIN du CHU de Constantine. A l'exception des urgences et des consultations externes, l'enquête, qui a touché la quasi-totalité des 29 services du CHU, révèle l'importance que revêt la formation, l'information et la sensibilisation des personnels médicaux, paramédicaux et pharmaceutiques, a souligné le Pr Abdou, appelant à la mise en place d'une "stratégie commune de lutte" contre ces infections graves et dont la prise en charge est très coûteuse. Les techniques invasives utilisées dans les hôpitaux pour le diagnostic, la surveillance et le traitement ouvrent souvent de nouvelles portes à l'infection par le biais, notamment, de la sonde urinaire à demeure, la mesure de la pression veineuse centrale, les perfusions de toute nature et l'implantation de prothèses dentaires, a-t-on fait savoir au cours des débats. Les infections nosocomiales "ne sont, donc, pas toutes évitables", même si près de la moitié de ces infections peuvent être prévenues par des moyens simples, comme le lavage des mains et une formation continue adaptée, ont relevé les participants à cette journée médicale qui s'est déroulée à l'amphithéâtre Aboubakr-Errazi du CHU. L'état des lieux de la prévalence des infections nosocomiales, le traitement et la vigilance environnementale ont été également débattus lors de ce regroupement qui a réuni, outre le directeur général du CHU et le président du Conseil régional de l'ordre des médecins, tous les médecins chefs de services de l'hôpital ainsi que des chirurgiens-dentistes, des pharmaciens et des techniciens supérieurs de la santé relevant du secteur paramédical de la wilaya. (APS) Le taux de prévalence des infections liées aux soins (ILS) est de 20,33 % au centre hospitalo-universitaire de Constantine, a affirmé, mercredi dernier, une spécialiste du Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN). Le Dr Samia Boughachiche, qui intervenait au cours d'une rencontre consacrée à ce sujet, s'est référée à une enquête de ce comité, effectuée en mars dernier sur un échantillon-cible de 659 patients hospitalisés, pour souligner que parmi la totalité de ces malades, 134 ont contracté des infections nosocomiales, un chiffre que les milieux hospitaliers et paramédicaux estiment "assez élevé", voire "préoccupant", a-t-elle indiqué. Le Pr Mouloud Abdou, directeur des activités médicales et paramédicales (DAPM) du CHU, a incité la communauté médicale et paramédicale à "mettre en œuvre un système de surveillance et de signalement pour prévenir ou du moins freiner l'évolution alarmante et préoccupante de ce phénomène". Ces infections sont généralement contractées pendant les soins d'un patient au cours d'une hospitalisation et touchent particulièrement les personnes fragilisées "souffrant de déficit congénital de l'immunité ou d'un déficit acquis par la prise de médicaments immunodépresseurs, ainsi que les nouveaux-nés, les prématurés et les personnes âgées", a affirmé le Pr Abdou, coorganisateur de cette rencontre en partenariat avec l'Université Mentouri et le CLIN du CHU de Constantine. A l'exception des urgences et des consultations externes, l'enquête, qui a touché la quasi-totalité des 29 services du CHU, révèle l'importance que revêt la formation, l'information et la sensibilisation des personnels médicaux, paramédicaux et pharmaceutiques, a souligné le Pr Abdou, appelant à la mise en place d'une "stratégie commune de lutte" contre ces infections graves et dont la prise en charge est très coûteuse. Les techniques invasives utilisées dans les hôpitaux pour le diagnostic, la surveillance et le traitement ouvrent souvent de nouvelles portes à l'infection par le biais, notamment, de la sonde urinaire à demeure, la mesure de la pression veineuse centrale, les perfusions de toute nature et l'implantation de prothèses dentaires, a-t-on fait savoir au cours des débats. Les infections nosocomiales "ne sont, donc, pas toutes évitables", même si près de la moitié de ces infections peuvent être prévenues par des moyens simples, comme le lavage des mains et une formation continue adaptée, ont relevé les participants à cette journée médicale qui s'est déroulée à l'amphithéâtre Aboubakr-Errazi du CHU. L'état des lieux de la prévalence des infections nosocomiales, le traitement et la vigilance environnementale ont été également débattus lors de ce regroupement qui a réuni, outre le directeur général du CHU et le président du Conseil régional de l'ordre des médecins, tous les médecins chefs de services de l'hôpital ainsi que des chirurgiens-dentistes, des pharmaciens et des techniciens supérieurs de la santé relevant du secteur paramédical de la wilaya. (APS)