Un projet de musée de l'histoire de la France en Algérie, à Montpellier (sud), avait déclenché des polémiques lors de son lancement. Cet édifice doit finalement ouvrir ses portes début 2012 et il commence à prendre forme après quatre mois de travaux dans un hôtel particulier du centre-ville. Le chantier de ce "Musée de l'histoire de la France en Algérie, 1830-1962", a débuté en mars et devrait durer 18 mois. Il coûtera environ 19 millions d'euros financés à 90% par l'Agglomération de Montpellier et se situera dans l'hôtel Montcalm, situé près de la gare de Montpellier."Ce musée (...) est un projet qui avance", s'est félicité, lors d'une visite de presse mardi passé, un des vice-présidents de l'Agglomération, Jacques Martin, qui a refusé de répondre à toute question concernant le contenu de ce futur espace. "On parle du contenant, mais le président (Georges Frêche, ndlr) abordera plus tard le contenu", a-t-il fait valoir. "Le contenu sera abordé en temps et en heure", a-t-il ajouté.Georges Frêche, ancien maire de Montpellier, qui préside le comitéscientifique de ce musée, était absent à cette visite de presse pour cause d'hospitalisation.Peu après le lancement du projet, qui remonte à 2003, des groupes politiques locaux s'étaient élevés contre ce lieu, y voyant "un éloge" ou une "réhabilitation" du colonialisme. La plaquette de presse précise que "l'objectif est de créer un musée d'histoire et de sociétés, qui traitera de l'approche historique classique et des peuples européen et musulman"."Ce musée sera pensé et présenté sans jamais dissocier les deux mémoires et en faisant constamment une présentation simultanée". Il présentera un fond composé notamment de peintures, sculptures, cartes, plans, affiches... et également un centre de recherche intitulé "centre iconographique du Maghreb", consacré en particulier à l'histoire de la photographie en Algérie. Georges Frêche a été exclu du parti socialiste (PS) en 2007, pour des propos à caractère raciste. Aux dernières élections régionales en mars dernier, il a été réélu président de la région Languedoc-Roussillon à la tête d'une liste non soutenue par le PS. Un projet de musée de l'histoire de la France en Algérie, à Montpellier (sud), avait déclenché des polémiques lors de son lancement. Cet édifice doit finalement ouvrir ses portes début 2012 et il commence à prendre forme après quatre mois de travaux dans un hôtel particulier du centre-ville. Le chantier de ce "Musée de l'histoire de la France en Algérie, 1830-1962", a débuté en mars et devrait durer 18 mois. Il coûtera environ 19 millions d'euros financés à 90% par l'Agglomération de Montpellier et se situera dans l'hôtel Montcalm, situé près de la gare de Montpellier."Ce musée (...) est un projet qui avance", s'est félicité, lors d'une visite de presse mardi passé, un des vice-présidents de l'Agglomération, Jacques Martin, qui a refusé de répondre à toute question concernant le contenu de ce futur espace. "On parle du contenant, mais le président (Georges Frêche, ndlr) abordera plus tard le contenu", a-t-il fait valoir. "Le contenu sera abordé en temps et en heure", a-t-il ajouté.Georges Frêche, ancien maire de Montpellier, qui préside le comitéscientifique de ce musée, était absent à cette visite de presse pour cause d'hospitalisation.Peu après le lancement du projet, qui remonte à 2003, des groupes politiques locaux s'étaient élevés contre ce lieu, y voyant "un éloge" ou une "réhabilitation" du colonialisme. La plaquette de presse précise que "l'objectif est de créer un musée d'histoire et de sociétés, qui traitera de l'approche historique classique et des peuples européen et musulman"."Ce musée sera pensé et présenté sans jamais dissocier les deux mémoires et en faisant constamment une présentation simultanée". Il présentera un fond composé notamment de peintures, sculptures, cartes, plans, affiches... et également un centre de recherche intitulé "centre iconographique du Maghreb", consacré en particulier à l'histoire de la photographie en Algérie. Georges Frêche a été exclu du parti socialiste (PS) en 2007, pour des propos à caractère raciste. Aux dernières élections régionales en mars dernier, il a été réélu président de la région Languedoc-Roussillon à la tête d'une liste non soutenue par le PS.