Avec l'implication de la puissante FNTMMEE (Fédération nationale des travailleurs de la métallurgie mécanique, électrique) le conflit à ArcelorMittal Annaba prend une tout autre dimension. L'appui explicite en faveur du syndicat du complexe, de la FNTMMEE, exprimé clairement dans un communiqué rendu public hier et signé par son secrétaire général, Benmouloud Mohamed-Améziane, va certainement peser de tout son poids sur l'issue de ce bras de fer qui commence à pourrir sérieusement la situation du complexe. La FNTMMEE ne va pas par mille chemins et rappelle, sans équivoque, la responsabilité de l'employeur dans l'impasse dangereuse dans laquelle s'est engagée le complexe. "Nous réaffirmons l'obligation du respect par l'employeur des décisions prises dans la dernière tripartite au vu des négociations pour l'augmentation des salaires des travailleurs des entreprises régis par les lois de la République", est-il notamment précisé dans le texte. L'application stricte des lois de la République en référence à la loi 90/11 dans ses articles 121 et 123, voilà l'argument massue mis en avant par la FNTMMEE pour responsabiliser et culpabiliser l'employeur. Ce dernier, fort d'une décision de justice qualifiant la grève d'illégale, va-t-il par ailleurs obtempérer et accéder aux demandes socio-professionnelles des travailleurs ? Toujours est-il qu'en l'absence d'une réaction officielle de la part de la direction générale suite à cette sortie surprise de la FNTMMEE, on croit savoir que Vincent Legouik, l'intraitable DG d'Arcelor Mittal, a invité de nouveau cet après-midi, le partenaire social a un nouveau round de négociations. Simple coïncidence, où y a t-il eu injonction de Bruxelles, s'interroge-t-on dans le milieu des sidérurgistes à Annaba. En attendant la reprise des pourparlers de la dernière chance, le syndicat, qui continue à camper sur sa position de "ça passe ou ça casse", a introduit un appel en cassation contre la décision de l'arrêt de la grève. Avec l'implication de la puissante FNTMMEE (Fédération nationale des travailleurs de la métallurgie mécanique, électrique) le conflit à ArcelorMittal Annaba prend une tout autre dimension. L'appui explicite en faveur du syndicat du complexe, de la FNTMMEE, exprimé clairement dans un communiqué rendu public hier et signé par son secrétaire général, Benmouloud Mohamed-Améziane, va certainement peser de tout son poids sur l'issue de ce bras de fer qui commence à pourrir sérieusement la situation du complexe. La FNTMMEE ne va pas par mille chemins et rappelle, sans équivoque, la responsabilité de l'employeur dans l'impasse dangereuse dans laquelle s'est engagée le complexe. "Nous réaffirmons l'obligation du respect par l'employeur des décisions prises dans la dernière tripartite au vu des négociations pour l'augmentation des salaires des travailleurs des entreprises régis par les lois de la République", est-il notamment précisé dans le texte. L'application stricte des lois de la République en référence à la loi 90/11 dans ses articles 121 et 123, voilà l'argument massue mis en avant par la FNTMMEE pour responsabiliser et culpabiliser l'employeur. Ce dernier, fort d'une décision de justice qualifiant la grève d'illégale, va-t-il par ailleurs obtempérer et accéder aux demandes socio-professionnelles des travailleurs ? Toujours est-il qu'en l'absence d'une réaction officielle de la part de la direction générale suite à cette sortie surprise de la FNTMMEE, on croit savoir que Vincent Legouik, l'intraitable DG d'Arcelor Mittal, a invité de nouveau cet après-midi, le partenaire social a un nouveau round de négociations. Simple coïncidence, où y a t-il eu injonction de Bruxelles, s'interroge-t-on dans le milieu des sidérurgistes à Annaba. En attendant la reprise des pourparlers de la dernière chance, le syndicat, qui continue à camper sur sa position de "ça passe ou ça casse", a introduit un appel en cassation contre la décision de l'arrêt de la grève.