Dépassements, agissements irresponsables, insultes et injures de la part de Daniel Atlan, DRH de l'entreprise ArcelorMittal envers l'UGTA et la section syndicale représentée par le SG, Smaïn Kouadria, sont les raisons pour lesquelles le syndicat de l'entreprise sidérurgique exige des excuses officielles écrites, selon le communiqué dont nous détenons une copie. A l'origine de ces agissements, l'échec du DRH quant à l'application de son plan portant départ volontaire de quelque 1200 travailleurs, ainsi que l'échec de plusieurs tentatives menées par ce responsable pour disperser les rangs des travailleurs, afin de les détourner de leurs revendications relatives à la réhabilitation de la cokerie, le lancement de l'investissement global 2010/2014 que l'administration s'est engagée à honorer lors de la dernière réunion, a ajouté le même communiqué. A l'issue de ce rebondissement, la section syndicale de l'entreprise d'ArcelorMittal a décidé, lors d'une réunion tenue jeudi, ce qui suit : 1-La présentation d'excuses officielles écrites par le DRH. 2-L'abandon des sanctions retenues à l'encontre des syndicalistes. 3-Boycotter le département DRH jusqu'à satisfaction des revendications sans exception aucune. Par ailleurs, une lettre de soutien, dont nous détenons une copie, émanant de la FNTMMEE (Fédération nationale des travailleurs de métallurgie, mécanique, électronique, électrique), stipule que la fédération suit de très près l'évolution des conflits socioprofessionnels opposant les travailleurs à l'administration d'ArcelorMittal, et salue le rôle et les efforts fournis par le syndicat de l'entreprise dans la prise en charge des problèmes socioprofessionnels des travailleurs notamment. Ajoutant qu'à cet effet, la fédération, à travers cette correspondance, affirme apporter son soutien sans condition au syndicat de l'entreprise pour toutes les actions portant concrétisation de leurs revendications légales, notamment celles relatives à la préservation des postes d'emplois des 1200 travailleurs, la réhabilitation de la cokerie et autres problèmes socioprofessionnels. Selon ce même document, la FNTMMEE interpelle la direction d'ArcelorMittal sur la nécessité de dialoguer pour assurer la stabilité au sein du complexe d'une part, et le renforcement de sa position en tant que partenaire œuvrant à la promotion du développement au profit des deux partenaires, d'autre part.