Après avoir exigé le règlement de ses arriérés à plusieurs reprises, la société russe a mis à exécution, lundi sa menace de couper progressivement le gaz à la Biélorussie, réduisant ses fournitures de 30%. Après avoir exigé le règlement de ses arriérés à plusieurs reprises, la société russe a mis à exécution, lundi sa menace de couper progressivement le gaz à la Biélorussie, réduisant ses fournitures de 30%. Alexeï Miller, le patron de Gazprom, est intervenu à la télévision russe pour annoncer cette nouvelle restriction et pour rassurer ses clients européens, affirmant que l'acheminement du gaz transitant par la Biélorussie se poursuivait normalement. Mardi, le président biélorusse Alexandre Loukachenko, estimant que le contentieux entre son pays et la Russie prenait la tournure d'une "guerre du gaz", avait annoncé une suspension de ce transit. "J'ai deux nouvelles à vous annoncer, l'une bonne et l'autre mauvaise", a déclaré Miller. "La bonne nouvelle est que le gaz russe continue de transiter par la Biélorussie à plein volume et que les clients n'auront pas de problèmes avec les livraisons." "La mauvaise nouvelle est que la partie biélorusse ne prend pas de mesures pour acquitter ses dettes et qu'à partir du 23 juin 2010 à 10h00 nous allons réduire de 60% les fournitures de gaz russe à la Biélorussie", a ajouté Miller. La Russie, premier exportateur mondial d'énergie, fournit à l'Europe 25% de ses besoins en gaz, dont les quatre-cinquièmes sont acheminés par l'Ukraine et les 20% restants par la Biélorussie. L'Ukraine a déjà fait savoir qu'elle était prête à apporter son aide à Moscou dans ce conflit en augmentant les volumes de gaz transportés sur son territoire. L'Europe, sévèrement touchée par une crise similaire avec Kiev en 2009, a peu de chances de subir des conséquences notables cette fois, la consommation étant faible à cette époque de l'année. Gazprom réclame 192 millions de dollars aux autorités de Minsk au titre de livraisons opérées depuis le début de l'année et payées à un prix inférieur à celui fixé. Après avoir exigé le règlement de ces arriérés à plusieurs reprises, la société russe a mis à exécution lundi sa menace de couper progressivement le gaz à la Biélorussie, réduisant ses fournitures de 30%. Dans la foulée, le gouvernement biélorusse a fait la promesse de rembourser ses dettes dans les 15 jours à venir. Mais à peine 24 heures plus tard, Alexandre Loukachenko a changé d'attitude envers son voisin russe, en exigeant que Gazprom paie la Biélorussie pour le transit de son gaz vers l'Europe. "Nous ne devons rien à Gazprom et eux nous doivent (...) 260 millions de dollars au titre du transit (vers l'Europe)", avait expliqué Loukachenko. Alexeï Miller, le patron de Gazprom, est intervenu à la télévision russe pour annoncer cette nouvelle restriction et pour rassurer ses clients européens, affirmant que l'acheminement du gaz transitant par la Biélorussie se poursuivait normalement. Mardi, le président biélorusse Alexandre Loukachenko, estimant que le contentieux entre son pays et la Russie prenait la tournure d'une "guerre du gaz", avait annoncé une suspension de ce transit. "J'ai deux nouvelles à vous annoncer, l'une bonne et l'autre mauvaise", a déclaré Miller. "La bonne nouvelle est que le gaz russe continue de transiter par la Biélorussie à plein volume et que les clients n'auront pas de problèmes avec les livraisons." "La mauvaise nouvelle est que la partie biélorusse ne prend pas de mesures pour acquitter ses dettes et qu'à partir du 23 juin 2010 à 10h00 nous allons réduire de 60% les fournitures de gaz russe à la Biélorussie", a ajouté Miller. La Russie, premier exportateur mondial d'énergie, fournit à l'Europe 25% de ses besoins en gaz, dont les quatre-cinquièmes sont acheminés par l'Ukraine et les 20% restants par la Biélorussie. L'Ukraine a déjà fait savoir qu'elle était prête à apporter son aide à Moscou dans ce conflit en augmentant les volumes de gaz transportés sur son territoire. L'Europe, sévèrement touchée par une crise similaire avec Kiev en 2009, a peu de chances de subir des conséquences notables cette fois, la consommation étant faible à cette époque de l'année. Gazprom réclame 192 millions de dollars aux autorités de Minsk au titre de livraisons opérées depuis le début de l'année et payées à un prix inférieur à celui fixé. Après avoir exigé le règlement de ces arriérés à plusieurs reprises, la société russe a mis à exécution lundi sa menace de couper progressivement le gaz à la Biélorussie, réduisant ses fournitures de 30%. Dans la foulée, le gouvernement biélorusse a fait la promesse de rembourser ses dettes dans les 15 jours à venir. Mais à peine 24 heures plus tard, Alexandre Loukachenko a changé d'attitude envers son voisin russe, en exigeant que Gazprom paie la Biélorussie pour le transit de son gaz vers l'Europe. "Nous ne devons rien à Gazprom et eux nous doivent (...) 260 millions de dollars au titre du transit (vers l'Europe)", avait expliqué Loukachenko.