Belaid Akour, directeur de l'énergie et des mines, annonce un important déficit en production d'agrégats à Bejaia au regard des besoins et du plan de charge de la wilaya. "Cette carence est essentiellement due à l'opposition de citoyens, se traduisant par la fermeture de plusieurs carrières", rapporte l'APS qui cite ce responsable. "Le déficit enregistré par rapport aux capacités de production de la wilaya est de 50% pour l'agrégat, 70% pour le sable concassé et 50% pour l'enrochement", a-t-il révélé, soulignant que la production globale d'agrégat a baissé de moitié en 2009 comparativement à l'année 2008. Ce déficit est dû à "l'arrêt des carrières de Kherrata, Chellata et Aokas", affireme M. Akour. Les carrières exploitées par des entreprises publiques n'ont pas échappé à ce phénomène. Cela touche également les carrières localisées dans le périmètre du Parc national de Gouraya (PNG), notamment celles appartenant respectivement à l'Enof, l'ETR et à la SNTP, "qui ont vu leurs titres miniers retirés suite à une opposition de la direction des forêts et sommées de surcroît de se délocaliser", a déploré M. Akour. Les trois entreprises fournissent plus de la moitié de la production locale d'agrégats, a-t-elle signalé. D'autres projets de carrières, titulaires de titres miniers ou d'autorisations d'exploitation de carrières et sablières font face à l'opposition des riverains qui dénoncent les nuisances engendrées par ce voisinage."En dépit des garanties apportées, aussi bien par les investisseurs que par les pouvoirs publics sur le respect des normes exigées et l'importance de ces carrières pour le développement de la wilaya, rien n'y fait", a déploré M.Akour, "Il y a une mafia de l'agrégat", a-t-il dénoncé, déplorant le "silence" de certains comités de villages au sujet de l'exploitation illicite de la roche. Le déficit enregistré par cette situation a été comblé, notamment pour les entreprises de bâtiment, par des achats auprès des wilayas limitrophes : Sétif, Bordj Bou- Arreridj et Bouira, mais cela n'a pas manqué de se répercuter sur l'avancement des chantiers. Belaid Akour, directeur de l'énergie et des mines, annonce un important déficit en production d'agrégats à Bejaia au regard des besoins et du plan de charge de la wilaya. "Cette carence est essentiellement due à l'opposition de citoyens, se traduisant par la fermeture de plusieurs carrières", rapporte l'APS qui cite ce responsable. "Le déficit enregistré par rapport aux capacités de production de la wilaya est de 50% pour l'agrégat, 70% pour le sable concassé et 50% pour l'enrochement", a-t-il révélé, soulignant que la production globale d'agrégat a baissé de moitié en 2009 comparativement à l'année 2008. Ce déficit est dû à "l'arrêt des carrières de Kherrata, Chellata et Aokas", affireme M. Akour. Les carrières exploitées par des entreprises publiques n'ont pas échappé à ce phénomène. Cela touche également les carrières localisées dans le périmètre du Parc national de Gouraya (PNG), notamment celles appartenant respectivement à l'Enof, l'ETR et à la SNTP, "qui ont vu leurs titres miniers retirés suite à une opposition de la direction des forêts et sommées de surcroît de se délocaliser", a déploré M. Akour. Les trois entreprises fournissent plus de la moitié de la production locale d'agrégats, a-t-elle signalé. D'autres projets de carrières, titulaires de titres miniers ou d'autorisations d'exploitation de carrières et sablières font face à l'opposition des riverains qui dénoncent les nuisances engendrées par ce voisinage."En dépit des garanties apportées, aussi bien par les investisseurs que par les pouvoirs publics sur le respect des normes exigées et l'importance de ces carrières pour le développement de la wilaya, rien n'y fait", a déploré M.Akour, "Il y a une mafia de l'agrégat", a-t-il dénoncé, déplorant le "silence" de certains comités de villages au sujet de l'exploitation illicite de la roche. Le déficit enregistré par cette situation a été comblé, notamment pour les entreprises de bâtiment, par des achats auprès des wilayas limitrophes : Sétif, Bordj Bou- Arreridj et Bouira, mais cela n'a pas manqué de se répercuter sur l'avancement des chantiers.