L'opération de renouvellement des structures de l'APN, qui doit être achevée avant la clôture de la session de printemps, risque d'être une épreuve fort délicate pour quelques partis politiques, eu égard à l'importance des postes de responsabilité convoités par les députés. D'aucuns s'attendent, en effet, à des élections fort disputées, notamment au sein du FLN qui dispose de loin du plus grand nombre de députés à la Chambre basse et, par voie de conséquence, accapare la majorité des structures de la Chambre basse. Le vieux parti, représenté par quelque cent cinquante députés, dispose ainsi de trois postes de vice-présidents de l'APN, de la présidence de quatre commissions permanentes et autant de postes de vice-présidents ou de rapporteurs de commissions. En tout le FLN dispose de pas moins de quinze postes dans les structures de l'Assemblée. des postes qui - cela est surtout valable pour la vice-présidence de l'APN ou la présidence des quatre commissions permanentes - qui ouvrent droit à beaucoup de privilèges. D'où, à l'évidence, la grande bagarre qui ne manquera pas d'avoir lieu le jour des élections, prévues pour jeudi prochain. Selon des sources parlementaires des dizaines de candidatures ont été déposées bien avant la clôture de l'opération aujourd'hui. A en croire nos sources tous les membres du bureau politique se sont portés candidats. Il faut préciser que quatre membres du bureau politique, qui occupent déjà des postes clés au sein de l'APN, ont annoncé la couleur. Il s'agirait de Habiba Bahloul, vice- présidente de l'Assemblée, de Abdelahamid Si Affif, président de la commission des affaires étrangères, de Mohamed Alioui, président de la commission de la défense nationale ainsi que de Layachi Daadoua, président du groupe parlementaire, qui aurait confié à des proches qu'il aimerait bien poursuivre sa mission, lui qui est en place depuis plus de cinq ans. Toutefois cela dépend de la volonté du secrétaire général du FLN car la désignation du chef du groupe parlementaire relève exclusivement de ses prérogatives puisque ce poste, éminemment politique, n'est pas concerné par la compétition électorale. La candidature des membres du bureau politique ne semble pas agréer certains députés qui ne comprennent pas pourquoi Abdelaziz Belkhadem a donné son accord alors que l'an dernier il a catégoriquement refusé la candidature des membres du secrétariat exécutif du parti, une structure qui a été remplacée par le bureau politique lors du 9e congrès. L'on croit savoir que cela n'a pas surtout plu justement à Saïd Bouhadja, Abdelkrim Abada et Salah Goudjil qui sont, tous trois, d'ex-membres du secrétariat exécutif, mais qui n'ont pas été désignés au sein du bureau politique par Abdelaziz Belkhadem. Ce trio, qui n'a pas digéré son éviction par le secrétaire général, ne manquera certainement pas de peser de tout son poids pour attiser la colère des députés. Abdelaziz Belkhadem, qui tiendra une réunion ce mercredi avec le groupe parlementaire, devra présenter des clarifications à ce propos. L'opération de renouvellement des structures de l'APN, qui doit être achevée avant la clôture de la session de printemps, risque d'être une épreuve fort délicate pour quelques partis politiques, eu égard à l'importance des postes de responsabilité convoités par les députés. D'aucuns s'attendent, en effet, à des élections fort disputées, notamment au sein du FLN qui dispose de loin du plus grand nombre de députés à la Chambre basse et, par voie de conséquence, accapare la majorité des structures de la Chambre basse. Le vieux parti, représenté par quelque cent cinquante députés, dispose ainsi de trois postes de vice-présidents de l'APN, de la présidence de quatre commissions permanentes et autant de postes de vice-présidents ou de rapporteurs de commissions. En tout le FLN dispose de pas moins de quinze postes dans les structures de l'Assemblée. des postes qui - cela est surtout valable pour la vice-présidence de l'APN ou la présidence des quatre commissions permanentes - qui ouvrent droit à beaucoup de privilèges. D'où, à l'évidence, la grande bagarre qui ne manquera pas d'avoir lieu le jour des élections, prévues pour jeudi prochain. Selon des sources parlementaires des dizaines de candidatures ont été déposées bien avant la clôture de l'opération aujourd'hui. A en croire nos sources tous les membres du bureau politique se sont portés candidats. Il faut préciser que quatre membres du bureau politique, qui occupent déjà des postes clés au sein de l'APN, ont annoncé la couleur. Il s'agirait de Habiba Bahloul, vice- présidente de l'Assemblée, de Abdelahamid Si Affif, président de la commission des affaires étrangères, de Mohamed Alioui, président de la commission de la défense nationale ainsi que de Layachi Daadoua, président du groupe parlementaire, qui aurait confié à des proches qu'il aimerait bien poursuivre sa mission, lui qui est en place depuis plus de cinq ans. Toutefois cela dépend de la volonté du secrétaire général du FLN car la désignation du chef du groupe parlementaire relève exclusivement de ses prérogatives puisque ce poste, éminemment politique, n'est pas concerné par la compétition électorale. La candidature des membres du bureau politique ne semble pas agréer certains députés qui ne comprennent pas pourquoi Abdelaziz Belkhadem a donné son accord alors que l'an dernier il a catégoriquement refusé la candidature des membres du secrétariat exécutif du parti, une structure qui a été remplacée par le bureau politique lors du 9e congrès. L'on croit savoir que cela n'a pas surtout plu justement à Saïd Bouhadja, Abdelkrim Abada et Salah Goudjil qui sont, tous trois, d'ex-membres du secrétariat exécutif, mais qui n'ont pas été désignés au sein du bureau politique par Abdelaziz Belkhadem. Ce trio, qui n'a pas digéré son éviction par le secrétaire général, ne manquera certainement pas de peser de tout son poids pour attiser la colère des députés. Abdelaziz Belkhadem, qui tiendra une réunion ce mercredi avec le groupe parlementaire, devra présenter des clarifications à ce propos.