Au moins 64 personnes ont été tuées et 65 blessées dans un double attentat dimanche dernier contre deux restaurants qui retransmettaient la finale du Mondial à Kampala. La police a mis en cause les islamistes somaliens shebab liés à Al-Qaïda. Au moins 64 personnes ont été tuées et 65 blessées dans un double attentat dimanche dernier contre deux restaurants qui retransmettaient la finale du Mondial à Kampala. La police a mis en cause les islamistes somaliens shebab liés à Al-Qaïda. L'attentat a pu être provoqué par deux kamikazes, ou par des bombes. Une autre thèse est avancée, il se peut que les bombes aient été déposées sous des sièges, selon les premiers éléments de l'enquête. L'attentat n'a pas été revendiqué, mais tout porte à croire que les Shebab sont derrière cette attaque et l'on craint que la guerre entre musulmans et non musulmans prenne une tout autre tournure car à ce jour, les insurgés shebab n'ont jamais mené d'attentats hors du territoire somalien. Ce double attentat est le plus meurtrier commis en Afrique de l'Est depuis les attaques suicides contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar Es-Salam qui avaient fait plus de 200 morts le 7 août 1998. Les deux bombes ont explosé dans un restaurant éthiopien du sud de la capitale ougandaise fréquenté par des étrangers et dans le bar d'un club de rugby de l'est de la ville, provoquant un carnage parmi la foule réunie pour regarder à la télévision la finale de la Coupe du monde de football Espagne-Pays-Bas. Le président américain Barack Obama a indiqué que «les Etats-Unis étaient prêts à fournir toute aide demandée» par le gouvernement ougandais, alors qu'au moins un ressortissant américain a été tué, selon l'ambassade américaine. L'Union africaine a "condamné (un) acte dirigé contre un pays africain engagé activement dans la promotion des objectifs de l'UA". "Cet acte de terrorisme ne fera que renforcer les liens très forts entre les peuples somalien et ougandais", a commenté le président somalien Sharif Cheikh Ahmed. Le chef de la police ougandaise, Kale Kayihura, a lié ce double attentat aux menaces récentes des insurgés islamistes shebab en Somalie de s'en prendre à l'Ouganda et au Burundi, les deux pays qui ont envoyé les 6 mille soldats composant la force de paix de l'Union Africaine en Somalie (Amisom). Cette force de paix chargée de protéger le très fragile gouvernement provisoire du président Sharif Cheikh Ahmed, élu début 2009, est considérée comme une force d'occupation par les Shebab qui contrôlent la plus grande partie de la Somalie et ont fait vœu d'allégeance à Al-Qaïda. Le 5 juillet, le chef des Shebab, Ahmed Abdi Godane, avait à nouveau appelé les Somaliens à s'unir pour chasser de Somalie l'Amisom. L'attentat a pu être provoqué par deux kamikazes, ou par des bombes. Une autre thèse est avancée, il se peut que les bombes aient été déposées sous des sièges, selon les premiers éléments de l'enquête. L'attentat n'a pas été revendiqué, mais tout porte à croire que les Shebab sont derrière cette attaque et l'on craint que la guerre entre musulmans et non musulmans prenne une tout autre tournure car à ce jour, les insurgés shebab n'ont jamais mené d'attentats hors du territoire somalien. Ce double attentat est le plus meurtrier commis en Afrique de l'Est depuis les attaques suicides contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar Es-Salam qui avaient fait plus de 200 morts le 7 août 1998. Les deux bombes ont explosé dans un restaurant éthiopien du sud de la capitale ougandaise fréquenté par des étrangers et dans le bar d'un club de rugby de l'est de la ville, provoquant un carnage parmi la foule réunie pour regarder à la télévision la finale de la Coupe du monde de football Espagne-Pays-Bas. Le président américain Barack Obama a indiqué que «les Etats-Unis étaient prêts à fournir toute aide demandée» par le gouvernement ougandais, alors qu'au moins un ressortissant américain a été tué, selon l'ambassade américaine. L'Union africaine a "condamné (un) acte dirigé contre un pays africain engagé activement dans la promotion des objectifs de l'UA". "Cet acte de terrorisme ne fera que renforcer les liens très forts entre les peuples somalien et ougandais", a commenté le président somalien Sharif Cheikh Ahmed. Le chef de la police ougandaise, Kale Kayihura, a lié ce double attentat aux menaces récentes des insurgés islamistes shebab en Somalie de s'en prendre à l'Ouganda et au Burundi, les deux pays qui ont envoyé les 6 mille soldats composant la force de paix de l'Union Africaine en Somalie (Amisom). Cette force de paix chargée de protéger le très fragile gouvernement provisoire du président Sharif Cheikh Ahmed, élu début 2009, est considérée comme une force d'occupation par les Shebab qui contrôlent la plus grande partie de la Somalie et ont fait vœu d'allégeance à Al-Qaïda. Le 5 juillet, le chef des Shebab, Ahmed Abdi Godane, avait à nouveau appelé les Somaliens à s'unir pour chasser de Somalie l'Amisom.