Obama peut souffler. Après des mois de débats aussi techniques qu'idéologiques, le Sénat a adopté, jeudi dernier, la version finale de la plus vaste réforme de la régulation financière depuis les années 1930. Le Congrès pourra partir en vacance tranquille. Les sénateurs ont adopté le texte par 60 voix (le chiffre magique pour éviter l'obstruction) contre 39, après avoir approuvé la clôture des débats plus tôt dans la matinée. La majorité, qui contrôle 58 sièges au Sénat, a obtenu le ralliement de trois républicains: le récemment élu Scott Brown, Susan Collins et Olympia Snowe. Elle a en revanche perdu la voix du démocrate Russ Feingold. Les autres républicains ont manifesté leur opposition au texte, estimant notamment qu'il donne trop de pouvoir à des régulateurs qui n'ont pu empêcher la dernière crise financière. 2.300 pages La Chambre des représentants avait déjà adopté le 30 juin ce texte, commun aux deux chambres. Le texte définitif, de plus de 2.300 pages, de la loi «Dodd-Frank» a été conçu pour tenter d'empêcher une nouvelle crise telle que celle qui avait culminé à l'automne 2008, précipitant l'économie des Etats-Unis dans l'abîme. Obama peut souffler. Après des mois de débats aussi techniques qu'idéologiques, le Sénat a adopté, jeudi dernier, la version finale de la plus vaste réforme de la régulation financière depuis les années 1930. Le Congrès pourra partir en vacance tranquille. Les sénateurs ont adopté le texte par 60 voix (le chiffre magique pour éviter l'obstruction) contre 39, après avoir approuvé la clôture des débats plus tôt dans la matinée. La majorité, qui contrôle 58 sièges au Sénat, a obtenu le ralliement de trois républicains: le récemment élu Scott Brown, Susan Collins et Olympia Snowe. Elle a en revanche perdu la voix du démocrate Russ Feingold. Les autres républicains ont manifesté leur opposition au texte, estimant notamment qu'il donne trop de pouvoir à des régulateurs qui n'ont pu empêcher la dernière crise financière. 2.300 pages La Chambre des représentants avait déjà adopté le 30 juin ce texte, commun aux deux chambres. Le texte définitif, de plus de 2.300 pages, de la loi «Dodd-Frank» a été conçu pour tenter d'empêcher une nouvelle crise telle que celle qui avait culminé à l'automne 2008, précipitant l'économie des Etats-Unis dans l'abîme.