Le ministère français de la Défense a reconnu, hier, que la France avait apporté « un soutien logistique et technique » au raid mené jeudi par l'armée mauritanienne contre des activistes d'Al-Qaida pour le Maghreb islamique (Aqmi). L'opération réalisée en plein Sahara, sans doute dans le nord du Mali, avait pour but la libération de Michel Germaneau, otage de cette organisation terroriste. Paris avait cependant déclaré que le motif de cette intervention était de prévenir une attaque de l'Aqmi contre la Mauritanie. Dans un communiqué, le ministère de la Défense français confirme que "des moyens militaires français ont apporté un soutien technique et logistique à une opération mauritanienne destinée à prévenir une attaque d'Al-Qaida au Maghreb islamique contre la Mauritanie". Ce soutien "entre dans le cadre de l'appui que la France apporte aux pays de la région engagés dans la lutte contre le terrorisme", précise le texte. Michel Germaneau n'a pas été retrouvé. Des troupes d'élites françaises auraient, d'après certains médias, participé à cette mission qui a éliminé six terroristes et saisi un important arsenal d'explosifs, d'armes, de munitions et de matériel de télécommunication. Bilan confirmé par la Mauritanie. À deux jours seulement de la fin de l'ultimatum fixé par les islamistes, la situation de ce retraité de 78 ans est de plus en plus préoccupante, d'autant qu'il est cardiaque et sans traitement. Si les ravisseurs n'obtiennent pas la libération de prisonniers à la date fixée, ils affirment qu'ils exécuteront ce retraité. Dans son dernier enregistrement audio, l'otage, enlevé le 19 avril dernier, a confessé souffrir de la chaleur. L'Espagne considère que l'initiative militaire de la France met en danger deux de ses ressortissants, également retenus par l'Aqmi. Un chef de la diplomatie s'est montré rassurant, en indiquant qu'ils allaient bien, car ils sont détenus par un autre groupe d'Al-Qaida, moins radical. Le Français serait aux mains d'un groupe dirigé par Abdelhamid Abou Zeïd, un islamiste radical. Principalement composée d'hommes d'origine algérienne selon la presse parisienne, cette structure s'est développée au Sahel, après avoir été chassée d'Algérie. Elle avait déjà mis ses menaces à exécution l'an dernier en tuant Edwin Dyer, un touriste britannique enlevé six mois plus tôt. « Le groupe de terroristes visé par l'armée mauritanienne est celui qui a exécuté l'otage britannique Edwin Dyer voici un an et qui refuse de donner des preuves de vie et d'engager le dialogue en vue de la libération de notre compatriote », a souligné le ministère. Sans préciser le lieu où s'est déroulé le raid, les autorités françaises ont indiqué qu'il avait permis de neutraliser le groupe de terroristes et de faire échec au projet d'attaque contre des objectifs mauritaniens. Cependant, le désert mauritanien n'abriterait pas de bases terroristes de l'Aqmi. Interrogé hier sur cette opération lors de son déplacement à Saint-Nazaire (nord de la France), le président Nicolas Sarkozy s'est refusé à tout commentaire. Michel Germaneau a été enlevé le 19 avril au nord du Niger avec un Algérien libéré depuis. Il serait détenu dans cette même région. L'Aqmi a menacé de l'exécuter si elle n'obtenait pas avant demain lundi la libération de plusieurs de ses membres détenus dans des pays de la région. Le ministère français de la Défense a reconnu, hier, que la France avait apporté « un soutien logistique et technique » au raid mené jeudi par l'armée mauritanienne contre des activistes d'Al-Qaida pour le Maghreb islamique (Aqmi). L'opération réalisée en plein Sahara, sans doute dans le nord du Mali, avait pour but la libération de Michel Germaneau, otage de cette organisation terroriste. Paris avait cependant déclaré que le motif de cette intervention était de prévenir une attaque de l'Aqmi contre la Mauritanie. Dans un communiqué, le ministère de la Défense français confirme que "des moyens militaires français ont apporté un soutien technique et logistique à une opération mauritanienne destinée à prévenir une attaque d'Al-Qaida au Maghreb islamique contre la Mauritanie". Ce soutien "entre dans le cadre de l'appui que la France apporte aux pays de la région engagés dans la lutte contre le terrorisme", précise le texte. Michel Germaneau n'a pas été retrouvé. Des troupes d'élites françaises auraient, d'après certains médias, participé à cette mission qui a éliminé six terroristes et saisi un important arsenal d'explosifs, d'armes, de munitions et de matériel de télécommunication. Bilan confirmé par la Mauritanie. À deux jours seulement de la fin de l'ultimatum fixé par les islamistes, la situation de ce retraité de 78 ans est de plus en plus préoccupante, d'autant qu'il est cardiaque et sans traitement. Si les ravisseurs n'obtiennent pas la libération de prisonniers à la date fixée, ils affirment qu'ils exécuteront ce retraité. Dans son dernier enregistrement audio, l'otage, enlevé le 19 avril dernier, a confessé souffrir de la chaleur. L'Espagne considère que l'initiative militaire de la France met en danger deux de ses ressortissants, également retenus par l'Aqmi. Un chef de la diplomatie s'est montré rassurant, en indiquant qu'ils allaient bien, car ils sont détenus par un autre groupe d'Al-Qaida, moins radical. Le Français serait aux mains d'un groupe dirigé par Abdelhamid Abou Zeïd, un islamiste radical. Principalement composée d'hommes d'origine algérienne selon la presse parisienne, cette structure s'est développée au Sahel, après avoir été chassée d'Algérie. Elle avait déjà mis ses menaces à exécution l'an dernier en tuant Edwin Dyer, un touriste britannique enlevé six mois plus tôt. « Le groupe de terroristes visé par l'armée mauritanienne est celui qui a exécuté l'otage britannique Edwin Dyer voici un an et qui refuse de donner des preuves de vie et d'engager le dialogue en vue de la libération de notre compatriote », a souligné le ministère. Sans préciser le lieu où s'est déroulé le raid, les autorités françaises ont indiqué qu'il avait permis de neutraliser le groupe de terroristes et de faire échec au projet d'attaque contre des objectifs mauritaniens. Cependant, le désert mauritanien n'abriterait pas de bases terroristes de l'Aqmi. Interrogé hier sur cette opération lors de son déplacement à Saint-Nazaire (nord de la France), le président Nicolas Sarkozy s'est refusé à tout commentaire. Michel Germaneau a été enlevé le 19 avril au nord du Niger avec un Algérien libéré depuis. Il serait détenu dans cette même région. L'Aqmi a menacé de l'exécuter si elle n'obtenait pas avant demain lundi la libération de plusieurs de ses membres détenus dans des pays de la région.