L'armée mauritanienne a effectué hier un second raid contre les terroristes d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) sans le soutien logistique de la France qui avait participé au premier raid effectué jeudi dernier. La France aurait-elle renoncé à libérer son ressortissant gardé en otage par des terroristes ? Une question qui taraude les esprits, sachant que le ministère de la Défense français avait affirmé hier, que le but du raid était uniquement de libérer Michel Germaneau. Une situation confuse qui pourrait sérieusement déstabiliser la Mauritanie et la région du Sahel très convoitée par les Occidentaux. D'ailleurs, l'opposition mauritanienne a vivement critiqué ces actions, tout en mettant en garde contre les conséquences gravissimes que cela pourrait engendrer. En outre la dernière preuve de vie de l'otage français date de la mi-mai, de l'aveu même des autorités militaires de l'Hexagone. A présent, si le raid mauritanien de jeudi, épaulé par la France, s'est soldé par la mort de six ou sept membres de la branche maghrébine d'Al-Qaida, il n'en demeure pas moins que l'opération a échoué globalement. Pour preuve, l'Aqmi a menacé d'exécuter Michel Germaneau, au plus tard demain, si ses exigences ne sont pas satisfaites. Une chose est cependant sûre, l'opération menée par l'armée mauritanienne risque d'envenimer davantage la situation dans la région du Sahel, déjà affaiblie par les hordes de l'Aqmi. M. C. L'armée mauritanienne a effectué hier un second raid contre les terroristes d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) sans le soutien logistique de la France qui avait participé au premier raid effectué jeudi dernier. La France aurait-elle renoncé à libérer son ressortissant gardé en otage par des terroristes ? Une question qui taraude les esprits, sachant que le ministère de la Défense français avait affirmé hier, que le but du raid était uniquement de libérer Michel Germaneau. Une situation confuse qui pourrait sérieusement déstabiliser la Mauritanie et la région du Sahel très convoitée par les Occidentaux. D'ailleurs, l'opposition mauritanienne a vivement critiqué ces actions, tout en mettant en garde contre les conséquences gravissimes que cela pourrait engendrer. En outre la dernière preuve de vie de l'otage français date de la mi-mai, de l'aveu même des autorités militaires de l'Hexagone. A présent, si le raid mauritanien de jeudi, épaulé par la France, s'est soldé par la mort de six ou sept membres de la branche maghrébine d'Al-Qaida, il n'en demeure pas moins que l'opération a échoué globalement. Pour preuve, l'Aqmi a menacé d'exécuter Michel Germaneau, au plus tard demain, si ses exigences ne sont pas satisfaites. Une chose est cependant sûre, l'opération menée par l'armée mauritanienne risque d'envenimer davantage la situation dans la région du Sahel, déjà affaiblie par les hordes de l'Aqmi. M. C.