Les prix des viandes blanches sont en folie à quelques jours du mois sacré de ramadan. Si les prix des fruits et légumes demeures stables durant cette période estivale, c'est loin d'être le cas des volailles. Lors d'une virée effectuée, hier matin, dans certaines boutiques de la capitale, spécialisés dans la vente des viandes, nous avons constaté que le prix des viandes blanches a grimpé de près de 100 DA en l'espace d'une semaine seulement. Des augmentations quotidiennes, de 5 à 10 DA, ont été enregistrés sur les prix du poulet, passant de 280 DA à quelques 340 DA le kilo. La dinde n'a pas échappé à cette augmentation, elle est proposée à 750 DA/kg. Pour ce qui est des morceaux de poulet, ils sont de l'ordre de 300 DA/kg pour les cuisses, 250 kg les ailes, 260 DA/kg, les abats et 360 DA le blanc. «Ce sont les fournisseurs qui définissent les prix, nous ne touchons que 20 à 25 DA comme marge bénéficiaire pour chaque kilogramme vendu, nous n'avons rien à voir avec ces augmentations », affirment les commerçants approchés à cet effet. Ces derniers nous ont expliqué cette flambée des prix par la vague de chaleur qui sévit dans les régions de l'intérieur du pays et qui a affecté la volaille. La hausse des températures a occasionné la mortalité du poulet de chair. «Au début de la saison, les éleveurs ont vendu une grande partie de leur volaille pour éviter les pertes dues à la chaleur. Ce qui explique l'augmentation des prix. L'offre ne répond plus à la forte demande », témoigne un vendeur, au marché Réda-Houhou (ex-Clauzel) à Alger-Centre. En effet, les prix des viandes blanches connaissent une instabilité à chaque période estivale. Cette période est connue pour être la plus redoutée par les aviculteurs qui refusent de prendre des risques par peur d'enregistrer des pertes dans leur commerce. A ce propos, des commerçants ont justement dénoncé le fait que certains éleveurs cessent leur activité durant les periodes de chaleurs pour s'épargner de grosses pertes de marchandises. Or ils ont estimé que l'arrêt des « petits élevages » est tout à fait raisonnable, du fait de l'absence de moyens de première nécessité, tels que la climatisation ou autre alimentation en eau. Mais une fois interrogés sur l'éventuel dispositif mis en place par l'Etat et qui consiste à sécuriser la production au niveau de tous les éleveurs, les commerçants affirment qu'ils n'étaient guère au courant de ce système. « Pourquoi augmente-t-on les prix dans ce cas la ? Je vous assure que les fournisseurs nous expliquent l'augmentation des prix par la réduction de l'offre due à la mortalité des volailles », ont-ils insisté. Pour rappel, le ministère de l'Agriculture a élargi le système de régulation des produits agricoles (Syrpalac) aux viandes blanches. Une option qui a pour but de sécuriser les produits avicoles durant la période estivale suite aux pertes considérables qui touchent la production et qui sont estimées à pas moins de 40%. Cette situation a nécessité la mise en place d'un accompagnement qui consiste à aider les aviculteurs à acquérir des équipements de contrôle d'ambiance. Par ailleurs, d'autres commerçants nous ont expliqué la flambée des prix par le stockage des poulets décidé par l'Etat en prévision du mois de Ramadan. A. B. Les prix des viandes blanches sont en folie à quelques jours du mois sacré de ramadan. Si les prix des fruits et légumes demeures stables durant cette période estivale, c'est loin d'être le cas des volailles. Lors d'une virée effectuée, hier matin, dans certaines boutiques de la capitale, spécialisés dans la vente des viandes, nous avons constaté que le prix des viandes blanches a grimpé de près de 100 DA en l'espace d'une semaine seulement. Des augmentations quotidiennes, de 5 à 10 DA, ont été enregistrés sur les prix du poulet, passant de 280 DA à quelques 340 DA le kilo. La dinde n'a pas échappé à cette augmentation, elle est proposée à 750 DA/kg. Pour ce qui est des morceaux de poulet, ils sont de l'ordre de 300 DA/kg pour les cuisses, 250 kg les ailes, 260 DA/kg, les abats et 360 DA le blanc. «Ce sont les fournisseurs qui définissent les prix, nous ne touchons que 20 à 25 DA comme marge bénéficiaire pour chaque kilogramme vendu, nous n'avons rien à voir avec ces augmentations », affirment les commerçants approchés à cet effet. Ces derniers nous ont expliqué cette flambée des prix par la vague de chaleur qui sévit dans les régions de l'intérieur du pays et qui a affecté la volaille. La hausse des températures a occasionné la mortalité du poulet de chair. «Au début de la saison, les éleveurs ont vendu une grande partie de leur volaille pour éviter les pertes dues à la chaleur. Ce qui explique l'augmentation des prix. L'offre ne répond plus à la forte demande », témoigne un vendeur, au marché Réda-Houhou (ex-Clauzel) à Alger-Centre. En effet, les prix des viandes blanches connaissent une instabilité à chaque période estivale. Cette période est connue pour être la plus redoutée par les aviculteurs qui refusent de prendre des risques par peur d'enregistrer des pertes dans leur commerce. A ce propos, des commerçants ont justement dénoncé le fait que certains éleveurs cessent leur activité durant les periodes de chaleurs pour s'épargner de grosses pertes de marchandises. Or ils ont estimé que l'arrêt des « petits élevages » est tout à fait raisonnable, du fait de l'absence de moyens de première nécessité, tels que la climatisation ou autre alimentation en eau. Mais une fois interrogés sur l'éventuel dispositif mis en place par l'Etat et qui consiste à sécuriser la production au niveau de tous les éleveurs, les commerçants affirment qu'ils n'étaient guère au courant de ce système. « Pourquoi augmente-t-on les prix dans ce cas la ? Je vous assure que les fournisseurs nous expliquent l'augmentation des prix par la réduction de l'offre due à la mortalité des volailles », ont-ils insisté. Pour rappel, le ministère de l'Agriculture a élargi le système de régulation des produits agricoles (Syrpalac) aux viandes blanches. Une option qui a pour but de sécuriser les produits avicoles durant la période estivale suite aux pertes considérables qui touchent la production et qui sont estimées à pas moins de 40%. Cette situation a nécessité la mise en place d'un accompagnement qui consiste à aider les aviculteurs à acquérir des équipements de contrôle d'ambiance. Par ailleurs, d'autres commerçants nous ont expliqué la flambée des prix par le stockage des poulets décidé par l'Etat en prévision du mois de Ramadan. A. B.