Il ne reste plus que deux soirées de concert pour clore le programme du Casif au théâtre de plein air de Sidi Fredj. L'une se déroulera aujourd'hui avec le libanais Assi Hellani et l'autre demain avec Lotfi double Kanon et le Syrien Ali Dick et ce, à partir de 22h00 h. Il ne reste plus que deux soirées de concert pour clore le programme du Casif au théâtre de plein air de Sidi Fredj. L'une se déroulera aujourd'hui avec le libanais Assi Hellani et l'autre demain avec Lotfi double Kanon et le Syrien Ali Dick et ce, à partir de 22h00 h. Né à Baalbek en 1970, Assi El Hellani a débuté sa carrière dans les années 90 en chantant des classiques libanais. C'est à partir de 1999 qu'il connaîtra le succès avec sa chanson «Wani Mareg Mareit». Il s'est fait connaître aussi à travers de nombreux duos qu'il a fait notamment avec l'Américaine Carole Sager. S'étant exilé en Egypte pendant la guerre civile au Liban, il y avait enregistré son dernier album «Dagat Galbi» qu'il a fait paraître en 2006. Si on lui avait reproché d'avoir fui son pays il aurait répondu qu'un «artiste a pour vocation de transmettre un message de paix». L'artiste a subjugué le public algérien lors de son passage au festival arabe de Djemila lundi dernier. Il avait interprété des chansons, les unes patriotiques comme «Loubnan ya baladna», les autres doucereuses comme «Dagat Galbi» exhortant à l'amour, à la paix et à la solidarité dans une communion totale avec les spectateurs qui reprenaient un à un ses titres. La fin du mois de juillet s'avérera particulièrement chargé pour cet artiste. En effet, Assi El Hellani est attendu à Marbella en Espagne où il doit animer un concert au Palais des congrès et à Londres à Albert Hall. Quant à Ali Dick, qui se produira demain (aujourd'hui c'est son passage au festival arabe de Djemila) on se souvient qu'il avait défrayé la chronique avec la chanson populaire et folklorique syrienne en battant en 2009 tous les records des ventes en Syrie écrasant même les fans du rock et du pop et les stars irakiennes Saâdi El Holli et Yas Khodher. Auteur de 5 albums et ayant à son actif 180 chansons, cet artiste, qui a débuté sa carrière artistique en 1997, puise son inspiration des thèmes ruraux, il est réputé être en même temps modeste et sensible. Enfin Lotfi Double Kanon qui n'est plus à présenter fera certainement «son tabac» comme à son habitude. Lui aussi se produira demain, étant aujourd'hui au festival de Djemila. Rappeur invétéré, il a le don de faire rentrer très rapidement les spectateurs dans le bain du spectacle. Pourfendeur des «autorités» et encenseur des «laissés-pour-compte», il a toujours dans son sac ces tournures de phrase qu'il se fait plaisir de lancer à la cantonade comme pour épicer ses morceaux qui tels des goûters à déguster sont immédiatement repris par le public qu'on entendra certainement répéter à l'unisson «Bladi», «Lebhar ouel moudja», ou encore «Chahlat layani» ou «Lahmam» d'El Anka. Même les kamikazes ne sont pas oubliés. On dit du reste de Double Kanon qu'il est le sauveur, entendez celui qui assure le succès à une soirée quand d'autres n'ont pu donner satisfaction. «Bled Mickey», «Babor mon amour» pour se rappeler au bon souvenir des harraga, il les déclamera certainement aussi. Né à Baalbek en 1970, Assi El Hellani a débuté sa carrière dans les années 90 en chantant des classiques libanais. C'est à partir de 1999 qu'il connaîtra le succès avec sa chanson «Wani Mareg Mareit». Il s'est fait connaître aussi à travers de nombreux duos qu'il a fait notamment avec l'Américaine Carole Sager. S'étant exilé en Egypte pendant la guerre civile au Liban, il y avait enregistré son dernier album «Dagat Galbi» qu'il a fait paraître en 2006. Si on lui avait reproché d'avoir fui son pays il aurait répondu qu'un «artiste a pour vocation de transmettre un message de paix». L'artiste a subjugué le public algérien lors de son passage au festival arabe de Djemila lundi dernier. Il avait interprété des chansons, les unes patriotiques comme «Loubnan ya baladna», les autres doucereuses comme «Dagat Galbi» exhortant à l'amour, à la paix et à la solidarité dans une communion totale avec les spectateurs qui reprenaient un à un ses titres. La fin du mois de juillet s'avérera particulièrement chargé pour cet artiste. En effet, Assi El Hellani est attendu à Marbella en Espagne où il doit animer un concert au Palais des congrès et à Londres à Albert Hall. Quant à Ali Dick, qui se produira demain (aujourd'hui c'est son passage au festival arabe de Djemila) on se souvient qu'il avait défrayé la chronique avec la chanson populaire et folklorique syrienne en battant en 2009 tous les records des ventes en Syrie écrasant même les fans du rock et du pop et les stars irakiennes Saâdi El Holli et Yas Khodher. Auteur de 5 albums et ayant à son actif 180 chansons, cet artiste, qui a débuté sa carrière artistique en 1997, puise son inspiration des thèmes ruraux, il est réputé être en même temps modeste et sensible. Enfin Lotfi Double Kanon qui n'est plus à présenter fera certainement «son tabac» comme à son habitude. Lui aussi se produira demain, étant aujourd'hui au festival de Djemila. Rappeur invétéré, il a le don de faire rentrer très rapidement les spectateurs dans le bain du spectacle. Pourfendeur des «autorités» et encenseur des «laissés-pour-compte», il a toujours dans son sac ces tournures de phrase qu'il se fait plaisir de lancer à la cantonade comme pour épicer ses morceaux qui tels des goûters à déguster sont immédiatement repris par le public qu'on entendra certainement répéter à l'unisson «Bladi», «Lebhar ouel moudja», ou encore «Chahlat layani» ou «Lahmam» d'El Anka. Même les kamikazes ne sont pas oubliés. On dit du reste de Double Kanon qu'il est le sauveur, entendez celui qui assure le succès à une soirée quand d'autres n'ont pu donner satisfaction. «Bled Mickey», «Babor mon amour» pour se rappeler au bon souvenir des harraga, il les déclamera certainement aussi.