Décidément, la rentrée sociale cette année ne s'annonce pas sous de bons auspices. Elle risque même d'être tumultueuse au vu des menaces de grèves brandies par de nombreux syndicats. Plusieurs secteurs ont, en effet, d'ores et déjà, annoncé la couleur. Le dernier en date a été celui de la filière textile et cuir. Décidément, la rentrée sociale cette année ne s'annonce pas sous de bons auspices. Elle risque même d'être tumultueuse au vu des menaces de grèves brandies par de nombreux syndicats. Plusieurs secteurs ont, en effet, d'ores et déjà, annoncé la couleur. Le dernier en date a été celui de la filière textile et cuir. La fédération des travailleurs de ces deux secteurs a clairement affichée sa volonté d'aller vers un mouvement de protestation de grande ampleur. Cette fédération, qui représente des dizaines de milliers de travailleurs, emboîte ainsi le pas au Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) et au conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) qui se sont prononcés, il y'a quelques semaines déjà, en faveur d'un mouvement de grève à la rentrée. «Il faut mettre un terme à cette démarche qui consiste à accorder peu d'importance à l'avis du partenaire social. C'est vraiment frustrant, on ne peut continuer dans cette voie » a indiqué, hier, le secrétaire général de la fédération des travailleurs de la filière textile et cuir, une organisation affiliée à l'UGTA. Amar Takdjout, contacté hier, fait allusion aux responsables de la société de gestion et de participation (SGP) industrie et manufacture et aux responsables des quatre groupes qu'elle gère en ajoutant qu' « il n'y a aucun dialogue sérieux et constructif et que cela est assimilé par les travailleurs à du mépris ». Selon notre interlocuteur, qui n'a pas hésité à dénoncer « la gestion prévisionnelle déficiente » qui se répercute négativement sur la disponibilité de la matière première où il y'a souvent des ruptures de stock qui mettent en péril de nombreuses entreprises, «le choix des managers n'est pas des plus appropriés ». Et pour cause, a-t-il souligné, « on remplace des techniciens qui ont plus de 20 années d'expérience par des gestionnaires novices qui sont loin d'être à la hauteur des responsabilités ». Amar Takdjout ne comprend pas aussi pourquoi on veut remettre en cause le contenu des conventions collectives qui ont permis aux travailleurs d'arracher des augmentations salariales de l'ordre de 12%. C'est donc pour toutes ces raisons que « la grève générale est la seule manière d'exprimer notre mécontentement » a, enfin, soutenu Takdjout. Le CNES ne sera pas donc le seul syndicat a avoir proféré cette menace de grève. Le conseil national du CNES, qui a annoncé cette action de grève lors de sa dernière session tenue vers la fin du mois de juin, a cloué au pilori le ministère de l'Enseignement supérieur. Le CNES accuse en effet la tutelle d'avoir, à titre d'exemple, mis beaucoup de retard dans le règlement de la question du régime indemnitaire. Les négociations entamées depuis des lustres n'ont pas encore abouti et les milliers d'enseignants et d'enseignants chercheurs attendent toujours ce plus qui viendra renforcer un peu leur pouvoir d'achat. Mais il n'y a pas que la question du salaire qui irrite le CNES puisqu'il pointe aussi un doigt accusateur en direction de la tutelle qui n'accorde « aucune importance à la construction du partenariat avec le CNES ». Pis, le département de Rachid Harraoubia est accusé de vouloir « de manière sournoise discréditer le syndicat ». Le CNES devra décider, à la veille de la rentrée, si la grève sera illimitée ou cyclique. C'est peut-être aussi le même cas pour le CNAPEST qui n'a pas encore clairement opté pour la grève à la rentrée se contentant juste de brandir la menace. Mais la teneur du communiqué de son instance suprême, le conseil national en l‘occurrence, ne laisse aucun doute quant à la nature de ce mouvement de protestation. Ce d'autant que ce syndicat, de loin le plus représentatif au sein des enseignants du secondaire, a l'habitude de joindre la parole à l'acte. Il n'est pas exclu que d'autres secteurs où le malaise est perceptible viennent ajouter leur grain de sel en laissant éclater au grand jour leur ras-le-bol . La fédération des travailleurs de ces deux secteurs a clairement affichée sa volonté d'aller vers un mouvement de protestation de grande ampleur. Cette fédération, qui représente des dizaines de milliers de travailleurs, emboîte ainsi le pas au Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) et au conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) qui se sont prononcés, il y'a quelques semaines déjà, en faveur d'un mouvement de grève à la rentrée. «Il faut mettre un terme à cette démarche qui consiste à accorder peu d'importance à l'avis du partenaire social. C'est vraiment frustrant, on ne peut continuer dans cette voie » a indiqué, hier, le secrétaire général de la fédération des travailleurs de la filière textile et cuir, une organisation affiliée à l'UGTA. Amar Takdjout, contacté hier, fait allusion aux responsables de la société de gestion et de participation (SGP) industrie et manufacture et aux responsables des quatre groupes qu'elle gère en ajoutant qu' « il n'y a aucun dialogue sérieux et constructif et que cela est assimilé par les travailleurs à du mépris ». Selon notre interlocuteur, qui n'a pas hésité à dénoncer « la gestion prévisionnelle déficiente » qui se répercute négativement sur la disponibilité de la matière première où il y'a souvent des ruptures de stock qui mettent en péril de nombreuses entreprises, «le choix des managers n'est pas des plus appropriés ». Et pour cause, a-t-il souligné, « on remplace des techniciens qui ont plus de 20 années d'expérience par des gestionnaires novices qui sont loin d'être à la hauteur des responsabilités ». Amar Takdjout ne comprend pas aussi pourquoi on veut remettre en cause le contenu des conventions collectives qui ont permis aux travailleurs d'arracher des augmentations salariales de l'ordre de 12%. C'est donc pour toutes ces raisons que « la grève générale est la seule manière d'exprimer notre mécontentement » a, enfin, soutenu Takdjout. Le CNES ne sera pas donc le seul syndicat a avoir proféré cette menace de grève. Le conseil national du CNES, qui a annoncé cette action de grève lors de sa dernière session tenue vers la fin du mois de juin, a cloué au pilori le ministère de l'Enseignement supérieur. Le CNES accuse en effet la tutelle d'avoir, à titre d'exemple, mis beaucoup de retard dans le règlement de la question du régime indemnitaire. Les négociations entamées depuis des lustres n'ont pas encore abouti et les milliers d'enseignants et d'enseignants chercheurs attendent toujours ce plus qui viendra renforcer un peu leur pouvoir d'achat. Mais il n'y a pas que la question du salaire qui irrite le CNES puisqu'il pointe aussi un doigt accusateur en direction de la tutelle qui n'accorde « aucune importance à la construction du partenariat avec le CNES ». Pis, le département de Rachid Harraoubia est accusé de vouloir « de manière sournoise discréditer le syndicat ». Le CNES devra décider, à la veille de la rentrée, si la grève sera illimitée ou cyclique. C'est peut-être aussi le même cas pour le CNAPEST qui n'a pas encore clairement opté pour la grève à la rentrée se contentant juste de brandir la menace. Mais la teneur du communiqué de son instance suprême, le conseil national en l‘occurrence, ne laisse aucun doute quant à la nature de ce mouvement de protestation. Ce d'autant que ce syndicat, de loin le plus représentatif au sein des enseignants du secondaire, a l'habitude de joindre la parole à l'acte. Il n'est pas exclu que d'autres secteurs où le malaise est perceptible viennent ajouter leur grain de sel en laissant éclater au grand jour leur ras-le-bol .