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Le gouvernement sahraoui dénonce
Suite aux propos du roi du Maroc sur le Sahara Occidental
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 08 - 2010

Le gouvernement sahraoui estime, dans un communiqué publié hier par le ministère sahraoui de l'Information, que «le discours du roi du Maroc consacre la politique expansionniste marocaine adoptée depuis plus de 35 ans, à même d'attiser le feu de la guerre et des tensions dans la région».
Le gouvernement sahraoui estime, dans un communiqué publié hier par le ministère sahraoui de l'Information, que «le discours du roi du Maroc consacre la politique expansionniste marocaine adoptée depuis plus de 35 ans, à même d'attiser le feu de la guerre et des tensions dans la région».
La teneur du discours du roi du Maroc n'a pas été, comme attendu, du goût des dirigeants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Le gouvernement sahraoui a, en effet, considéré que cette allocution du roi « ne dénote d'aucune volonté sincère de coopérer de manière constructive en faveur d'une paix durable et définitive conformément à la légalité internationale ». Le gouvernement sahraoui estime, dans un communiqué publié hier par le ministère sahraoui de l'Information, que « le discours du roi du Maroc consacre la politique expansionniste marocaine adoptée depuis plus de 35 ans, à même d'attiser le feu de la guerre et des tensions dans la région ». Dans un discours prononcé avant-hier, à l'occasion du 11e anniversaire de son accession au trône, le roi Mohamed VI a exprimé les mêmes positions de son pays vis-à-vis de la question de décolonisation du Sahara Occidental. Des positions, à l'évidence, aux antipodes des résolutions du conseil de sécurité de l'ONU qui accorde au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination à travers un référendum. « Le Maroc reste attaché à sa souveraineté sur le Sahara Occidental et ne cèdera pas un pouce de son Sahara », a, en effet, soutenu Mohamed VI dans ce discours. Le monarque alaouite fait l'éloge de la proposition d'autonomie pour ce territoire. Cette offre reste, dira t-il,  « une initiative audacieuse qui demeure une proposition réaliste, innovante et consensuelle (….) qui vise à trouver une solution définitive à ce différend régional dans le cadre de l'ONU ». Pour rappel, le Maroc et le Front Polisario mènent, suite à l'appel des instances onusiennes, depuis des années, des négociations en vue de trouver une solution à ce problème de décolonisation. Mais ces négociations, où il ne devrait y avoir aucun préalable et qui sont par ailleurs bien « cadrées »  par les résolutions du Conseil de sécurité, sont dans l'impasse. Le Maroc s'entête à refuser l'idée de référendum pour l'autodétermination du peuple sahraoui auquel il ne daigne accorder qu'une large autonomie. Cette dernière option est catégoriquement rejetée par les dirigeants de la RASD. Ces derniers, las des tergiversations des Marocains, ont, à maintes reprises, brandi la menace de reprendre les armes alors que la communauté internationale a fait montre d'impuissance face à ce statu quo qui dure depuis presque deux décennies. Le gouvernement sahraoui, qui rappelle que les résolutions des Nations unies sont claires et ne souffrent d'aucune équivoque, attire l'attention sur les conséquences de cette position d'intransigeance du Maroc et précise que cette question du Sahara Occidental est une affaire de décolonisation. Il en appelle aussi à la communauté internationale pour exercer des pressions sur le Maroc et l'amener «à respecter la légalité internationale et à cesser ses violations des droits de l'Homme au Sahara Occidental».
La teneur du discours du roi du Maroc n'a pas été, comme attendu, du goût des dirigeants de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Le gouvernement sahraoui a, en effet, considéré que cette allocution du roi « ne dénote d'aucune volonté sincère de coopérer de manière constructive en faveur d'une paix durable et définitive conformément à la légalité internationale ». Le gouvernement sahraoui estime, dans un communiqué publié hier par le ministère sahraoui de l'Information, que « le discours du roi du Maroc consacre la politique expansionniste marocaine adoptée depuis plus de 35 ans, à même d'attiser le feu de la guerre et des tensions dans la région ». Dans un discours prononcé avant-hier, à l'occasion du 11e anniversaire de son accession au trône, le roi Mohamed VI a exprimé les mêmes positions de son pays vis-à-vis de la question de décolonisation du Sahara Occidental. Des positions, à l'évidence, aux antipodes des résolutions du conseil de sécurité de l'ONU qui accorde au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination à travers un référendum. « Le Maroc reste attaché à sa souveraineté sur le Sahara Occidental et ne cèdera pas un pouce de son Sahara », a, en effet, soutenu Mohamed VI dans ce discours. Le monarque alaouite fait l'éloge de la proposition d'autonomie pour ce territoire. Cette offre reste, dira t-il,  « une initiative audacieuse qui demeure une proposition réaliste, innovante et consensuelle (….) qui vise à trouver une solution définitive à ce différend régional dans le cadre de l'ONU ». Pour rappel, le Maroc et le Front Polisario mènent, suite à l'appel des instances onusiennes, depuis des années, des négociations en vue de trouver une solution à ce problème de décolonisation. Mais ces négociations, où il ne devrait y avoir aucun préalable et qui sont par ailleurs bien « cadrées »  par les résolutions du Conseil de sécurité, sont dans l'impasse. Le Maroc s'entête à refuser l'idée de référendum pour l'autodétermination du peuple sahraoui auquel il ne daigne accorder qu'une large autonomie. Cette dernière option est catégoriquement rejetée par les dirigeants de la RASD. Ces derniers, las des tergiversations des Marocains, ont, à maintes reprises, brandi la menace de reprendre les armes alors que la communauté internationale a fait montre d'impuissance face à ce statu quo qui dure depuis presque deux décennies. Le gouvernement sahraoui, qui rappelle que les résolutions des Nations unies sont claires et ne souffrent d'aucune équivoque, attire l'attention sur les conséquences de cette position d'intransigeance du Maroc et précise que cette question du Sahara Occidental est une affaire de décolonisation. Il en appelle aussi à la communauté internationale pour exercer des pressions sur le Maroc et l'amener «à respecter la légalité internationale et à cesser ses violations des droits de l'Homme au Sahara Occidental».


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