Brice Hortefeux a renchéri sur les déclarations de son président concernant la déchéance de la nationalité française. Il veut l'étendre aux cas «d'excision, de traite d'êtres humains ou d'actes de délinquance grave» et aux personnes accusées de polygamie ou si elles ont acquis cette nationalité par «mensonge ou par fraude» Brice Hortefeux a renchéri sur les déclarations de son président concernant la déchéance de la nationalité française. Il veut l'étendre aux cas «d'excision, de traite d'êtres humains ou d'actes de délinquance grave» et aux personnes accusées de polygamie ou si elles ont acquis cette nationalité par «mensonge ou par fraude» Brice Hotefeux renchérit sur les déclarations de son président concernant la déchéance de la nationalité française. Il veut l'étendre aux cas «d'excision, de traite d'êtres humains ou d'actes de délinquance grave» et aux personnes accusées de polygamie ou si elles ont acquis cette nationalité par «mensonge ou par fraude».Autrement dit, par mariage «blanc». Vendredi à Grenoble, Nicolas Sarkozy avait annoncé son intention de modifier la législation afin que la nationalité française puisse être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait "volontairement porté atteinte" à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre "dépositaire de l'autorité publique". Hortefeux confirme que ces amendements seront introduits dans le projet de loi sur la sécurité intérieure qui sera examiné au Sénat le 7 septembre et dans celui sur l'immigration qui sera présenté "en septembre à l'Assemblée".De leurs côtés, les élus UMP veulent que les parents de délinquants soient punis de peines d'emprisonnement à la place de leurs enfants. Cette hystérie contre les Français d'origine étrangère a néanmoins été condamné par des intellectuels dont des constituonnalistes, la gauche et les associations de défense des droits de l'homme. La presse proche de la Gauche a également dénoncé les « dérapages de Sarkozy » et ses dérives sécuritaires. Les syndicats de police pointent le manque de moyens et la politique du chiffre qui leur est imposée. Pour la présidente du parti écologiste Cap21, Corinne Lepage, le discours de Sarkozy à Grenoble est «un coup de poignard dans le dos de la République». Les élus socialistes sont plusieurs à monter au créneau. C'est un discours usé, a déclaré Benoît Hamon porte-parole du PS qui estime que c'est "l'échec d'une politique manichéenne et simpliste qui consiste à chercher des boucs émissaires à ses propres échecs" Le responsable socialiste a jugé que les annonces sur la déchéance de la nationalité pour certains criminels d'origine étrangère évoquée par Nicolas Sarkozy étaient "particulièrement graves". "La République est une et indivisible. Le président de la République, qui est garant de la Constitution, est en train d'introduire une différence entre citoyens récemment français et citoyens français depuis plusieurs générations", a-t-il dit. Pour Dominique Voynet (Verts), "on peut parler de déchéance morale de la part du président de la République, il est totalement irresponsable de montrer du doigt de la sorte des communautés entières sans faire la moindre distinction". François Bayrou, président du Mouvement démocrate (centre droit), a dénoncé les déclarations "à grand spectacle" de Nicolas Sarkozy . "On n'a pas besoin chaque semaine de lois nouvelles ou de propos guerriers non suivis d'effets mais de faire appliquer des lois qui existent déjà et qui sont bafouées tous les jours". Plusieurs associations ont réagi énergiquement aux annonces de Nicolas Sarkozy. Même le parti d'extrême droite estime que "les propos du président de la République qui procèdent d'une nouvelle gesticulation estivale, n'ont qu'un mérite, celui de confirmer officiellement le caractère criminogène de certaines immigrations, vérité pour laquelle le Front national est persécuté depuis trois décennies». Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) lui reproche de vouloir «s'aligner sur les thèses du Front National au risque de les légitimer».La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) estime «qu'après les gens du voyage et les Roms, cette nouvelle mesure jette cette fois l'opprobre sur les personnes d'origine étrangère et instaure, par la voix de l'Etat, une citoyenneté de seconde zone.» La Ligue des droits de l'Homme (LDH) accuse le président d'agiter «les refrains des années 30 destinés à attiser la haine contre les étrangers». La Cimade, de son côté, considère que Sarkozy «tient un discours qui peut être celui de la droite extrême». «J'ai du mal à comprendre le lien entre les problèmes de violence à Grenoble et les étrangers sans papiers», avoue le secrétaire général de l'association. Mais il doute que «cette entorse au principe d'égalité des citoyens devant la loi puisse être étendue à des crimes de droit commun», la nationalité était «une partie intégrante de notre identité». Brice Hotefeux renchérit sur les déclarations de son président concernant la déchéance de la nationalité française. Il veut l'étendre aux cas «d'excision, de traite d'êtres humains ou d'actes de délinquance grave» et aux personnes accusées de polygamie ou si elles ont acquis cette nationalité par «mensonge ou par fraude».Autrement dit, par mariage «blanc». Vendredi à Grenoble, Nicolas Sarkozy avait annoncé son intention de modifier la législation afin que la nationalité française puisse être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait "volontairement porté atteinte" à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre "dépositaire de l'autorité publique". Hortefeux confirme que ces amendements seront introduits dans le projet de loi sur la sécurité intérieure qui sera examiné au Sénat le 7 septembre et dans celui sur l'immigration qui sera présenté "en septembre à l'Assemblée".De leurs côtés, les élus UMP veulent que les parents de délinquants soient punis de peines d'emprisonnement à la place de leurs enfants. Cette hystérie contre les Français d'origine étrangère a néanmoins été condamné par des intellectuels dont des constituonnalistes, la gauche et les associations de défense des droits de l'homme. La presse proche de la Gauche a également dénoncé les « dérapages de Sarkozy » et ses dérives sécuritaires. Les syndicats de police pointent le manque de moyens et la politique du chiffre qui leur est imposée. Pour la présidente du parti écologiste Cap21, Corinne Lepage, le discours de Sarkozy à Grenoble est «un coup de poignard dans le dos de la République». Les élus socialistes sont plusieurs à monter au créneau. C'est un discours usé, a déclaré Benoît Hamon porte-parole du PS qui estime que c'est "l'échec d'une politique manichéenne et simpliste qui consiste à chercher des boucs émissaires à ses propres échecs" Le responsable socialiste a jugé que les annonces sur la déchéance de la nationalité pour certains criminels d'origine étrangère évoquée par Nicolas Sarkozy étaient "particulièrement graves". "La République est une et indivisible. Le président de la République, qui est garant de la Constitution, est en train d'introduire une différence entre citoyens récemment français et citoyens français depuis plusieurs générations", a-t-il dit. Pour Dominique Voynet (Verts), "on peut parler de déchéance morale de la part du président de la République, il est totalement irresponsable de montrer du doigt de la sorte des communautés entières sans faire la moindre distinction". François Bayrou, président du Mouvement démocrate (centre droit), a dénoncé les déclarations "à grand spectacle" de Nicolas Sarkozy . "On n'a pas besoin chaque semaine de lois nouvelles ou de propos guerriers non suivis d'effets mais de faire appliquer des lois qui existent déjà et qui sont bafouées tous les jours". Plusieurs associations ont réagi énergiquement aux annonces de Nicolas Sarkozy. Même le parti d'extrême droite estime que "les propos du président de la République qui procèdent d'une nouvelle gesticulation estivale, n'ont qu'un mérite, celui de confirmer officiellement le caractère criminogène de certaines immigrations, vérité pour laquelle le Front national est persécuté depuis trois décennies». Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) lui reproche de vouloir «s'aligner sur les thèses du Front National au risque de les légitimer».La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) estime «qu'après les gens du voyage et les Roms, cette nouvelle mesure jette cette fois l'opprobre sur les personnes d'origine étrangère et instaure, par la voix de l'Etat, une citoyenneté de seconde zone.» La Ligue des droits de l'Homme (LDH) accuse le président d'agiter «les refrains des années 30 destinés à attiser la haine contre les étrangers». La Cimade, de son côté, considère que Sarkozy «tient un discours qui peut être celui de la droite extrême». «J'ai du mal à comprendre le lien entre les problèmes de violence à Grenoble et les étrangers sans papiers», avoue le secrétaire général de l'association. Mais il doute que «cette entorse au principe d'égalité des citoyens devant la loi puisse être étendue à des crimes de droit commun», la nationalité était «une partie intégrante de notre identité».