Une attaque attribuée à la guérilla des Farc a fait cinq morts parmi les policiers et un parmi les militaires ainsi que deux blessés parmi les civils dans le sud de la Colombie, a indiqué samedi dernier le président sortant colombien Alvaro Uribe qui a condamné cet "acte terroriste". Les Farc ont attaqué alors que les forces de l'ordre inspectaient de petites embarcations sur une rivière qui traverse le village de Solita (à quelque 700 km au de Bogota), ont précisé les autorités. Deux paysans ont été blessés lors de l'échange de tirs entre les forces de l'ordre et les attaquants, ont-elles précisé. "On ne comprend pas ces bandits : ils demandent la paix pour faire les gros titres de la presse mais ce qu'ils font c'est assassiner six membres de la force publique", a déclaré le président Uribe dans un discours à Neiva (510 km au sud de Bogota). M. Uribe, qui doit quitter ses fonctions le 7 août, a toujours été partisan de la manière forte avec la guérilla et refuse de dialoguer avec elle. En revanche, le vice-président colombien élu, Angelino Garzon, a déclaré que le futur gouvernement de M. Santos serait prêt à dialoguer si les Farc renonçaient à la violence. Une attaque attribuée à la guérilla des Farc a fait cinq morts parmi les policiers et un parmi les militaires ainsi que deux blessés parmi les civils dans le sud de la Colombie, a indiqué samedi dernier le président sortant colombien Alvaro Uribe qui a condamné cet "acte terroriste". Les Farc ont attaqué alors que les forces de l'ordre inspectaient de petites embarcations sur une rivière qui traverse le village de Solita (à quelque 700 km au de Bogota), ont précisé les autorités. Deux paysans ont été blessés lors de l'échange de tirs entre les forces de l'ordre et les attaquants, ont-elles précisé. "On ne comprend pas ces bandits : ils demandent la paix pour faire les gros titres de la presse mais ce qu'ils font c'est assassiner six membres de la force publique", a déclaré le président Uribe dans un discours à Neiva (510 km au sud de Bogota). M. Uribe, qui doit quitter ses fonctions le 7 août, a toujours été partisan de la manière forte avec la guérilla et refuse de dialoguer avec elle. En revanche, le vice-président colombien élu, Angelino Garzon, a déclaré que le futur gouvernement de M. Santos serait prêt à dialoguer si les Farc renonçaient à la violence.