Nos jeunes se retrouvent les mains vides, aucune occupation, aucun loisir. Même si certaines agences offrent des voyages organisés, cela reste inaccessible pour la majorité des familles algériennes et cela ne fait que frustrer encore plus cette jeunesse en mal de vivre. Nos jeunes se retrouvent les mains vides, aucune occupation, aucun loisir. Même si certaines agences offrent des voyages organisés, cela reste inaccessible pour la majorité des familles algériennes et cela ne fait que frustrer encore plus cette jeunesse en mal de vivre. Les jeunes des cités passent leurs vacances à la cité. La chaleur, les longues journées, les moustiques, la promiscuité d'une famille nombreuse dans le logement empêchent de dormir. Ainsi ils veillent jusqu'au petit matin à jouer aux dominos, à discuter football, à faire parler de leur équipe et joueurs préférés tout en rêvant dans leur for intérieur à une vie meilleure au-delà de la Méditerranée. Cela est humain, après une longue et éprouvante année scolaire, couronnée par de brillants résultats. Mais nos jeunes se retrouvent les mains vides, aucune occupation, aucun loisir. Même si certaines agences offrent des voyages organisés, cela reste inaccessible pour la majorité des familles algériennes et cela ne fait que frustrer encore cette jeunesse en mal de vivre. Néanmoins, les plus volontaires dénichent un emploi d'été, gardien de parking, vendeur de cigarettes, plongeur dans un restaurant. Bien sûr quand ils peuvent décrocher ce petit boulot très prisé par des chômeurs faute de mieux. Mais qu'a cela ne tienne, ils sont prêts à tout pour avoir quelques sous en poche et s'offrir quelques jours de vacances dont ils ont besoin pour se ressourcer, c'est la nature qui l'exige. Chaque adolescent a besoin de se détendre de croquer la vie à belles dents. Mais ces jeunes s'ennuient à en mourir, pas d'argent donc pas de loisir. Ils restent là, figés dans les quartiers, à tournoyer comme des oiseaux en cage. Il s'abandonne, à leurs rêves en «tuant le temps» pour reprendre leur expression. Et pour tuer le temps il y a les cybercafés qui offrent des «nuits blanches». Il y a aussi les «sorties» entre potes à la plage, quand bien sûr on a «la chance» d'habiter une ville côtière. Les ados lycéens et étudiants traînent en longueur en attendant la rentrée au grand dam des parents qui ne savent pas quoi en faire et qui finissent à contre cœur par les laisser «sortir» en vadrouille dans les rues et ruelles de la ville avec tout ce que cela comporte comme risques. Certains parents, las de voir leurs enfants coincés entre quatre murs d'un appartement, proposent à leurs enfants, histoire de les dépayser, un séjour chez la famille (tantes, oncles, grands-parents) habitant dans une autre région. En fait, il change de toit, la routine elle demeure puisque le manque de loisirs et d'occupations saines pour les jeunes est évident dans toutes les villes du pays y compris dans la capitale. Alger compte certes quelques endroits in, ou l'on peut «s'éclater» entre jeunes mais il reste l'apanage d'une certaine catégorie sociale : Les riches et nouveaux riches. Les quelques parents que nous avons rencontrés mettent en exergue le fait que rien n'est fait pour la prise en charge des loisirs des jeunes. Si tous évoque l'oisiveté et ses conséquences sur les garçons, tous considèrent que pour les filles le problème ne se pose pas puisqu'elles sont «consignées» à la maison. «Avec le ménage, la cuisine et l'entretien, elles ont de quoi tuer le temps» ironise Leila une enseignante mère de trois filles et d'un garçon. Que les filles n'aient pas droit à des vacances ne semblent gêner personne à partir du moment où tout un chacun dans la famille à le droit de délivrer des «bons de sortie». Oublieux qu'ils sont que même coincé à la maison on n'est pas à l'abri des tentations et des vices «L'oisiveté est mère de tout les vices» dit l'adage, les chiffres des services de sécurité quant à la délinquance juvénile le confirment l'adolescent reste encore un être fragile, son caractère n'étant pas encore forgé. Les influences sont très fortes à cet âge-là. Surtout quand on manque de repères. Les pouvoirs publics, le ministère de la Jeunesse et de Sports par exemple, dont les maisons de jeunes n'attirent personne et quand elles le font, elles fonctionnent à des horaires administratifs et n'arrivent toujours pas à trouver la panacée, pourtant ce n'est pas les infrastructures qui manquent. Les jeunes des cités passent leurs vacances à la cité. La chaleur, les longues journées, les moustiques, la promiscuité d'une famille nombreuse dans le logement empêchent de dormir. Ainsi ils veillent jusqu'au petit matin à jouer aux dominos, à discuter football, à faire parler de leur équipe et joueurs préférés tout en rêvant dans leur for intérieur à une vie meilleure au-delà de la Méditerranée. Cela est humain, après une longue et éprouvante année scolaire, couronnée par de brillants résultats. Mais nos jeunes se retrouvent les mains vides, aucune occupation, aucun loisir. Même si certaines agences offrent des voyages organisés, cela reste inaccessible pour la majorité des familles algériennes et cela ne fait que frustrer encore cette jeunesse en mal de vivre. Néanmoins, les plus volontaires dénichent un emploi d'été, gardien de parking, vendeur de cigarettes, plongeur dans un restaurant. Bien sûr quand ils peuvent décrocher ce petit boulot très prisé par des chômeurs faute de mieux. Mais qu'a cela ne tienne, ils sont prêts à tout pour avoir quelques sous en poche et s'offrir quelques jours de vacances dont ils ont besoin pour se ressourcer, c'est la nature qui l'exige. Chaque adolescent a besoin de se détendre de croquer la vie à belles dents. Mais ces jeunes s'ennuient à en mourir, pas d'argent donc pas de loisir. Ils restent là, figés dans les quartiers, à tournoyer comme des oiseaux en cage. Il s'abandonne, à leurs rêves en «tuant le temps» pour reprendre leur expression. Et pour tuer le temps il y a les cybercafés qui offrent des «nuits blanches». Il y a aussi les «sorties» entre potes à la plage, quand bien sûr on a «la chance» d'habiter une ville côtière. Les ados lycéens et étudiants traînent en longueur en attendant la rentrée au grand dam des parents qui ne savent pas quoi en faire et qui finissent à contre cœur par les laisser «sortir» en vadrouille dans les rues et ruelles de la ville avec tout ce que cela comporte comme risques. Certains parents, las de voir leurs enfants coincés entre quatre murs d'un appartement, proposent à leurs enfants, histoire de les dépayser, un séjour chez la famille (tantes, oncles, grands-parents) habitant dans une autre région. En fait, il change de toit, la routine elle demeure puisque le manque de loisirs et d'occupations saines pour les jeunes est évident dans toutes les villes du pays y compris dans la capitale. Alger compte certes quelques endroits in, ou l'on peut «s'éclater» entre jeunes mais il reste l'apanage d'une certaine catégorie sociale : Les riches et nouveaux riches. Les quelques parents que nous avons rencontrés mettent en exergue le fait que rien n'est fait pour la prise en charge des loisirs des jeunes. Si tous évoque l'oisiveté et ses conséquences sur les garçons, tous considèrent que pour les filles le problème ne se pose pas puisqu'elles sont «consignées» à la maison. «Avec le ménage, la cuisine et l'entretien, elles ont de quoi tuer le temps» ironise Leila une enseignante mère de trois filles et d'un garçon. Que les filles n'aient pas droit à des vacances ne semblent gêner personne à partir du moment où tout un chacun dans la famille à le droit de délivrer des «bons de sortie». Oublieux qu'ils sont que même coincé à la maison on n'est pas à l'abri des tentations et des vices «L'oisiveté est mère de tout les vices» dit l'adage, les chiffres des services de sécurité quant à la délinquance juvénile le confirment l'adolescent reste encore un être fragile, son caractère n'étant pas encore forgé. Les influences sont très fortes à cet âge-là. Surtout quand on manque de repères. Les pouvoirs publics, le ministère de la Jeunesse et de Sports par exemple, dont les maisons de jeunes n'attirent personne et quand elles le font, elles fonctionnent à des horaires administratifs et n'arrivent toujours pas à trouver la panacée, pourtant ce n'est pas les infrastructures qui manquent.