Devenu un véritable casse-tête pour les jeunes et leurs parents qui se retrouvent pris au piège de l'oisiveté dès que l'année scolaire se termine. En effet l'envie de sortir pour décompresser des efforts fournis, durant toute l'année, est freiné par la cherté de la vie et l'absence de programme dédié aux loisirs, à travers le territoire nationale. Quand aux communes il est inutile d'en parler. Mais qu'en pensent les jeunes, premier concernés Brahim Cherrid, 19 ans, lycéen en 3e année «J'habite El Harrach et je viens souvent à Déca Plage à Ain Taya, qui est la plus proche de mon domicile et la moins fréquentée par les estivants. Avec mes deux cousins et des amis on passe du bon temps et cela juste pour 200 DA par personne. On rapporte nos repas de chez nous dans nos sac à dos, le seul hic est qu'on doit se déplacer sur plus de 42 km juste pour nager et décompresser. Sinon et quand on ne peut pas se permettre de venir ici, on se rend au jardin d'essai d'El Hamma où on peut respirer. Mais on ne peut pas faire cela tous les jours, Trois mois de vacances c'est très long quand il n'y rien à faire Pour moi qui vit à Alger, de bonnes vacances, c'est pouvoir aller sur une plage propre, sécurisée avec des tarifs abordables pour tout le monde, mais surtout des moyens de transport publics bien organisés. Il n'est pas normal qu'en plein été tout s'arrête à 20 h. Tout le monde n'a pas de voiture et tout le monde n'a pas les moyens de se payer un taxi. » Khadidja, 17 ans, lycéenne en 2 e année « Durant l'été, il n'y a pas grand- chose à faire, la plage, les sorties en famille ou bien la piscine qui est tout de même onéreuse et on ne peut s'y rendre tous les jours. Sinon je me connecte souvent avec mes amies sur le Nnet. Pour de bonnes vacances, Il n'y a pas mieux que des soirées et des activités de proximité, déjà que pour aller à la plage il faut au moins de 45 minutes à 1 heure et demi de trajet. Quand on arrive à destination il est déjà 12h30 ou 13h00, alors au lieu de passer une journée à la plage on se retrouve à y passer juste un après-midi. Je rêve de faire partie d'une association pour, par exemple, nettoyer les plages et y organiser des activités en soirées, des jeux, des concours, des galas avec des jeunes chanteurs amateurs. C'est dommage que personne n'y pense.» Mohamed, 16 ans lycéen en 2E année «Je passe presque toutes mes journée à la plage en ces temps de chaleurs. Et vu qu'il n'y a pas d'activités et que les centres culturels sont défaillants et qu'il n'y a rien à faire, même pas la projection d'un bon film cinéma, alors j'essaye à chaque fois de trouver à m'amuser et passer du bon temps. Souvent, on organise, avec mes amis, des sorties à Palm-Beach ou à Club Des Pins, certes c'est coûteux mais on essaye de faire de notre mieux. Sinon on cotise pour pouvoir nous déplacer au niveau des wilayas du pays, comme l'année dernière on a séjourné à Bejaia 15 jours et ça s'est très bien passé. Dès demain on partira à Oran. pour tout vous dire c'était une décision imprévue faisant suite à la proposition d'un ami alors qu'on disputait une partie de dominos. Pour pouvoir faire face aux frais de ce ce déplacement, chacun doit ramener, au minimum, 15 mille dinars, heureusement que mon papa a accepté de me payer ce séjour. Il est impossible pour étudiant sans revenu de détenir une pareille somme, mais qu'est-ce qu'on peut faire, c'est le prix à payer pour avoir la quiétude et la tranquillité durant nos vacance avant de reprendre le chemin de l'école.» Sofiane Ben Nacer, 15 ans, 4E année CEM «Je passe la majorité de mon temps au bord des plages du littorale à bronzer, je pars le plus souvent à Chennoua Plage à Tipaza là où il y a beaucoup de familles. Pour faire face aux dépenses, j'économise de l'argent en faisant de petits boulots durant l'année scolaire. Durant une semaine on peut s'offrir des sorties plages, aller à la piscine comme celle du complexe sportif de Bab Ezzouar, ou bien celle de Ben Aknoun. Pour passer de bonnes vacances il faut avoir de l'argent et ce n'est pas évident, même en effectuant des petits jobs. » Devenu un véritable casse-tête pour les jeunes et leurs parents qui se retrouvent pris au piège de l'oisiveté dès que l'année scolaire se termine. En effet l'envie de sortir pour décompresser des efforts fournis, durant toute l'année, est freiné par la cherté de la vie et l'absence de programme dédié aux loisirs, à travers le territoire nationale. Quand aux communes il est inutile d'en parler. Mais qu'en pensent les jeunes, premier concernés Brahim Cherrid, 19 ans, lycéen en 3e année «J'habite El Harrach et je viens souvent à Déca Plage à Ain Taya, qui est la plus proche de mon domicile et la moins fréquentée par les estivants. Avec mes deux cousins et des amis on passe du bon temps et cela juste pour 200 DA par personne. On rapporte nos repas de chez nous dans nos sac à dos, le seul hic est qu'on doit se déplacer sur plus de 42 km juste pour nager et décompresser. Sinon et quand on ne peut pas se permettre de venir ici, on se rend au jardin d'essai d'El Hamma où on peut respirer. Mais on ne peut pas faire cela tous les jours, Trois mois de vacances c'est très long quand il n'y rien à faire Pour moi qui vit à Alger, de bonnes vacances, c'est pouvoir aller sur une plage propre, sécurisée avec des tarifs abordables pour tout le monde, mais surtout des moyens de transport publics bien organisés. Il n'est pas normal qu'en plein été tout s'arrête à 20 h. Tout le monde n'a pas de voiture et tout le monde n'a pas les moyens de se payer un taxi. » Khadidja, 17 ans, lycéenne en 2 e année « Durant l'été, il n'y a pas grand- chose à faire, la plage, les sorties en famille ou bien la piscine qui est tout de même onéreuse et on ne peut s'y rendre tous les jours. Sinon je me connecte souvent avec mes amies sur le Nnet. Pour de bonnes vacances, Il n'y a pas mieux que des soirées et des activités de proximité, déjà que pour aller à la plage il faut au moins de 45 minutes à 1 heure et demi de trajet. Quand on arrive à destination il est déjà 12h30 ou 13h00, alors au lieu de passer une journée à la plage on se retrouve à y passer juste un après-midi. Je rêve de faire partie d'une association pour, par exemple, nettoyer les plages et y organiser des activités en soirées, des jeux, des concours, des galas avec des jeunes chanteurs amateurs. C'est dommage que personne n'y pense.» Mohamed, 16 ans lycéen en 2E année «Je passe presque toutes mes journée à la plage en ces temps de chaleurs. Et vu qu'il n'y a pas d'activités et que les centres culturels sont défaillants et qu'il n'y a rien à faire, même pas la projection d'un bon film cinéma, alors j'essaye à chaque fois de trouver à m'amuser et passer du bon temps. Souvent, on organise, avec mes amis, des sorties à Palm-Beach ou à Club Des Pins, certes c'est coûteux mais on essaye de faire de notre mieux. Sinon on cotise pour pouvoir nous déplacer au niveau des wilayas du pays, comme l'année dernière on a séjourné à Bejaia 15 jours et ça s'est très bien passé. Dès demain on partira à Oran. pour tout vous dire c'était une décision imprévue faisant suite à la proposition d'un ami alors qu'on disputait une partie de dominos. Pour pouvoir faire face aux frais de ce ce déplacement, chacun doit ramener, au minimum, 15 mille dinars, heureusement que mon papa a accepté de me payer ce séjour. Il est impossible pour étudiant sans revenu de détenir une pareille somme, mais qu'est-ce qu'on peut faire, c'est le prix à payer pour avoir la quiétude et la tranquillité durant nos vacance avant de reprendre le chemin de l'école.» Sofiane Ben Nacer, 15 ans, 4E année CEM «Je passe la majorité de mon temps au bord des plages du littorale à bronzer, je pars le plus souvent à Chennoua Plage à Tipaza là où il y a beaucoup de familles. Pour faire face aux dépenses, j'économise de l'argent en faisant de petits boulots durant l'année scolaire. Durant une semaine on peut s'offrir des sorties plages, aller à la piscine comme celle du complexe sportif de Bab Ezzouar, ou bien celle de Ben Aknoun. Pour passer de bonnes vacances il faut avoir de l'argent et ce n'est pas évident, même en effectuant des petits jobs. »