Les prix du pétrole s'approchaient du seuil de 80 dollars le baril hier, soutenus par la glissade de la monnaie américaine et la bonne tenue des places boursières. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s'échangeait à 79,23 dollars en milieu de matinée, en hausse de 1,05 dollar par rapport à la clôture de vendredi. A New York , le "brut léger texan" (WTI) pour la même échéance gagnait 93 cents à 79,88 dollars. Les prix du baril étaient portés par l'affaiblissement de la monnaie américaine, qui rend plus attractifs les achats de pétrole, libellés en dollars, pour les investisseurs munis d'autres devises. Ils profitaient également, comme en fin de semaine dernière, de la santé des marchés boursiers. Dans le sillage de l'Asie, les principales places européennes évoluaient hier matin en forte hausse. "Les cours ne veulent tout simplement pas reculer. Pourtant, tous les facteurs identifiables semblent suggérer que les prix (du baril) devraient chuter", soulignaient cependant des analystes. Selon ces experts, la bonne tenue des indices boursiers et le "carry trade" (pratique spéculative par laquelle on emprunte dans des monnaies à faible rendement pour financer des investissements à risque) semblent avoir contribué à maintenir les prix du pétrole en hausse "en dépit de toute raison logique". L'exacerbation des tensions entre le Venezuela, cinquième producteur au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et la Colombie étaient également de nature à conforter la progression des cours du brut. Caracas, après avoir rompu le 22 juillet ses relations diplomatiques avec Bogota, a déployé vendredi des unités d'infanterie et d'aviation à la frontière avec la Colombie. Les prix du pétrole s'approchaient du seuil de 80 dollars le baril hier, soutenus par la glissade de la monnaie américaine et la bonne tenue des places boursières. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s'échangeait à 79,23 dollars en milieu de matinée, en hausse de 1,05 dollar par rapport à la clôture de vendredi. A New York , le "brut léger texan" (WTI) pour la même échéance gagnait 93 cents à 79,88 dollars. Les prix du baril étaient portés par l'affaiblissement de la monnaie américaine, qui rend plus attractifs les achats de pétrole, libellés en dollars, pour les investisseurs munis d'autres devises. Ils profitaient également, comme en fin de semaine dernière, de la santé des marchés boursiers. Dans le sillage de l'Asie, les principales places européennes évoluaient hier matin en forte hausse. "Les cours ne veulent tout simplement pas reculer. Pourtant, tous les facteurs identifiables semblent suggérer que les prix (du baril) devraient chuter", soulignaient cependant des analystes. Selon ces experts, la bonne tenue des indices boursiers et le "carry trade" (pratique spéculative par laquelle on emprunte dans des monnaies à faible rendement pour financer des investissements à risque) semblent avoir contribué à maintenir les prix du pétrole en hausse "en dépit de toute raison logique". L'exacerbation des tensions entre le Venezuela, cinquième producteur au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et la Colombie étaient également de nature à conforter la progression des cours du brut. Caracas, après avoir rompu le 22 juillet ses relations diplomatiques avec Bogota, a déployé vendredi des unités d'infanterie et d'aviation à la frontière avec la Colombie.