Il a signé "Nass M'lah City, Mawid Maâ El Kadar, Djemaï Family"… le réalisateur Djaafar Gacem n'est plus à présenter. Grâce à sa vision télévisuelle importée d'Occident et agrémentée d'une touche algérienne, Djaafar Gacem ne cesse de faire du chemin avec sa créativité artistique. Les spectateurs l'attendent chaque mois de Ramadhan en espérant de sa part beaucoup d'innovation, d'autant plus qu'il devenu l'incontournable réalisateur du paysage audiovisuel. Il a signé "Nass M'lah City, Mawid Maâ El Kadar, Djemaï Family"… le réalisateur Djaafar Gacem n'est plus à présenter. Grâce à sa vision télévisuelle importée d'Occident et agrémentée d'une touche algérienne, Djaafar Gacem ne cesse de faire du chemin avec sa créativité artistique. Les spectateurs l'attendent chaque mois de Ramadhan en espérant de sa part beaucoup d'innovation, d'autant plus qu'il devenu l'incontournable réalisateur du paysage audiovisuel. Midi Libre : Quelle est la surprise que réserve, pour ce Ramadhan, Djaafar Gacem pour ses téléspectateurs ? Djaafar Gacem : (Rire) Mais si je vous le dit, ce ne sera plus une surprise ! Reste que pour cette année les spectateurs découvriront ma nouvelle réalisation qui est une caméra cachée «Ach Dani». Avec beaucoup d'humour elle intégrera plusieurs personnalités : Rabah Saâdane, Antar Yahia, Naouel Zatar… Sur le plan artistique, sera-t-elle comme les cameras cachées auxquelles nous sommes habitués ? Je ne pense pas qu'elle sera semblable aux précedentes caméras cachées, car nous avons d'abord écrit un scénario et nous y avons ensuite intégré nos victimes. Pourquoi aavoir choisi la caméra cachée au détriment du sitcom ? Il faut le dire, moi en vérité je ne suis pas très porté sur la caméra cachée, car il est déjà difficile de la faire. Des fois nous faisons le nécessaire et il suffit d'un tout petit problème technique comme un microphone qui ne marche pas, ou qu'on joue mal pour que tout tombe à l'eau, d'autant plus qu'on ne peut pas répéter vingt fois une scène de caméra cachée. Ça passe ou ça casse. J'ai choisi la caméra cachée car je ne peux pas travailler sur une fiction à trois mois d'échéance seulement, depuis le mois d'avril je ne peux pas travailler Djemaï Family ou Nass M'lah City. Cela demande plus de temps aussi bien pour l'écriture du scénario que pour la réalisation elle-même. Depuis le temps d'avril seule la caméra cachée était réalisable pour moi. Croyez-vous que votre notoriété s'est faite grâce à l'audience du mois de Ramadhan ? Oui certainement. Mais je ne parlerai pas de notoriété, car on en parle lorsqu'on y arrive. Car pour l'instant je suis vraiment des objectifs que je me suis fixé. Reste que le peu de crédibilité que j'ai acquis vis-à-vis de mon public c'est par rapport à Nass M'lah City, Mawid Maâ El Kadar, Djemaï Family… les téléspectateurs ont vu un nouveau concept, ils ont vu une histoire et ils ont besoin de voir des réalisations avec une technique et une histoire sympathique et des directions d'acteurs différentes. Et non pas de voir à chaque fois les mêmes choses qui se réalisent. Vous dites souvent être un eternel insatisfait, l'êtes-vous de votre nouvelle réalisation ? (Rire). Bien évidemment. Le jour où vous verrez des cinéastes satisfaits de leur travail il faut s'attendre à qu'ils n'ayent pas loin. Pour moi le cinéma ne se quantifie pas, ne se mesure pas, n'a pas de valeur financièrer. Alors moi je ne peux pas dire que je suis satisfait de 40 à 50%. Et puis si j'arrive à 50%, je trouve que j'ai quand même réalisé quelque chose. Mais je trouve honteux de dire que nous avons réussi à 100%, car ce n'est pas possible en réalité. La commission de lecture de la Fdatic (ministère de la Culture) a refusé votre projet du film Djemaï Family, à votre avis quelles en sont les raisons ? Tout d'abord, la Fdatic est dans son droit de refuser ou d'accepter un scénario, cela fait partie du jeu. Pour la commission la raison de ce refus réside dans le fait que nous avons stigmatisé le douar dans Djemaï alors que Lakhdar Boukhars ne fait que cela, il ne joue que ce rôle… moi je ne comprends pas alors que je n'ai jamais dénigré la valeur de l'Algérien, qu'il soit d'un douar ou de la ville. J'ai toujours voulu rassembler les traditions et les valeurs de l'Algérien. Reste que je respecte l'avis de la Fdatic et je suis en train d'écrire une nouvelle histoire. Une nouvelle fiction, une nouvelle comédie toujours autour de la famille de Djemaï. Mon objectif est de faire sortir Djemaï Family de la télévision et de l'emmener dans les salles de cinéma, à la rencontre du grand public. Propos recueillis par K. H. Midi Libre : Quelle est la surprise que réserve, pour ce Ramadhan, Djaafar Gacem pour ses téléspectateurs ? Djaafar Gacem : (Rire) Mais si je vous le dit, ce ne sera plus une surprise ! Reste que pour cette année les spectateurs découvriront ma nouvelle réalisation qui est une caméra cachée «Ach Dani». Avec beaucoup d'humour elle intégrera plusieurs personnalités : Rabah Saâdane, Antar Yahia, Naouel Zatar… Sur le plan artistique, sera-t-elle comme les cameras cachées auxquelles nous sommes habitués ? Je ne pense pas qu'elle sera semblable aux précedentes caméras cachées, car nous avons d'abord écrit un scénario et nous y avons ensuite intégré nos victimes. Pourquoi aavoir choisi la caméra cachée au détriment du sitcom ? Il faut le dire, moi en vérité je ne suis pas très porté sur la caméra cachée, car il est déjà difficile de la faire. Des fois nous faisons le nécessaire et il suffit d'un tout petit problème technique comme un microphone qui ne marche pas, ou qu'on joue mal pour que tout tombe à l'eau, d'autant plus qu'on ne peut pas répéter vingt fois une scène de caméra cachée. Ça passe ou ça casse. J'ai choisi la caméra cachée car je ne peux pas travailler sur une fiction à trois mois d'échéance seulement, depuis le mois d'avril je ne peux pas travailler Djemaï Family ou Nass M'lah City. Cela demande plus de temps aussi bien pour l'écriture du scénario que pour la réalisation elle-même. Depuis le temps d'avril seule la caméra cachée était réalisable pour moi. Croyez-vous que votre notoriété s'est faite grâce à l'audience du mois de Ramadhan ? Oui certainement. Mais je ne parlerai pas de notoriété, car on en parle lorsqu'on y arrive. Car pour l'instant je suis vraiment des objectifs que je me suis fixé. Reste que le peu de crédibilité que j'ai acquis vis-à-vis de mon public c'est par rapport à Nass M'lah City, Mawid Maâ El Kadar, Djemaï Family… les téléspectateurs ont vu un nouveau concept, ils ont vu une histoire et ils ont besoin de voir des réalisations avec une technique et une histoire sympathique et des directions d'acteurs différentes. Et non pas de voir à chaque fois les mêmes choses qui se réalisent. Vous dites souvent être un eternel insatisfait, l'êtes-vous de votre nouvelle réalisation ? (Rire). Bien évidemment. Le jour où vous verrez des cinéastes satisfaits de leur travail il faut s'attendre à qu'ils n'ayent pas loin. Pour moi le cinéma ne se quantifie pas, ne se mesure pas, n'a pas de valeur financièrer. Alors moi je ne peux pas dire que je suis satisfait de 40 à 50%. Et puis si j'arrive à 50%, je trouve que j'ai quand même réalisé quelque chose. Mais je trouve honteux de dire que nous avons réussi à 100%, car ce n'est pas possible en réalité. La commission de lecture de la Fdatic (ministère de la Culture) a refusé votre projet du film Djemaï Family, à votre avis quelles en sont les raisons ? Tout d'abord, la Fdatic est dans son droit de refuser ou d'accepter un scénario, cela fait partie du jeu. Pour la commission la raison de ce refus réside dans le fait que nous avons stigmatisé le douar dans Djemaï alors que Lakhdar Boukhars ne fait que cela, il ne joue que ce rôle… moi je ne comprends pas alors que je n'ai jamais dénigré la valeur de l'Algérien, qu'il soit d'un douar ou de la ville. J'ai toujours voulu rassembler les traditions et les valeurs de l'Algérien. Reste que je respecte l'avis de la Fdatic et je suis en train d'écrire une nouvelle histoire. Une nouvelle fiction, une nouvelle comédie toujours autour de la famille de Djemaï. Mon objectif est de faire sortir Djemaï Family de la télévision et de l'emmener dans les salles de cinéma, à la rencontre du grand public. Propos recueillis par K. H.