Le marché de la boisson en Algérie est estimé à 45 milliards de dinars et la concurrence est féroce entre les différents producteurs. Plus de 1.600 sont enregistrés au Registre de commerce et seulement 550 d'entre eux exercent régulièrement. Les autres sont inscrits sous la rubrique « Producteurs non identifiés » L'Apab (Association des producteurs algériens de boissons) a tiré la sonnette d'alarme sur la qualité plus que douteuse des boissons mises sur le marché par les producteurs de boissons contrefaites. L'Apab, qui compte 34 adhérents couvrant plus de 85% de parts du marché de la filière des boissons, va lancer à partir de la semaine prochaine une campagne de sensibilisation sur le label qualité à travers les différents médias. Cette campagne « vise à sensibiliser les consommateurs à faire attention sur ce qu'ils achètent et consomment et à même de l'aider à choisir les produits », a expliqué le président de l'Apab, Ali Hamani, au cours d'un point de presse, tenu hier à Alger. L'Apab a inscrit le label qualité comme une priorité et aujourd'hui, explique de son côté, Hafid Temassine, directeur général adjoint de Fruital Coca Cola, «nous devons nous aligner sur les normes et tirer vers le haut le label qualité». Pour cela, annonce, Ali Hamani, « un label qualité pour les boissons sera créé avant fin 2010 pour définir les normes de fabrication, de conditionnement et de distribution de ces produits », et souligne que ce n'est pas l'Apab qui attribue le label qualité, mais qu'il est élaboré par l'Ianor, Institut algérien de normalisation et de l'agence allemande de coopération technique (GTZ). Le projet qui sera soumis aux autorités compétentes à la fin du mois d'octobre prochain, constitue, selon Ali Hamani « un paramètre référentiel de traçabilité permettant de définir les normes de fabrication, de conditionnement et de distribution du produit ». Pour le Dag de Fruital Coca Cola, « la labellisation d'un produit met de facto les produits contrefaits hors circuit » et estime que ce pas «est très important» et lance un appel aux pouvoirs publics d'exiger au minimum des producteurs « la norme HACCP ». Est-ce pour autant que les producteurs, qui exercent régulièrement, sont certifiés pour donner l'exemple ? Ali Hamani admet que certains producteurs sont déjà certifiés, d'autres sont en voie de finalisation et certains en cours, il déplore le vide « juridique » en la matière et soumet la proposition à l'Apab de le « combler ». Il incrimine les autorités publiques et les consommateurs de ne pas tenir leur rôle et de faire peu de cas du label qualité, il la souligne la nécessité d'introduire auprès des consommateurs « la culture de la qualité » Selon lui, « une multitude de produits d'origine douteuse apparaissent sur les étals durant ce mois sacré et sont commercialisés sur le marché informel », d'où son appel aux consommateurs « de faire attention lors de leurs achats de boissons en lisant attentivement l'étiquette » et il estime qu'il « faut dénoncer et pas se taire». Selon un membre de cette association, l'étiquetage doit être le représentant du législateur et admet qu'existent « des pression qui influent sur le législateur » S.B. Le marché de la boisson en Algérie est estimé à 45 milliards de dinars et la concurrence est féroce entre les différents producteurs. Plus de 1.600 sont enregistrés au Registre de commerce et seulement 550 d'entre eux exercent régulièrement. Les autres sont inscrits sous la rubrique « Producteurs non identifiés » L'Apab (Association des producteurs algériens de boissons) a tiré la sonnette d'alarme sur la qualité plus que douteuse des boissons mises sur le marché par les producteurs de boissons contrefaites. L'Apab, qui compte 34 adhérents couvrant plus de 85% de parts du marché de la filière des boissons, va lancer à partir de la semaine prochaine une campagne de sensibilisation sur le label qualité à travers les différents médias. Cette campagne « vise à sensibiliser les consommateurs à faire attention sur ce qu'ils achètent et consomment et à même de l'aider à choisir les produits », a expliqué le président de l'Apab, Ali Hamani, au cours d'un point de presse, tenu hier à Alger. L'Apab a inscrit le label qualité comme une priorité et aujourd'hui, explique de son côté, Hafid Temassine, directeur général adjoint de Fruital Coca Cola, «nous devons nous aligner sur les normes et tirer vers le haut le label qualité». Pour cela, annonce, Ali Hamani, « un label qualité pour les boissons sera créé avant fin 2010 pour définir les normes de fabrication, de conditionnement et de distribution de ces produits », et souligne que ce n'est pas l'Apab qui attribue le label qualité, mais qu'il est élaboré par l'Ianor, Institut algérien de normalisation et de l'agence allemande de coopération technique (GTZ). Le projet qui sera soumis aux autorités compétentes à la fin du mois d'octobre prochain, constitue, selon Ali Hamani « un paramètre référentiel de traçabilité permettant de définir les normes de fabrication, de conditionnement et de distribution du produit ». Pour le Dag de Fruital Coca Cola, « la labellisation d'un produit met de facto les produits contrefaits hors circuit » et estime que ce pas «est très important» et lance un appel aux pouvoirs publics d'exiger au minimum des producteurs « la norme HACCP ». Est-ce pour autant que les producteurs, qui exercent régulièrement, sont certifiés pour donner l'exemple ? Ali Hamani admet que certains producteurs sont déjà certifiés, d'autres sont en voie de finalisation et certains en cours, il déplore le vide « juridique » en la matière et soumet la proposition à l'Apab de le « combler ». Il incrimine les autorités publiques et les consommateurs de ne pas tenir leur rôle et de faire peu de cas du label qualité, il la souligne la nécessité d'introduire auprès des consommateurs « la culture de la qualité » Selon lui, « une multitude de produits d'origine douteuse apparaissent sur les étals durant ce mois sacré et sont commercialisés sur le marché informel », d'où son appel aux consommateurs « de faire attention lors de leurs achats de boissons en lisant attentivement l'étiquette » et il estime qu'il « faut dénoncer et pas se taire». Selon un membre de cette association, l'étiquetage doit être le représentant du législateur et admet qu'existent « des pression qui influent sur le législateur » S.B.