L'esplanade du marché de Tidjelabine grouille de véhicules d'occasion mis en vente. Il y a plus de voitures exposées que de potentiels clients. Bien que ce commerce de vieilles voitures soit rentable et florissant, la concurrence est rude pour les vendeurs. L'esplanade du marché de Tidjelabine grouille de véhicules d'occasion mis en vente. Il y a plus de voitures exposées que de potentiels clients. Bien que ce commerce de vieilles voitures soit rentable et florissant, la concurrence est rude pour les vendeurs. Le prix élevé des véhicules neufs généré par la récente crise financière mondiale, et la taxe dissuasive imposée pour tout achat d'automobiles et la suppression du crédit à la consommation, sont autant de facteurs qui découragent les Algériens d'acquérir un véhicule neuf auprès des concessionnaires, dont certains se sont reconvertis à la commercialisation des véhicules d'occasion, à l'image de Nissan Algérie. Mais sur les marchés de voitures d'occasion, tel celui de Tidjelabine, les prix des véhicules particuliers flambent également, tant la demande est forte par rapport à l'offre. Sur place, nous avons constaté que des automobiles de marque Renault sont excessivement chères alors que la marque allemande Volkswagen est carrément hors de portée des petites bourses. Une Renault Mégane coûte année 2004, d'apparence sans problème mécanique est proposée par son propriétaire vendeur à 800 mille DA. Ce prix tente le client, mais il reste hésitant et incertain même pour entamer une éventuelle négociation du prix. « Le véhicule est en bon état mécanique, sa carrosserie ne présente aucun problème, certains pièces ont été changées » affirme le vendeur. Le client lui rétorque que « Oui, certes, apparemment, le véhicule est "potable", encore faut-il le faire contrôler et inspecter par un mécanicien qui établira un diagnostic exact de son état ». Convaincu que c'est un risque de verser une avance financière pour le réserver, le client se contente de prendre le numéro de téléphone pour un éventuel contact. D'autres vendeurs font tout pour attirer des clients en leur proposant un prix abordable. C'est le cas d'un marchand, un habitué des lieux, qui veut céder une Peugeot 407 année 2005 à 500 mille DA seulement! L'esplanade du marché de Tidjelabine grouille de véhicules d'occasion mis en vente. Il y a plus de voitures exposées que de potentiels clients. Bien que ce commerce de vieilles voitures soit rentable et florissant, la concurrence est rude pour les vendeurs, en ce sens que seule une catégorie de voitures de marque française est prisées par les amateurs du ‘'business'' d'automobiles d'occasion. Depuis que le port d'Alger ne décharge plus les navires transportant les véhicules, la charge du transbordement sur le port de Djendjen est certes supportée par les concessionnaires importateurs, mais cela se traduit par une augmentation substantielle des prix des véhicules neufs que le client doit payer pour compenser le manque à gagner des concessionnaires, lesquels dépensent aussi des sommes faramineuses pour acheminer les véhicules vers les dépôts à travers le territoire national, et particulièrement Alger. Une voiture de type coréenne Hyundai Accent, année 1999, a été négociée à 300 mille DA, cependant, les marques sud-asiatiques, notamment coréenne, japonaises et chinoises sont rares sur le marché d'occasion. Les gens préfèrent des voitures provenant d'Europe. Il faut comprendre que les prix des véhicules de moins de trois années sont astronomiques, notamment pour des marques tels que Mercedes, Audi, Renault, Citroën et Toyota. De nombreux usagers s'orientent vers le marché d'occasion pour dénicher une voiture à bon prix et en état de rouler longtemps. Néanmoins, les moins connaisseurs en matière mécanique, achètent souvent des véhicules à leurs risques et péril sachant que les voitures sont parfois accidentées ou présentent des défaillances techniques ou mécaniques qui demeurent "à l'insu de l'acheteur", car le vendeur ne divulgue pas la nature de la panne ou de la tare, lesquelles n'apparaissant souvent qu'après un certain kilométrage. Il n'y a pas que les petites bourses qui sillonnent le marché d'occasion à la recherche d'un véhicule, on y trouve également des gens aisées sachant que des voitures de marque allemande, notamment des tacots BMW et des Mercedes sont mises en vente, mais à des prix très élevés. En effet, les prix de ces voitures, suivant l'ancienneté bien entendu, oscillent entre 150 et 200 millions de centimes. A. A. Le prix élevé des véhicules neufs généré par la récente crise financière mondiale, et la taxe dissuasive imposée pour tout achat d'automobiles et la suppression du crédit à la consommation, sont autant de facteurs qui découragent les Algériens d'acquérir un véhicule neuf auprès des concessionnaires, dont certains se sont reconvertis à la commercialisation des véhicules d'occasion, à l'image de Nissan Algérie. Mais sur les marchés de voitures d'occasion, tel celui de Tidjelabine, les prix des véhicules particuliers flambent également, tant la demande est forte par rapport à l'offre. Sur place, nous avons constaté que des automobiles de marque Renault sont excessivement chères alors que la marque allemande Volkswagen est carrément hors de portée des petites bourses. Une Renault Mégane coûte année 2004, d'apparence sans problème mécanique est proposée par son propriétaire vendeur à 800 mille DA. Ce prix tente le client, mais il reste hésitant et incertain même pour entamer une éventuelle négociation du prix. « Le véhicule est en bon état mécanique, sa carrosserie ne présente aucun problème, certains pièces ont été changées » affirme le vendeur. Le client lui rétorque que « Oui, certes, apparemment, le véhicule est "potable", encore faut-il le faire contrôler et inspecter par un mécanicien qui établira un diagnostic exact de son état ». Convaincu que c'est un risque de verser une avance financière pour le réserver, le client se contente de prendre le numéro de téléphone pour un éventuel contact. D'autres vendeurs font tout pour attirer des clients en leur proposant un prix abordable. C'est le cas d'un marchand, un habitué des lieux, qui veut céder une Peugeot 407 année 2005 à 500 mille DA seulement! L'esplanade du marché de Tidjelabine grouille de véhicules d'occasion mis en vente. Il y a plus de voitures exposées que de potentiels clients. Bien que ce commerce de vieilles voitures soit rentable et florissant, la concurrence est rude pour les vendeurs, en ce sens que seule une catégorie de voitures de marque française est prisées par les amateurs du ‘'business'' d'automobiles d'occasion. Depuis que le port d'Alger ne décharge plus les navires transportant les véhicules, la charge du transbordement sur le port de Djendjen est certes supportée par les concessionnaires importateurs, mais cela se traduit par une augmentation substantielle des prix des véhicules neufs que le client doit payer pour compenser le manque à gagner des concessionnaires, lesquels dépensent aussi des sommes faramineuses pour acheminer les véhicules vers les dépôts à travers le territoire national, et particulièrement Alger. Une voiture de type coréenne Hyundai Accent, année 1999, a été négociée à 300 mille DA, cependant, les marques sud-asiatiques, notamment coréenne, japonaises et chinoises sont rares sur le marché d'occasion. Les gens préfèrent des voitures provenant d'Europe. Il faut comprendre que les prix des véhicules de moins de trois années sont astronomiques, notamment pour des marques tels que Mercedes, Audi, Renault, Citroën et Toyota. De nombreux usagers s'orientent vers le marché d'occasion pour dénicher une voiture à bon prix et en état de rouler longtemps. Néanmoins, les moins connaisseurs en matière mécanique, achètent souvent des véhicules à leurs risques et péril sachant que les voitures sont parfois accidentées ou présentent des défaillances techniques ou mécaniques qui demeurent "à l'insu de l'acheteur", car le vendeur ne divulgue pas la nature de la panne ou de la tare, lesquelles n'apparaissant souvent qu'après un certain kilométrage. Il n'y a pas que les petites bourses qui sillonnent le marché d'occasion à la recherche d'un véhicule, on y trouve également des gens aisées sachant que des voitures de marque allemande, notamment des tacots BMW et des Mercedes sont mises en vente, mais à des prix très élevés. En effet, les prix de ces voitures, suivant l'ancienneté bien entendu, oscillent entre 150 et 200 millions de centimes. A. A.