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Les prix en nette hausse
Tizi-Ouzou, A LA VEILLE Du RAMADhAN
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 08 - 2010

Lundi dernier, les citoyens, particulièrement les pères de famille, ont été désagréablement surpris par l'ensemble des prix des légumes qui ont connu une hausse considérable. Comme il fallait s'y attendre, à quelques de jours du début du mois de Ramadhan, les marchands des fruits et légumes n'ont point failli à la règle. Ainsi, la rahma ne sera pas au rendez-vous, une fois de plus, en ce mois sacré car l'augmentation des prix de tous les produits alimentaires est passée dans les mœurs.
Lundi dernier, les citoyens, particulièrement les pères de famille, ont été désagréablement surpris par l'ensemble des prix des légumes qui ont connu une hausse considérable. Comme il fallait s'y attendre, à quelques de jours du début du mois de Ramadhan, les marchands des fruits et légumes n'ont point failli à la règle. Ainsi, la rahma ne sera pas au rendez-vous, une fois de plus, en ce mois sacré car l'augmentation des prix de tous les produits alimentaires est passée dans les mœurs.
Qu'il s'agisse du marché couvert situé au quartier les Eucalyptus, ou bien au niveau des autres marchés informels des fruits et légumes situés aux quatre coins de la ville des genêts, ou encore dans les magasins d'alimentation générale, les prix ont enregistré une hausse remarquable. Comme si un mot d'ordre avait été donné à l'unanimité la veille. Cette hausse des prix a été relevée le même jour que celle du prix du poulet, c'est-à-dire lundi passé. Le poulet était proposé dimanche dernier à 230 DA le kilo et le lendemain, le prix s'est envolé subitement pour atteindre les 330 DA le kg. Même le poulet servi cuit dans les restaurants a connu une hausse puisqu'il est passé, en 24 heures, de 450 DA à 650 DA.
Aucun doute ne subsiste concernant les motivations de ces augmentations. Il s'agit bien évidemment d'une tradition bien ancrée dans les esprits de nos commerçants. Ces derniers ont fait de la hausse des prix des fruits et légumes et des différentes viandes une véritable tradition à laquelle faillir est devenu un sacrilège à leurs yeux. Et comment certains commerçants peuvent-il rater cette occasion inespérée pour renflouer leurs caisses et engranger, en un mois, des bénéfices qu'ils ne font pas peut-être durant les onze mois de l'année.
Au niveau du marché couvert de la ville de Tizi Ouzou, les marchandises sont certes fraîches et les clients ne peuvent pas ne pas s'arrêter longuement devant les étals. Mais pour remplir son couffin, il faudrait au minimum trois mille dinars, viandes non congelée cela s'entend.
Qui est véritablement responsable de ces augmentations des prix ? Chacun rejette la balle dans le camp de l'autre. Pour les marchants de détail, la responsabilité incombe entièrement aux grossistes. « Nous n'avons aucune part de responsabilité dans ces hausses. Quels que soient les prix avec lesquels nous vendons, notre marge bénéficiaire reste toujours la même. Ce sont les grossistes qui sont derrière ce phénomène », nous affirme l'un des plus anciens marchands de fruits et légumes à Tizi Ouzou. Les citoyens présents au marché couvert disent qu'il aurait été illusoire de s'attendre à ce qu'il n'y ait pas ces augmentations à la veille de Ramadan où les achats battent tous les records de l'année. « Les instigateurs de ces hausses des prix savent très bien ce qu'ils font et ils sont sûrs que quels soient les prix qui seront affichés, les gens achèteront car ils n'auront pas d'autre choix », nous confie un père de famille quinquagénaire.
Pour illustrer ces hausses des prix, on peut citer ceux de la pomme de terre passés de 22 dinars à 35 DA, la tomate de 20 à 35 DA, le poivron, de 50 à 70 DA, les haricots verts, de 60 à 90 DA et la courgette de 35 à 50 DA.
Il faudrait s'attendre aussi à ce que les prix des pâtisseries orientales battent également les records. On annonce la zalabia à 250 DA le kilogramme et une tranche de kelb louz à… 50 DA. Pour se réconforter, les plus optimistes diront que la hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires fait désormais partie de l'ambiance et du décor du mois de Ramadan et qu'elles sont aussi sacrées que ce mois de piété. L.B.
Qu'il s'agisse du marché couvert situé au quartier les Eucalyptus, ou bien au niveau des autres marchés informels des fruits et légumes situés aux quatre coins de la ville des genêts, ou encore dans les magasins d'alimentation générale, les prix ont enregistré une hausse remarquable. Comme si un mot d'ordre avait été donné à l'unanimité la veille. Cette hausse des prix a été relevée le même jour que celle du prix du poulet, c'est-à-dire lundi passé. Le poulet était proposé dimanche dernier à 230 DA le kilo et le lendemain, le prix s'est envolé subitement pour atteindre les 330 DA le kg. Même le poulet servi cuit dans les restaurants a connu une hausse puisqu'il est passé, en 24 heures, de 450 DA à 650 DA.
Aucun doute ne subsiste concernant les motivations de ces augmentations. Il s'agit bien évidemment d'une tradition bien ancrée dans les esprits de nos commerçants. Ces derniers ont fait de la hausse des prix des fruits et légumes et des différentes viandes une véritable tradition à laquelle faillir est devenu un sacrilège à leurs yeux. Et comment certains commerçants peuvent-il rater cette occasion inespérée pour renflouer leurs caisses et engranger, en un mois, des bénéfices qu'ils ne font pas peut-être durant les onze mois de l'année.
Au niveau du marché couvert de la ville de Tizi Ouzou, les marchandises sont certes fraîches et les clients ne peuvent pas ne pas s'arrêter longuement devant les étals. Mais pour remplir son couffin, il faudrait au minimum trois mille dinars, viandes non congelée cela s'entend.
Qui est véritablement responsable de ces augmentations des prix ? Chacun rejette la balle dans le camp de l'autre. Pour les marchants de détail, la responsabilité incombe entièrement aux grossistes. « Nous n'avons aucune part de responsabilité dans ces hausses. Quels que soient les prix avec lesquels nous vendons, notre marge bénéficiaire reste toujours la même. Ce sont les grossistes qui sont derrière ce phénomène », nous affirme l'un des plus anciens marchands de fruits et légumes à Tizi Ouzou. Les citoyens présents au marché couvert disent qu'il aurait été illusoire de s'attendre à ce qu'il n'y ait pas ces augmentations à la veille de Ramadan où les achats battent tous les records de l'année. « Les instigateurs de ces hausses des prix savent très bien ce qu'ils font et ils sont sûrs que quels soient les prix qui seront affichés, les gens achèteront car ils n'auront pas d'autre choix », nous confie un père de famille quinquagénaire.
Pour illustrer ces hausses des prix, on peut citer ceux de la pomme de terre passés de 22 dinars à 35 DA, la tomate de 20 à 35 DA, le poivron, de 50 à 70 DA, les haricots verts, de 60 à 90 DA et la courgette de 35 à 50 DA.
Il faudrait s'attendre aussi à ce que les prix des pâtisseries orientales battent également les records. On annonce la zalabia à 250 DA le kilogramme et une tranche de kelb louz à… 50 DA. Pour se réconforter, les plus optimistes diront que la hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires fait désormais partie de l'ambiance et du décor du mois de Ramadan et qu'elles sont aussi sacrées que ce mois de piété. L.B.


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