Les prix du pétrole ont régressé vendredi en fin d'échanges européens, suite à la publication du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, qui a ravivé les inquiétudes des opérateurs sur la solidité de la reprise de la première économie mondiale. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 1,22 dollar à 80,39 dollars. Le "brut léger texan" (WTI) pour la même échéance a reculé de 1,04 dollar à 80,97 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les cours, qui étaient volatiles depuis l'annonce jeudi de chiffres décevants sur les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage aux Etats-Unis, ont décroché dans le sillage de la publication, avant l'ouverture du marché new-yorkais, du rapport mensuel du Département américain du Travail. Celui-ci a fait état de 131 mille destructions nettes d'emploi en juillet, en raison notamment du non-renouvellement du contrat de personnes embauchées à titre temporaire pour le recensement décennal. Le seul secteur privé a créé 71 mille emplois, soit plus qu'en juin, mais moins que ne le prévoyaient les analystes. Pour le marché pétrolier, ces chiffres montrent que "les créations d'emploi vont rester difficiles dans les mois à venir, ce qui implique une croissance de la demande de pétrole plus faible que ce que certains pensaient", ont commenté des analystes. Les prix du baril sont descendus jusqu'à 80,11 dollars pour le Brent et 80,75 dollars pour le WTI, mais se sont cependant maintenus au-dessus du seuil des 80 dollars, qu'ils avaient franchi en début de semaine pour la première fois depuis trois mois. APS Les prix du pétrole ont régressé vendredi en fin d'échanges européens, suite à la publication du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, qui a ravivé les inquiétudes des opérateurs sur la solidité de la reprise de la première économie mondiale. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 1,22 dollar à 80,39 dollars. Le "brut léger texan" (WTI) pour la même échéance a reculé de 1,04 dollar à 80,97 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les cours, qui étaient volatiles depuis l'annonce jeudi de chiffres décevants sur les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage aux Etats-Unis, ont décroché dans le sillage de la publication, avant l'ouverture du marché new-yorkais, du rapport mensuel du Département américain du Travail. Celui-ci a fait état de 131 mille destructions nettes d'emploi en juillet, en raison notamment du non-renouvellement du contrat de personnes embauchées à titre temporaire pour le recensement décennal. Le seul secteur privé a créé 71 mille emplois, soit plus qu'en juin, mais moins que ne le prévoyaient les analystes. Pour le marché pétrolier, ces chiffres montrent que "les créations d'emploi vont rester difficiles dans les mois à venir, ce qui implique une croissance de la demande de pétrole plus faible que ce que certains pensaient", ont commenté des analystes. Les prix du baril sont descendus jusqu'à 80,11 dollars pour le Brent et 80,75 dollars pour le WTI, mais se sont cependant maintenus au-dessus du seuil des 80 dollars, qu'ils avaient franchi en début de semaine pour la première fois depuis trois mois. APS