Les étals des aires commerciales des fruits et légumes de la ville de Batna sont désespérément mal achalandés. Renseignement pris auprès de marchands, il s'est trouvé que les marchés de gros d'où ils s'approvisionnent "ont cette coutume, à l'approche du mois de jeûne, de libérer les stocks pour imposer les prix spéculatifs". Les étals des aires commerciales des fruits et légumes de la ville de Batna sont désespérément mal achalandés. Renseignement pris auprès de marchands, il s'est trouvé que les marchés de gros d'où ils s'approvisionnent "ont cette coutume, à l'approche du mois de jeûne, de libérer les stocks pour imposer les prix spéculatifs". De prime abord, il faut savoir que la région de Batna est une région agropastorale et malgré le sursaut appréciable en matière de développement des cultures maraichères, les besoins demeurent en deçà de l'offre et par conséquent, le recours aux marchés de gros des wilayas de Sétif (Chelghoum Laid) et Biskra est inévitable pour les fruits et légumes. A titre d'exemple, citons quelques prix de légumes indispensables à la chorba "frik", plat d'entrée dans l'est algérien. En très faible quantité sur les étals, les oignons secs sont à 35 DA/kg, piments 70 DA/kg, tomates 60 DA/ kg.Mais la palme revient à l'ail qui, non seulement est rare, mais s'affiche chez quelques marchands du centre ville au prix de 700 DA/kg. Cette liliacée, traditionnellement cultivée sous les climats continentaux à l'exemple de la région des Aurès " a étè raflée à la récolte par des camionneurs venus du centre et de l'ouest du pays " informe un mandataire du marché de gros de Batna. Les ménagères se sont rabattues sur l'ail d'importation "de moindre qualité et au prix de 500 DA/kg et en n'achetant que deux à trois têtes pour le jour J" plaisante une vieille rencontrée en train de palabrer sur la folie du prix exorbitant du "frik" (blé dur, concassé en vert). 700 DA/ kg pour le moulu et 350 DA/kg pour le vrac. La vieille dame déplore que la chorba épiçée soit cuisinée avec de la viande de buffle indienne qui n'est toujours pas apparue chez les bouchers locaux. A ce propos, il est à relever que les viandes rouges s'affichent à des prix hors de portée de la majorité des classes dès lors que l'agneau est 800 DA/kg, le veau entre 1.200 et 800 DA/kg selon les parties et le caprin à 600 DA/kg. Le poulet lui s'est envolé à 300 DA/kg éviscéré. Un contraste pour cette viande blanche dont Batna se targue de livrer le tiers de la production nationale. Le thème étant un gisement pour ce mois de la bombance, nous noterons que les fruits de luxe étant hors de portée des petites bourses ( pèche 200 DA/ kg, Raisin 150 DA/kg, …), seule la pastèque est accessible aux démunis qui renforcent les glucides par le recours aux limonades. Les quelques aires commerciales (Souk La Gare, Bouakal, Parc à Fourrage et Kechida) sont dépourvues en produits, attendant l'arrivée des camions partis vers les grands marchés des villes limitrophes. De prime abord, il faut savoir que la région de Batna est une région agropastorale et malgré le sursaut appréciable en matière de développement des cultures maraichères, les besoins demeurent en deçà de l'offre et par conséquent, le recours aux marchés de gros des wilayas de Sétif (Chelghoum Laid) et Biskra est inévitable pour les fruits et légumes. A titre d'exemple, citons quelques prix de légumes indispensables à la chorba "frik", plat d'entrée dans l'est algérien. En très faible quantité sur les étals, les oignons secs sont à 35 DA/kg, piments 70 DA/kg, tomates 60 DA/ kg.Mais la palme revient à l'ail qui, non seulement est rare, mais s'affiche chez quelques marchands du centre ville au prix de 700 DA/kg. Cette liliacée, traditionnellement cultivée sous les climats continentaux à l'exemple de la région des Aurès " a étè raflée à la récolte par des camionneurs venus du centre et de l'ouest du pays " informe un mandataire du marché de gros de Batna. Les ménagères se sont rabattues sur l'ail d'importation "de moindre qualité et au prix de 500 DA/kg et en n'achetant que deux à trois têtes pour le jour J" plaisante une vieille rencontrée en train de palabrer sur la folie du prix exorbitant du "frik" (blé dur, concassé en vert). 700 DA/ kg pour le moulu et 350 DA/kg pour le vrac. La vieille dame déplore que la chorba épiçée soit cuisinée avec de la viande de buffle indienne qui n'est toujours pas apparue chez les bouchers locaux. A ce propos, il est à relever que les viandes rouges s'affichent à des prix hors de portée de la majorité des classes dès lors que l'agneau est 800 DA/kg, le veau entre 1.200 et 800 DA/kg selon les parties et le caprin à 600 DA/kg. Le poulet lui s'est envolé à 300 DA/kg éviscéré. Un contraste pour cette viande blanche dont Batna se targue de livrer le tiers de la production nationale. Le thème étant un gisement pour ce mois de la bombance, nous noterons que les fruits de luxe étant hors de portée des petites bourses ( pèche 200 DA/ kg, Raisin 150 DA/kg, …), seule la pastèque est accessible aux démunis qui renforcent les glucides par le recours aux limonades. Les quelques aires commerciales (Souk La Gare, Bouakal, Parc à Fourrage et Kechida) sont dépourvues en produits, attendant l'arrivée des camions partis vers les grands marchés des villes limitrophes.