Ce sont des hépatites (inflammations aiguës du foie) provoquées par un virus. Les 3 virus les plus fréquemment rencontrés sont les virus A, B, C, mais on a aussi identifié le virus D ou delta et le virus E. D'autres maladies virales peuvent aussi provoquer des hépatites. Ce sont des hépatites (inflammations aiguës du foie) provoquées par un virus. Les 3 virus les plus fréquemment rencontrés sont les virus A, B, C, mais on a aussi identifié le virus D ou delta et le virus E. D'autres maladies virales peuvent aussi provoquer des hépatites. -Les différents virus Le virus de l'hépatite A C'est une maladie très fréquente évoluant par petites épidémies touchant les sujets jeunes. La contamination est oro-fécale. La maladie ne donne pas d'immunité croisée avec l'hépatite B et n'évolue pas vers la chronicité. La vaccination donne une immunité durable supérieure à 10 ans. Le virus de l'hépatite B C'est une maladie fréquente dans le monde, particulièrement en Afrique au Sud du Sahara et en Asie du Sud-Est. La maladie se transmet surtout par voie parentérale (seringues, aiguilles, transfusions de sang) et atteint principalement le personnel hospitalier, les hémodialysés, les transfusés et les toxicomanes. Elle peut également se transmettre par la salive, le sperme et donc par contacts sexuels. Il existe également la possibilité d'une transmission mère-enfant. La maladie ne donne pas d'immunité croisée avec l'hépatite A. Elle peut évoluer en hépatite chronique La vaccination confère une protection qui dure plusieurs années. Son innocuité a été établie chez les sujets sains. Le virus de l'hépatite C C'est une hépatite qui évolue souvent sur le mode chronique. L'incubation est de 7 à 8 semaines. La transmission se fait essentiellement par le sang : 90 % des cas sont dus à des transfusions, à la toxicomanie intraveineuse, ou à l'hémodialyse. Plus rarement la contamination peut se faire par contact sexuel ou être périnatale chez le nouveau-né. Une hépatite chronique persiste après la phase aiguë dans 50 % des cas, et 20 % de ceux ci évoluent vers une cirrhose, voire un cancer du foie dans 2 à 6 % des cas. Le virus de l'hépatite D ou delta Elle ne peut survenir que chez des personnes atteintes de l'hépatite B. En effet, ce virus a besoin de la présence du virus B pour se mlultiplier. L'infection peut être simultanée, ou alors le virus D surinfecte une hépatite B. Le mode de transmission est le même que pour l'hépatite B. L'évolution de l'hépatite B est souvent aggravée par la présence de ce virus. Dans le sérum on retrouve des anticorps anti-d. Le virus de l'hépatite E Cette hépatite est souvent bénigne, sauf chez la femme enceinte qui peut avoir une hépatite fulminante. La transmission est orale. L'incubation est courte de 15 à 50 jours. L'évolution ne se fait jamais vers la chronicité. Dans le sérum on trouve des anticorps anti-HEV. Le virus de l'hépatite G Ce virus a été découvert en 1996 et serait transmise principalement par voie sanguine. Les principales victimes de cette hépatite sont des patients transfusés et les utilisateurs de drogues injectables. Encore peu connu, ce virus serait souvent associé à celui de l'hépatite C. Son pouvoir pathogène paraît faible. -Les signes de la maladie L'hépatite aiguë commune, provoquée par le virus A (ou bénigne) est la forme la plus fréquente (90 % des cas). C'est la jaunisse ou ictère. La maladie commence souvent par une semaine de troubles divers : arthralgies, céphalées, anorexie, nausées, douleurs abdominales, urticaire. Puis l'ictère apparaît, d'intensité variable, souvent prurigineux. Les urines sont rares et foncées. L'asthénie est importante. L'évolution est favorable en 2 à 6 semaines bien que la fatigue puisse persister quelques mois. Dans certains cas, l'ictère est très léger ou absent : c'est l'hépatite anictérique dont le diagnostic n'est pas toujours facile. -Evolution de la maladie Dans la grande majorité des cas, l'évolution est favorable. Une polyurie annonce la disparition progressive de l'ictère. L'anorexie et les vomissements provoquent un amaigrissement important. -Complications aiguës L'hépatite fulminante est rare (1 % des cas) mais très grave. Sa mortalité est de 50 à 80%. Des symptômes impressionnants : Encéphalopathie hépatique ; Hémorragies (purpura, hématémèse) ; Troubles métaboliques : effondrement des facteurs de la coagulation, hypoglycémie, hyperammoniémie, troubles acido-basiques etc ; L'hépatite aiguë A : la jaunisse dure plus longtemps que d'habitude, mais ne devient jamais chronique ; L'hépatite aiguë B : le passage à la maladie chronique est possible. Complications subaiguës Hépatite subaiguë, les symptômes sont marqués, des signes neurologiques peuvent se voir, une évolution vers la chronicité ou même fatale est possible ; Hépatite cholestatique : l'hépatite se complique d'une cholestase, l'évolution est longue, mais habituellement favorable. Complications chroniques Porteurs asymptomatiques : ces patients sont porteurs du virus de l'hépatite B, mais non pas de symptômes, leur sang est contagieux ; L'hépatite chronique persistante survient en général après une hépatite aiguë A ou B. La guérison est la règle ; L'hépatite chronique active est une maladie grave, qui peut évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie ; Le cancer du foie se manifeste après 10 à 30 ans d'évolution d'une hépatite chronique. D'autres complications sont d'ordre immunologique : douleurs articulaires ou musculaires, anémie, atteinte rénale, etc. -Traitement Il n'existe pas de traitement de l'hépatite aiguë. La forme bénigne nécessite du repos, une alimentation normale. En cas de formes graves, l'hospitalisation est nécessaire pour traiter les symptômes et surveiller l'évolution. Il existe aujourd'hui des traitements pour les hépatites chroniques. Pour en savoir plus, se référer aux pages concernant les hépatites A, B et C. Crea Pharm -Les différents virus Le virus de l'hépatite A C'est une maladie très fréquente évoluant par petites épidémies touchant les sujets jeunes. La contamination est oro-fécale. La maladie ne donne pas d'immunité croisée avec l'hépatite B et n'évolue pas vers la chronicité. La vaccination donne une immunité durable supérieure à 10 ans. Le virus de l'hépatite B C'est une maladie fréquente dans le monde, particulièrement en Afrique au Sud du Sahara et en Asie du Sud-Est. La maladie se transmet surtout par voie parentérale (seringues, aiguilles, transfusions de sang) et atteint principalement le personnel hospitalier, les hémodialysés, les transfusés et les toxicomanes. Elle peut également se transmettre par la salive, le sperme et donc par contacts sexuels. Il existe également la possibilité d'une transmission mère-enfant. La maladie ne donne pas d'immunité croisée avec l'hépatite A. Elle peut évoluer en hépatite chronique La vaccination confère une protection qui dure plusieurs années. Son innocuité a été établie chez les sujets sains. Le virus de l'hépatite C C'est une hépatite qui évolue souvent sur le mode chronique. L'incubation est de 7 à 8 semaines. La transmission se fait essentiellement par le sang : 90 % des cas sont dus à des transfusions, à la toxicomanie intraveineuse, ou à l'hémodialyse. Plus rarement la contamination peut se faire par contact sexuel ou être périnatale chez le nouveau-né. Une hépatite chronique persiste après la phase aiguë dans 50 % des cas, et 20 % de ceux ci évoluent vers une cirrhose, voire un cancer du foie dans 2 à 6 % des cas. Le virus de l'hépatite D ou delta Elle ne peut survenir que chez des personnes atteintes de l'hépatite B. En effet, ce virus a besoin de la présence du virus B pour se mlultiplier. L'infection peut être simultanée, ou alors le virus D surinfecte une hépatite B. Le mode de transmission est le même que pour l'hépatite B. L'évolution de l'hépatite B est souvent aggravée par la présence de ce virus. Dans le sérum on retrouve des anticorps anti-d. Le virus de l'hépatite E Cette hépatite est souvent bénigne, sauf chez la femme enceinte qui peut avoir une hépatite fulminante. La transmission est orale. L'incubation est courte de 15 à 50 jours. L'évolution ne se fait jamais vers la chronicité. Dans le sérum on trouve des anticorps anti-HEV. Le virus de l'hépatite G Ce virus a été découvert en 1996 et serait transmise principalement par voie sanguine. Les principales victimes de cette hépatite sont des patients transfusés et les utilisateurs de drogues injectables. Encore peu connu, ce virus serait souvent associé à celui de l'hépatite C. Son pouvoir pathogène paraît faible. -Les signes de la maladie L'hépatite aiguë commune, provoquée par le virus A (ou bénigne) est la forme la plus fréquente (90 % des cas). C'est la jaunisse ou ictère. La maladie commence souvent par une semaine de troubles divers : arthralgies, céphalées, anorexie, nausées, douleurs abdominales, urticaire. Puis l'ictère apparaît, d'intensité variable, souvent prurigineux. Les urines sont rares et foncées. L'asthénie est importante. L'évolution est favorable en 2 à 6 semaines bien que la fatigue puisse persister quelques mois. Dans certains cas, l'ictère est très léger ou absent : c'est l'hépatite anictérique dont le diagnostic n'est pas toujours facile. -Evolution de la maladie Dans la grande majorité des cas, l'évolution est favorable. Une polyurie annonce la disparition progressive de l'ictère. L'anorexie et les vomissements provoquent un amaigrissement important. -Complications aiguës L'hépatite fulminante est rare (1 % des cas) mais très grave. Sa mortalité est de 50 à 80%. Des symptômes impressionnants : Encéphalopathie hépatique ; Hémorragies (purpura, hématémèse) ; Troubles métaboliques : effondrement des facteurs de la coagulation, hypoglycémie, hyperammoniémie, troubles acido-basiques etc ; L'hépatite aiguë A : la jaunisse dure plus longtemps que d'habitude, mais ne devient jamais chronique ; L'hépatite aiguë B : le passage à la maladie chronique est possible. Complications subaiguës Hépatite subaiguë, les symptômes sont marqués, des signes neurologiques peuvent se voir, une évolution vers la chronicité ou même fatale est possible ; Hépatite cholestatique : l'hépatite se complique d'une cholestase, l'évolution est longue, mais habituellement favorable. Complications chroniques Porteurs asymptomatiques : ces patients sont porteurs du virus de l'hépatite B, mais non pas de symptômes, leur sang est contagieux ; L'hépatite chronique persistante survient en général après une hépatite aiguë A ou B. La guérison est la règle ; L'hépatite chronique active est une maladie grave, qui peut évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie ; Le cancer du foie se manifeste après 10 à 30 ans d'évolution d'une hépatite chronique. D'autres complications sont d'ordre immunologique : douleurs articulaires ou musculaires, anémie, atteinte rénale, etc. -Traitement Il n'existe pas de traitement de l'hépatite aiguë. La forme bénigne nécessite du repos, une alimentation normale. En cas de formes graves, l'hospitalisation est nécessaire pour traiter les symptômes et surveiller l'évolution. Il existe aujourd'hui des traitements pour les hépatites chroniques. Pour en savoir plus, se référer aux pages concernant les hépatites A, B et C. Crea Pharm