« Nous avons été expulses de nos baraques avec la promesse d'être relogées, mais jusque-là aucun responsable n'est venu nous rassurer », tels sont les propos d'un père de famille issu du bidonville de la Beaucheraye où seulement 300 familles ont été relogées alors que pratiquement trois cents autres familles ont été laissées avec leurs bagages sur le chantier de la deuxième rocade sud d'Alger (Boudouaou-Zéralda). Nombreuses sont les familles relogées à Birtouta qui témoignent qu'elles connaissent certaines familles depuis de très longues années, « j'ai 60 ans et j'ai ouvert les yeux dans le bidonville de la Beaucheraye et je connais des personnes qui sont nées là bas et pourtant, elles n'ont pas bénéficié de logement et sont actuellement abandonnées aux Eucalyptus après qu'on ait démoli leurs baraque », nous diront ami Ali et sa fille très touchés par la situation de leurs anciens voisins. D'autres familles des sites de Diar El-Kef et de Fontaine Fraîche à Oued Koriche, ont, elles aussi connu le même sort. Ces familles ne cesse de faire le siège de la daïra de Bab El-Oued pour «réclamer justice». Cinq familles sont à la rue dans la commune de Ain Benian. Même scénario à Baraki, où plus de 50 familles ont été exclues de l'opération de relogement des occupants du bidonville de Haouch El-Mihoub et des chalets des Ondines à Bordj El-Bahri. Toutes ces familles affirment avoir droit au relogement prétendant avoir bénéficier du recensement de 2007. Aujourd'hui et à la veille du mois de Ramadhan les plus chanceux ont été hébergés par des proches. La présence d'indus occupants aggrave encore cette situation, nous dira un responsable de la commune de Aïn Benian qui a tout fait pour tenter de rassurer les familles en leur assurant que la commune appuera les recours des ayants droit. Mais la plupart des responsables locaux affirment, quant à eux, que cette opération de relogement « n'entre pas dans leurs prérogatives et que seule la wilaya a les moyens de faire face à ces recours ». Plusieurs recours ont été retenus, ce qui rassure un peu ces familles qui affirment que des opportunistes ont réussi à s'infiltrer dans ces listes, afin de bénéficier d'un deuxième et même troisième logement. 38 recours (21 du site de la Boucheraye, 9 de Sonatro et 8 de Fontaine Fraîche), ont été donc retenus et leurs auteurs sont ainsi assurésde béneficier de logements dès la prochaine opération. Les services de la wilaya d'Alger ont d'ailleurs rendu public un communiqué sur le recasement de ces citoyens, précisant que les recours déposés par les familles ont été soigneusement étudiés et tous les dossiers des familles non recensées en 2007 « dans le cadre du programme d'éradication de l'habitat précaire », ont été rejetés de même que concernant les « éclatements » à l'intérieur d'une même famille ou les familles n'ayant pas présenté de dossier. Par ailleurs le cabinet du wali a tenu également à rassurer les citoyens exclus disant : « Il reste entendu que tous les requérants ont la possibilité de formuler des demandes de logements dans le cadre des différentes formules qui leur sont offertes par l'Etat et qui seront traitées dans la transparence et l'équité ». En attendant l'achèvement des enquêtes et l'étude de ces centaines de recours, ces familles passeront le mois de Ramadhan à la belle étoile. « Nous avons été expulses de nos baraques avec la promesse d'être relogées, mais jusque-là aucun responsable n'est venu nous rassurer », tels sont les propos d'un père de famille issu du bidonville de la Beaucheraye où seulement 300 familles ont été relogées alors que pratiquement trois cents autres familles ont été laissées avec leurs bagages sur le chantier de la deuxième rocade sud d'Alger (Boudouaou-Zéralda). Nombreuses sont les familles relogées à Birtouta qui témoignent qu'elles connaissent certaines familles depuis de très longues années, « j'ai 60 ans et j'ai ouvert les yeux dans le bidonville de la Beaucheraye et je connais des personnes qui sont nées là bas et pourtant, elles n'ont pas bénéficié de logement et sont actuellement abandonnées aux Eucalyptus après qu'on ait démoli leurs baraque », nous diront ami Ali et sa fille très touchés par la situation de leurs anciens voisins. D'autres familles des sites de Diar El-Kef et de Fontaine Fraîche à Oued Koriche, ont, elles aussi connu le même sort. Ces familles ne cesse de faire le siège de la daïra de Bab El-Oued pour «réclamer justice». Cinq familles sont à la rue dans la commune de Ain Benian. Même scénario à Baraki, où plus de 50 familles ont été exclues de l'opération de relogement des occupants du bidonville de Haouch El-Mihoub et des chalets des Ondines à Bordj El-Bahri. Toutes ces familles affirment avoir droit au relogement prétendant avoir bénéficier du recensement de 2007. Aujourd'hui et à la veille du mois de Ramadhan les plus chanceux ont été hébergés par des proches. La présence d'indus occupants aggrave encore cette situation, nous dira un responsable de la commune de Aïn Benian qui a tout fait pour tenter de rassurer les familles en leur assurant que la commune appuera les recours des ayants droit. Mais la plupart des responsables locaux affirment, quant à eux, que cette opération de relogement « n'entre pas dans leurs prérogatives et que seule la wilaya a les moyens de faire face à ces recours ». Plusieurs recours ont été retenus, ce qui rassure un peu ces familles qui affirment que des opportunistes ont réussi à s'infiltrer dans ces listes, afin de bénéficier d'un deuxième et même troisième logement. 38 recours (21 du site de la Boucheraye, 9 de Sonatro et 8 de Fontaine Fraîche), ont été donc retenus et leurs auteurs sont ainsi assurésde béneficier de logements dès la prochaine opération. Les services de la wilaya d'Alger ont d'ailleurs rendu public un communiqué sur le recasement de ces citoyens, précisant que les recours déposés par les familles ont été soigneusement étudiés et tous les dossiers des familles non recensées en 2007 « dans le cadre du programme d'éradication de l'habitat précaire », ont été rejetés de même que concernant les « éclatements » à l'intérieur d'une même famille ou les familles n'ayant pas présenté de dossier. Par ailleurs le cabinet du wali a tenu également à rassurer les citoyens exclus disant : « Il reste entendu que tous les requérants ont la possibilité de formuler des demandes de logements dans le cadre des différentes formules qui leur sont offertes par l'Etat et qui seront traitées dans la transparence et l'équité ». En attendant l'achèvement des enquêtes et l'étude de ces centaines de recours, ces familles passeront le mois de Ramadhan à la belle étoile.