ArcelorMittal Annaba, une des plus grosses cylindrées industrielles de la wilaya, continue à être classée comme un polluant majeur de la région et mis à l'index par les populations de plus en plus contestatrices et intransigeantes en matière d'environnement et de cadre de vie. A El-Bouni, Sidi-Amar, Sidi-Salem, Hjar Eddis, banlieues empoisonnées par une pollution ambiante quotidienne, on ne désarme pas. Excédés par les rejets permanents matérialisés par des colonnes de fumée noire chargée de particules diverses de dioxyde de carbone, les habitants de ces zones les plus exposées s'insurgent par des actions menées collectivement pour dénoncer ce qu'ils qualifient, ni plus ni moins de crimes écologique contre la nature et les êtres humains. Les habitants de Bergouga sont encore une fois montés la semaine passée au créneau pour dénoncer la pollution de l'air qu'ils continuent malgré tout de subir avec leurs enfants avec toutes les conséquences désastreuses sur leur santé et leur bien-être. S'adressant au président de la République via une requête adressée à la présidence, les riverains décrivent le calvaire qu'ils endurent à proximité du crassier d'arcelormittal qui leur empoisonne la vie de tous les jours. Les maladies respiratoires et même cardiovasculaires du fait des émanations hautement toxiques issues des rejets gazeux du complexe font des ravages parmi les habitants et notamment les enfants et les personnes âgées ou malades. Les habitants exigent l'arrêt immédiat de cette pollution ainsi que leur dédommagement par Arcelormittal. Pour ce dernier point, les protestataires informent avoir désigné un autre avocat après les défaillances du premier pour plaider leur cause devant les tribunaux."Nous ne renoncerons jamais au recours à la justice pour avoir gain de cause. Nos doléances sont légitimes, car les mefaits de la pollution dont est coupable Arcelormittal sont concrets et leurs dégats collatéraux constatables par des expertises médicales ou autres. On ne peut tuer impunément à petit feu toute une population. La loi et l'Etat doivent protéger nos droits" soulignent les habitants de Bergouga, prêt à aller jusqu'au bout dans le bras de fer avec le sidérurgiste Arcelormittal qui continue de se dérober vicieusement de ses responsabilités. Dans ce contexte justement, la dernière réunion qui a regroupé le président d'APC de Sidi-Amar avec le directeur général du complexe pour examiner cette épineuse question de pollution de la région n'a pas abouti. Un échec de plus au grand dam de la population meurtrie par un bombardement quotidien de dioxyde de carbone et ses effets de serre. L'édile de la commune de Sidi-Amar, de guerre lasse, a fini par se ranger dans le camp des élus partisans de la ligne pure et dure, celle qui envisage des mesures coercitives capables de faire plier l'intraitable patron d'ArcelorMittal. "Il ne lâchera pas du lest tant qu'il n'a pas été contraint par des voies réglementaires et judiciaires" juge un élu. ArcelorMittal Annaba, une des plus grosses cylindrées industrielles de la wilaya, continue à être classée comme un polluant majeur de la région et mis à l'index par les populations de plus en plus contestatrices et intransigeantes en matière d'environnement et de cadre de vie. A El-Bouni, Sidi-Amar, Sidi-Salem, Hjar Eddis, banlieues empoisonnées par une pollution ambiante quotidienne, on ne désarme pas. Excédés par les rejets permanents matérialisés par des colonnes de fumée noire chargée de particules diverses de dioxyde de carbone, les habitants de ces zones les plus exposées s'insurgent par des actions menées collectivement pour dénoncer ce qu'ils qualifient, ni plus ni moins de crimes écologique contre la nature et les êtres humains. Les habitants de Bergouga sont encore une fois montés la semaine passée au créneau pour dénoncer la pollution de l'air qu'ils continuent malgré tout de subir avec leurs enfants avec toutes les conséquences désastreuses sur leur santé et leur bien-être. S'adressant au président de la République via une requête adressée à la présidence, les riverains décrivent le calvaire qu'ils endurent à proximité du crassier d'arcelormittal qui leur empoisonne la vie de tous les jours. Les maladies respiratoires et même cardiovasculaires du fait des émanations hautement toxiques issues des rejets gazeux du complexe font des ravages parmi les habitants et notamment les enfants et les personnes âgées ou malades. Les habitants exigent l'arrêt immédiat de cette pollution ainsi que leur dédommagement par Arcelormittal. Pour ce dernier point, les protestataires informent avoir désigné un autre avocat après les défaillances du premier pour plaider leur cause devant les tribunaux."Nous ne renoncerons jamais au recours à la justice pour avoir gain de cause. Nos doléances sont légitimes, car les mefaits de la pollution dont est coupable Arcelormittal sont concrets et leurs dégats collatéraux constatables par des expertises médicales ou autres. On ne peut tuer impunément à petit feu toute une population. La loi et l'Etat doivent protéger nos droits" soulignent les habitants de Bergouga, prêt à aller jusqu'au bout dans le bras de fer avec le sidérurgiste Arcelormittal qui continue de se dérober vicieusement de ses responsabilités. Dans ce contexte justement, la dernière réunion qui a regroupé le président d'APC de Sidi-Amar avec le directeur général du complexe pour examiner cette épineuse question de pollution de la région n'a pas abouti. Un échec de plus au grand dam de la population meurtrie par un bombardement quotidien de dioxyde de carbone et ses effets de serre. L'édile de la commune de Sidi-Amar, de guerre lasse, a fini par se ranger dans le camp des élus partisans de la ligne pure et dure, celle qui envisage des mesures coercitives capables de faire plier l'intraitable patron d'ArcelorMittal. "Il ne lâchera pas du lest tant qu'il n'a pas été contraint par des voies réglementaires et judiciaires" juge un élu.